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Les missions d'impacts ont les faveurs de la NASA. Après , la NASA va envoyer 2 projectiles contre la surface de
la Lune. Notez que la NASA étudie la faisabilité et l'intérêt de
la , pour Tracing Habitability Organics and Resources, qui
consiste à former un cratère d'impact à la surface de Mars et de
l'étudier sur plusieurs années.
Le lanceur de (lancement prévu à l'automne 2008) n'étant
pas utilisé au maximum de ces capacités, la NASA a profité du surplus
d'énergie disponible pour lancer un appel d'offre pour la conception
d'une petite charge utile auxiliaire de 1000 kg. La proposition
du Centre Ames de la NASA a été retenue. Elle prévoit le développement
de la sonde lunaire Lunar Crater Observation and Sensing Satellite
()
au profil de mission remarquable.
Bien que lancés simultanément, Lunar Reconnaissance Orbiter et Lunar
Crater Observation and Sensing Satellite arriveront indépendamment
au voisinage de la Lune.
La NASA prévoit d'utiliser l'étage de croisière entre la Terre et
la Lune comme projectile dès la séparation de LCROSS. L'étage EDUS
(Earth Departure Upper Stage) sera projeté à l'intérieur d'un cratère
du Pôle sud plongé en permanence dans l'obscurité, où il s'écrasera
en créant un nuage d'impact visible depuis les stations terrestres.
Il s'agit bien évidemment de déterminer s'il existe de la glace
d'eau en quantité
Les scientifiques s'attendent à ce que l'étage Edus provoque un
impact dégageant quelque 2000 kg d'énergie cinétique et provoque
la formation d'un gigantesque panache de poussière s'étirant sur
plus de 70 km d'altitude. Ce panache sera visible depuis la Terre
pendant plusieurs jours ce qui doit permettre d'étudier en détail
sa composition de façon à déterminer la présence d'eau. Quant à
,
il tournera autour de la Lune et observera le nuage de débris et
le survolera en l'examinant à l'aide de plusieurs instruments à
la recherche d'eau. Puis, la NASA a prévu de l'utiliser comme impacteur
en le lançant contre la Lune de façon à former un deuxième nuage
visible depuis les autres satellites en orbite lunaire et les observatoires
terrestres de façon à étudier le régolite lunaire.
Note
MRO marque le retour de l'. plusieurs sondes automatiques sont prévues
entre 2008 et 2016. Il s'agit pour la NASA de mieux comprendre la
Lune en traçant des cartes de toutes sortes, notamment des ressources
lunaires. On pense aux éléments les plus à même de soutenir l'activité
humaine sur la Lune, comme l'oxygène, l'hydrogène, l'hélium-3 ou
encore les métaux les plus facilement excavables. Enfin, il s'agira
de déterminer les sites d'atterrissage les plus favorables pour
débarquer de façon à soutenir au mieux le retour de l'homme sur
la Lune, prévu en 2018.
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