03.08.05 |
Le premier
satellite Galileo livré à l'ESTEC |
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Le premier des deux satellites expérimentaux du système
a été livré à l',
le Centre technique de l'Agence spatiale européenne GSTB-V2 (pour
Galileo System Test Bed version2) doit y subir ses essais de qualification
avant de le transférer à Baïkonour, d'où il sera lancé par une fusée
Soyouz, opérée par Starsem, en décembre 2005.
Ses essais sont une procédure courante pour tous les satellites.
Il s'agit de s'assurer du bon fonctionnement du satellite lorsqu'il
sera en orbite. On vérifie également le déploiement des panneaux
solaires et sa capacité à résister aux fortes contraintes exercées
par le lanceur au moment du décollage et tout au long de la phase
ascensionnelle. Enfin, on vérifie sa compatibilité électromagnétique.
Fabriqué par la firme britannique
(Surrey Satellite Technology), GSTB-V2 est un satellite stabilisé
3 axes mesurant 1,3 m x 1,8 m x 1,65 m pour une masse d'environ
de 600 kg au lancement. Les deux panneaux solaires, longs de 1,74
une fois déployés fourniront la puissance électrique nécessaire
au fonctionnement de la charge utile et du bus du satellite (700
watts).
Ces deux premiers satellites ne font pas partie de la constellation
Galileo, le système mondial de navigation par satellite de l'Europe.
Il s'agit de satellites d'essai d'une durée de vie opérationnelle
d'au moins deux ans. Ils embarqueront une charge utile similaire
qui se compose d'une antenne de communication, de deux horloges
atomiques et d'un générateur de signaux capable de produire des
signaux de type Galileo.
Ils auront pour mission principale d'émettre les signaux Galileo
depuis l'espace de façon à réserver les fréquences pour le système
Galileo auprès de l'Union Internationale des Télécommunications
(ITU). Pour cela, ils se déplaceront sur une des orbites prévues
pour la constellation. Ils mesureront les paramètres physiques de
l'orbite et l'environnement particulier dans lequel la future constellation
devra fonctionner et valideront les options techniques retenues
pour les satellites de la constellation Galileo.
Les premiers satellites de la constellation Galileo seront lancés
courant 2006 de façon à démarrer l'exploitation commerciale du système
dès 2008.
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Credits ESA / Surrey Satellite Technology
Ltd
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Le
système Galileo |
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Avec ,
développé par l'ESA en coopération avec l'Union européenne, l'Europe
possédera son propre système mondial de navigation par satellite
et s'affranchira des services offerts par le GPS américain qui comportent
de nombreuses restrictions. Galileo fournira des services de localisation
précis, sécurisé et certifié à l'échelle du globe. Il sera placé
sous le contrôle d'autorités civiles au contraire de son homologue
américain, militaire lui.
Les applications attendues et à 'inventer' sont multiples : transport
(circulation routière, ferroviaire, aérienne et maritime), Energie,
Agriculture et pêche, Navigation personnelle, Recherche et sauvetage,
Gestion de crise (inondations, catastrophes maritimes, marées noires,
tremblement de terre, aide humanitaire), Gestion environnementale,
Loisirs, Economie (finance, banque, assurance), etc. Les retombées
économiques prévues ces 15 prochaines années sont très importantes,
avec un retour sur investissement évalué à 4.6 et la création de
plus de 140 000 emplois.
Galileo sera compatible avec le GPS américain et le Glonass russe,
les deux autres réseaux de satellites de radionavigation, tous deux
conçus pendant la Guerre froide à des fins militaires. Galileo offrira
une précision de localisation en temps réel de l'ordre du mètre,
ce qu'aucun autre système public n'autorise. Il informera les utilisateurs
en quelques secondes de toute défaillance de l'un des satellites.
Ces caractéristiques font du projet européen un système adapté aux
applications dans lesquelles la sécurité joue un rôle capital, comme
le contrôle du trafic ferroviaire, la régulation de la circulation
routière et le suivi des avions en phase d'atterrissage.
Galileo doit être opérationnel dès 2008. Pour cela, le système sera
composé de 30 satellites (27 opérationnels et 3 en réserve). Ils
seront répartis en trois orbites circulaires à une altitude de 23616
km avec un angle d'inclinaison des plans orbitaux de 56°. Les signaux
de Galileo couvriront également des latitudes allant jusqu'à 75°
nord et sud. Grâce au nombre élevé de satellites, à l'optimisation
de la constellation et à l'existence de 3 satellites en réserve
active, la perte d'un satellite n'aura pas de conséquence notable
pour l'utilisateur. Les satellites en orbite seront soutenus par
un réseau mondial de stations terrestres.
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la brochure Galileo (fr)
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