L'horizon d'Eros
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Les détails les plus fins de cette scène mesurent à peine
4 mètres. Pour vous donner une idée de l'échelle, le rocher
de gauche de ce groupe mesure environ 60 m de haut. Remarquez
l'ombre étirée que projette chacun de ces gros rochers. Enfin,
l'horizon incroyablement net donne une indication du nombre
de cailloux présents à la surface d'Eros.
A noter que cette image a été prise un peu par hasard ! C'est
en fait une vue permettant aux ingénieurs de calculer la position
du satellite par rapport à l'astéroïde.
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L'énigmatique 'selle' d'Eros (I)
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Les spécialistes ignorent toujours quelle est l'origine de
cette structure. Elle a peut-être été formée suite à l'impact
qui a engendré le gros cratère de 5,5 km de diamètre situé
sur la face opposée. Des analyses complémentaires seront nécessaire
pour trancher. Au moment où l'image a été prise (le 22 mars
2000), le fond de cette énorme vallée était toujours plongée
dans l'ombre. Il fallut attendre de nombreux mois avant que
le Soleil n'en éclaire le plancher.
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L'énigmatique 'selle' d'Eros (II)
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Alors qu'elle se trouvait à la verticale de la selle d'Eros,
la sonde a pris ces quatre clichés qui lui ont permis de réaliser
cette scène. La large dépression qui s'étend verticalement
à travers l'image se trouvait dans l'ombre lors de précédentes
prises de vues (0417).
La région tachetée en bas à droite de l'image laisse clairement
apparaître de nombreux rochers d'un diamètre de 50 m, voire
plus pour certains. Il s'agit de fragments d'Eros, projetés
lors de la formation de cratères d'impact. Les corps à l'origine
des cratères d'impact sont le plus souvent pulvérisés par
les énormes énergies mises en œuvre. Leurs plus fins débris
retombant alors en pluie fine à la surface, forment ce que
les scientifiques appellent régolithe.
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L'énigmatique 'selle' d'Eros (III)
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Variation de luminosité dans la selle d'Eros, trahissant des
variations dans la composition de la surface de l'astéroïde.
Cette mosaïque d'images a été réalisée à partir de clichés
pris à une distance moyenne de 100 km.
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Crédits
NASA / Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory
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