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La poussière lunaire est un des risques naturels auxquels devront
faire face les astronautes en opérations sur la surface de la Lune.
Explications.
Cela peut paraître surprenant, mais la poussière lunaire représente
un vrai danger pour l'activité humaine sur la Lune. Les astronautes
des missions Apollo des années 70 en savent quelque chose. La poussière
s'est révélée abrasive et adhérente de sorte qu'elle avait partiellement
percé les gants externes de leurs combinaisons et encrassait les
outils. Ce n'est pas tout, les équipements noircis par la poussière
absorbaient la lumière solaire et avaient tendance à surchauffer.
A priori rien de trop gênant dans le sens où il sera facile de concevoir
des combinaisons spatiales plus résistances que celles de l'épopée
Apollo et des outils enduits d'un revêtement empêchant les grains
de poussière de s'accumuler dessus.
Mais, un nouveau danger se profile pour les astronautes d'ici quelques
années. En plus des problèmes énoncés plus haut, ils devront faire
face à un risque de décharge électrique, capable d'endommager tout
équipement utilisant des composants électroniques ou autres circuits.
Autrement dit, la poussière lunaire aurait une tendance à se charger
en électricité statique. En cause, le champ magnétique terrestre
!
La magnétosphère
La magnétosphère, créée par le champ magnétique terrestre, joue
un rôle essentiel dans le développement de la vie sur terre en déviant
les particules mortelles du vent solaire et des rayons cosmiques.
Or, ce champ magnétique qui soutient la vie terrestre pourrait très
bien représenter un risque significatif pour les astronautes en
opération sur la Lune. Bien que les astronautes des missions Apollo
n'aient pas été confrontés à ce genre de problème ceux attendus
sur la Lune dans les années 2020 le seront.
En cause, le fait que l'orbite de la Lune autour de la Terre ne
soit pas stable, elle suit un cycle de 18 ans qui tend à la rapprocher
ou l'éloigner de la Terre et que 4 jours par mois elle passe dans
le champ magnétique de la Terre. Mais, dès 2012, l'orbite de la
Lune entre dans un cycle va la faire traverser les régions dites
de plasmasheet ? du champ magnétique, c'est-à-dire des régions bien
plus riches en électrons énergétiques et autres particules chargées
de sorte que certaines régions de sa surface seront chargées d'électricité
statique.
Avec le retour annoncé des américains sur la Lune dans les années
2020 et les différents projets d'exploration humaine élaborés par
la Russie, l'Inde, le Japon et la Chine pour les années 2020- 2030,
ce risque est à prendre au sérieux.
Bien que la NASA remanie actuellement son programme robotique lunaire,
précurseur des premières missions habitées, de façon à réduire la
voilure, il sera intéressant de suivre le comportement de ces sondes
de surface attendues dans les années 2010 face à ce problème.
Poussière lunaire
La poussière lunaire est surtout constituée de fragments rocheux.
Elle renferme aussi quelques débris météoritiques et de petits morceaux
de verre. Encore aujourd'hui le sol lunaire est bombardé et réduit
en poussière par les météorites et le vent solaire.
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