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Arnold Migus, directeur général du Centre National de la Recherche
Scientifique ()
et Yannick d’Escatha, président du Centre National d’Etudes Spatiales
()
viennent de signer un accord cadre de partenariat pour une durée
de trois ans renouvelable portant sur sur lenvironnement terrestre
et lunivers plus lointain.
Il prolonge la convention conclue en 1976 par laquelle les deux
organismes s’engageaient à unir leurs efforts dans les domaines
de la recherche sur l’environnement terrestre et l’univers plus
lointain.
La complémentarité des compétences respectives du CNES et du CNRS
dans les domaines scientifiques et technologiques et la nécessité
d’optimiser l’investissement public consacré à la recherche utilisant
les moyens spatiaux conduisent ces deux organismes à renforcer leur
coopération et employer au mieux leurs moyens propres.
De nombreux programmes scientifiques et technologiques utilisant
les moyens spatiaux ont déjà été réalisés en commun et vont se poursuivre
dans les domaines suivants :
- l’étude et l’exploration de l’Univers ;
- l’observation de la Terre et l’étude de son environnement ;
- les sciences de la vie dans l’espace et les sciences de la matière
en micropesanteur ;
- la recherche et la technologie pour les lanceurs et les systèmes
orbitaux ;
- les technologies de l’information et de la communication.
Les projets scientifiques spatiaux, les expériences embarquées à
bord de satellites, de sondes interplanétaires ou de ballons impliquent
principalement les laboratoires dépendant de l’ du CNRS.
Lorsqu’un projet scientifique spatial conjoint est approuvé par
les deux parties, dans un cadre national ou international, le CNES
assure la maîtrise d’ouvrage du projet ou de la part française du
projet ; il peut aussi, dans les cas les plus complexes et les plus
risqués, assurer la maîtrise d’œuvre du système ou de l’instrument
par délégation du CNRS pour ce qui le concerne. De même le CNES
assure le financement direct du projet à la charge de la France.
Le CNRS s'engage, pour la part qui le concerne, sur les moyens humains
et techniques qui représentent souvent une contribution comparable
à celle du CNES, et en assure l’accompagnement scientifique et l’exploitation
par le biais de publications. Des centres de données thématiques
sont mis en place à l’initiative conjointe du CNES et du CNRS. Le
CNES participe aux actions thématiques spécifiques du CNRS (programmes
nationaux, groupements de recherche) et au co-financement de thèses.
Le
et le
assurent par ailleurs un effort concerté en recherche et technologie,
en particulier dans les domaines suivants : systèmes orbitaux, capteurs,
composants, communication et navigation par satellite, transport
spatial et propulsion, matériaux, télémédecine, exploration planétaire,
fluides spatiaux, logiciels et bases de données.
Parmi les succès récents de ce partenariat, qui implique également
des coopérations avec d’autres agences spatiales, on peut citer
JASON, satellite d’océanographie en coopération avec les Etats-Unis,
les importantes et nombreuses contributions instrumentales aux missions
du programme scientifique de l’Agence Spatiale Européenne (ESA),
les microsatellites DEMETER (étude des tremblements de terre), PARASOL
(étude du réchauffement climatique, en coopération avec les Etats-Unis),
et le satellite
de recherche d’exoplanètes.
© Centre National d’Etudes
Spatiales
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