|
|
|
|
|
|
16.08.05 |
Le Centre
spatial de Kourou au service d'Ariane 5 |
|
a largement bénéficié de la position équatoriale du CSG pour concurrencer
sur le marché des satellites géostationnaires des lanceurs plus
performants, tout en assurant des missions en orbite héliosynchrone.
Tirer une fusée depuis un point proche de l'équateur permet de profiter
au maximum de l'effet de fronde dû à la rotation de la Terre.
Ses concurrents sont conscients de cette position stratégique et
un consortium rassemblant des firmes russes, ukrainiennes, américaines
et norvégiennes se sont associés pour former et construire une plate-forme de lancement en haute mer
capable de lancer la fusée russe Zénith. Bien que cette fusée ne
soit pas capable de lancer les satcom les plus lourds, le fait de
tirer en haute mer, positionnée sur l'équateur dans l'Océan Pacifique
la rend très compétitive.
Dès le démarrage du projet Ariane 5, le besoin d'un nouvel Ensemble
de Lancement Ariane (ELA) s'est clairement imposé. En effet, la
conception du lanceur européen était résolument différente de celle
de ces prédécesseurs, et sa mise en œuvre entraînerait une refonte
complète des procédures et des moyens alors en place pour les Ariane
2 et 3 et la famille de fusées Ariane 4.
L'ELA 3 a donc été conçu en 4 zones essentielles :
- Une zone d'intégration des Etages d'Accélération à Poudre plus
industrielle : le Bâtiment d'Intégration des Propulseurs (BIP) ;
- Une zone d'intégration du composite inférieur du lanceur : le
Bâtiment d'Intégration Lanceur (BIL) ;
- Une zone d'intégration complète du lanceur et de ses charges utiles
: le Bâtiment d'Assemblage Final (BAF) ;
- Une zone de lancement où s'effectuent les opérations de préparation,
avec en particulier, le remplissage des réservoirs en ergols cryotechniques
et le lancement proprement dit.
Afin de permettre au lanceur d'être intégré et contrôlé progressivement
dans chacune des zones où il transite, une table de lancement mobile
facilite son transfert jusqu'à la zone de lancement, ainsi qu'entre
le Bâtiment d'Intégration Lanceur et le Bâtiment d'Assemblage Final.
Cette table réalise également l'interface fluide et électrique entre
le lanceur et les installations au sol des zones dans lesquelles
il séjourne. Le BIL, le BAF et la zone de lancement sont reliés
par une double voie ferrée permettant le transfert de la table de
lancement.
L'Ensemble de Lancement Ariane numéro 3 permet d'obtenir une cadence
de huit lancements par an, avec la possibilité d'effectuer deux
lancements à un mois d'intervalle. Enfin - atout non négligeable
- il permet une remise en état rapide des lieux après le lancement.
|
|
|
Le Bâtiment d'Assemblage Final (à gauche), le
Bâtiment d'Intégration Lanceur (à droite)
et au fond à gauche le Bâtiment d'Intégration des Propulseurs.
|
|
Le Bâtiment d'Intégration Lanceur (à gauche)
et le Bâtiment d'Assemblage Final (à droite).
Ces deux structures sont reliées entre elles par une
double voie ferrée. Au fond à gauche, la zone
de lancement que rejoint Ariane 5, par voie férrée,
une fois son assemblage terminé.
|
|
La Zone de lancement d'Ariane 5 et au derrière les
Bâtiments d'Assemblage Final (à gauche), d' intégration
Lanceur (à droite) et, au fond à droite le le
Bâtiment d'Intégration des Propulseurs. Ces trois structures
sont reliées entre elles par une double voie ferrée.
|
|
|
|
La Zone de lancement des Ariane 5 (ELA-3)
Crédits ESA / CNES / Arianespace
& S.Corvaja
|
|
top
|
|
|
|
Copyright
2000 - 2005 © flashespace.com. All rights reserved |
|