16.08.06 |
De
9 on passe à 12 !!! (Nouvelle définition
de l'appellation d'une planète) |
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C'est à peine croyable, mais le Système Solaire ne contient pas
9 planètes comme on l'a toujours pensé, mais 12. Et ces prochaines
années on s'attend à ce que d'autres planètes fassent leur apparition.
Mais comment en sommes-nous arrivés là ? En fait, tout débute avec
la découverte d'UB313 en 2003 un objet situé bien au-delà de l'orbite
de Pluton et dont les observations de 2005 montreront qu'il est
bien plus grand que la lointaine planète, la dernière alors connue
du Système Solaire ().
Le Planet Definition Committee (PDC)
Face à cette situation pour le moins insolite, l' a mis en place le Planet Definition
Committee (PDC) composé de sept membres. Des scientifiques, bien
sûr, mais également des écrivains et des historiens. A charge pour
eux de redéfinir ce qu'est exactement une planète, dont le mot vient
du grec vagabond.
Après plus de deux ans de débats, le PDC est arrivé à un consensus.
Il doit annoncer à la fin du 26ème Congrès de l'Union astronomique
internationale, qui se tient dans la capitale tchèque, une définition
bien mieux appropriée pour encadrer ce terme à l'ensemble des astronomes
en provenance du monde entier. Il ne fait aucun doute que cette
nouvelle définition sera adoptée.
Deux groupes de planètes dans le Système Solaire
Aujourd'hui, les 12 planètes du Système Solaire sont Mercure, Vénus,
la Terre, Mars, Céres, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton,
Charon et 2003 UB313, dont le nom est provisoire. On s'attend d'ailleurs
très prochainement à ce que cette planète reçoive un nom un peu
plus poétique.
Ces 12 planètes se repartissent en deux groupes bien distincts.
Le premier groupe comprend les 8 planètes classiques qui dominent
le Système Solaire et qui sont Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter,
Saturne, Uranus et Neptune. Le second groupe rassemble des objets
de type 'Pluton' et comprend Pluton, Céres, initialement identifié
comme un astéroïde, Charon, que l'on définissait comme un satellite
de Pluton et d'UB313 Dans ce groupe, Pluton devient donc le modèle
pour les objets de ce type. Les planètes de ce groupe se différencient
par le fait que leur orbite autour du Soleil est parcourue en plus
de 200 ans au-delà de l'orbite de Neptune. Les plutons ont typiquement
des orbites fortement inclinées par rapport aux 8 planètes du premier
groupe. Leurs orbites sont également loin d'être circulaires, elles
présentent une grande excentricité.
Notez que les caractéristiques propres aux planètes de type pluton
intéressent grandement les scientifiques tout simplement parce qu'elles
suggèrent un processus de formation différent des planètes classiques.
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Les 12 planètes du Système Solaire
Cliquez sur l'image pour la voir
en grand
Crédits The International Astronomical
Union / Martin Kornmesser
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Nouvelle définition de l'appellation d'une planète
Pour définir au mieux ce qu'est une planète, le PDC ne s'est pas
focalisé sur l'aspect scientifique du problème. Il a également pris
en compte les aspects culturels et historiques auxquels se rattachent
les planètes. L'élément clé de cette nouvelle règle est la force
de gravitation. Le PDC c'est appuyé sur cette propriété pour définir
ce qu'est une planète. La pesanteur apparaît comme Le facteur déterminant
de sorte que c'est la nature qui décide si un objet est une planète.
A première vue on devrait penser qu'il est facile de définir ce
qu'est une planète ; un objet grand et rond. Mais, à y regarder
de plus près, des difficultés surgissent, car on pourrait se demander
où se situe la limite inférieure, à quel point doit être "grand"
et "rond" un planétoïde pour mériter ce titre de planète, ou encore
où est la limite supérieure. Dans le cas de ce dernier paramètre,
on pense bien évidement au naine brune, que l'on peut présenter
comme des super Jupiter. Autrement dit, jusqu'à quel point un corps
peut-il être "grand" avant de devenir une naine brune ?
La définition rendue publique par le PDC repose sur 2 points fondamentaux.
Premièrement, une planète est un corps céleste possédant une masse
suffisante pour que sa propre force de gravitation surmonte toutes
les tensions internes de sorte qu'il assume une forme hydrostatique
d'équilibre (de forme généralement sphérique). Deuxième point, une
planète doit tourner autour d'une étoile et ne pas être une étoile
ou le satellite d'une autre planète.
Encore plus de planètes
Enfin, le PDC a tenu à préciser que d'autres planètes ne manqueraient
d'être découvertes à l'intérieur du Système Solaire dans ses régions
les plus reculées. Signalons qu'une douzaine de candidats potentiels
font l'objet d'un suivi particulier et que vu leur distance, plusieurs
milliards de kilomètres de la Terre il est très difficile de les
observer et d'en mesurer la taille, la masse et la forme.
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