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- Benoit Compte
Je suis tout à fait d'accord avec l'auteur, investir dans du "transport
habité" est bien trop cher, par rapport d'une part aux maigres
budgets des agences européennes, et d'autre part aux retombées
potentielles (maigres)...
Ainsi, même si l'ISS est une superbe aventure humaine, la moisson
scientifique, médicale/biologique et technique qui en résulte
est bien limitée par rapport aux 100aines de Mds de dollars investis
principalement par les USA, et qui plombent le budget de la NASA
!
On a mieux à faire (et à investir) dans les technologies de pointes
de l'exploration robotique.
- Gabriel Chatrousse ()
Suite à votre appel très intéressant, je vous écrits pour vous
présenter mon point de vue :
Il est nécessaire de voir les évènements à moyen/long terme. En
effet, si l'Europe (ESA) se lance dans le développement d'un système
de transport d'équipage, la stations spatiale internationale ne
sera plus en orbite quand celui-ci sera prêt. ()
- Mustard (Administrateur du forum de la conquête
spatiale, )
Les vols habités ne vont pas nécessairement tuer les missions
automatisées scientifiques. C'est une crainte récurrente totalement
infondée. On le voit par exemple avec le grand projet Galileo
qui s'est vu adjoindre son propre budget supplémentaire, et en
aucun cas n'a ponctionné celui des autres missions.
Si jamais l'Europe passait au vol habité il serait absolument
inenvisageable de supprimer les missions dites automatiques. Pourquoi
donc vouloir sans cesse prétendre que ce doit être l'un ou l'autre
? ()
- Skyboy ()
Sur le moyen et long terme effectivement, je trouve que cette
vision se défend. Il est deja acquis que pour les 5-10 prochaines
années, on sera pieds et poings liés a nos partenaires russes
(Les USA arrêtent les vols dans 18 mois). Et même si on décide
des maintenant de développer une capsule, ça ne changera pas grand
chose parce qu'avec les retards inévitables, elle arrivera a la
fin de l'ISS... Ça ne doit donc pas être l'unique moteur de cette
décision. ()
- Pr. R. Raynal (Dr de l'université de Toulouse, ,
)
On peut se poser plusieurs questions sur le développement futur
des programmes spatiaux européens. Pour ce qui est des vols habités,
la messe est dite: même si la capacité technique de les développer
est présente, le coût et la volonté manquent. Bien entendu, pour
un coût très inférieur, des sondes robotisées peuvent apprendre
bien plus. Le problème est d'identifier et d'assurer un maximum
de publicité aux explorations robotisées, faute de quoi le contribuable,
qui accepterai )à la rigueur de financer un astronaute européen
qui ferai un petit tour sur Mars avec des américains et des Japonais
(ou des Chinois...) n'acceptera pas de payer pour une photo occupant
3 s d'un JT (ce qui est le traitement actuel des confirmations
spatiales). ()
- Tezio Corteze de Toulouse ()
Merci de cette bonne idée de nous donner la parole. Peut-être
vas-tu trouver certains propos "virulents", mais ce n'est pas
méchant. Je donne mon point de vue et j'espère qu'il contribura
à ton tour d'horizon.
Bien évidemment, si l’on raisonne en bon père de famille et si
la question se résume à savoir s’il faut développer un vaisseau
pour lancer nos 5 ou 7 prochains astronautes vers ISS, on peut
arriver à pérorer, comme vous le faites dans votre introduction,
par un non conclusif. ()
- Jean Marc Salotti ()
Très clairement, je suis en désaccord profond avec
cet article et j'explique pourquoi.
L'essentiel des arguments de l'article relève du court
terme, en lien avec l'ISS. ()
- karboxifene
En effet il est dommage que l'ATV soit purement et simplement
brulé. Il est etrange de même, que personne n'est pensé a "assembler"
en orbite plusieurs ATV les uns aux autres pour en faire un vaisseau
capable de transferer comme un gros camion du materiel divers
a destination de mars par exemple, ou même plus proche de nous,
de la lune, pour y apporter le necessaire de base a l'installation
de l'homme dans un futur a moyen ou court terme.
Cette méthode aurait pu être "discutée" avec des pays comme la
russie avec qui nous avons, a ce jour, au niveau spatial de bonnes
relations. Ce gachis, est tout de même difficile a avaler, alors
que les hommes aujourd'hui ont besoisn de reve pour croire au
futur. Nous manquons ici une chance de reveiller chez beaucoup
de nos concitoyens, une flamme éteinte depuis qu'il n'y a plus
beaucoup "d'aventures" possible ici bas.
- Alain Guillerme
A une époque où même la Chine se dote des moyens nécessaires pour
accéder aux vols habités voire une station spatiale habitée ou
même songe à envoyer des hommes sur la Lune, il apparait aberrant
que l'Europe soit encore à la traine et reste dépendante des américains
ou des russes pour envoyer des hommes dans l'espace !
C'est ce qui s'appelle ne pas voir plus loin que le bout de son
guidon, tel ce très terre à terre Claude Allègre; Les générations
futures jugeront...
Quant à créer un véhicule spatial spécifique pour desservir l'ISS,
non. Il faut d'ore et déjà envisager un véhicule polyvalent capable
de rejoindre la Lune ou Mars. Si aucune décision n'est prise rapidement,
nous n'existerons plus (spatialement parlant) dans quelques décennies
! Contrairement à ce que certains peuvent penser, l'avenir de
l'humanité est bien dans l'espace, à long terme, c'est une certitude
vu la fragilité de notre planète mais même à moyen terme et peut-être
à court terme les retombées scientifiques peuvent s'avérer prodigieuses
!
Seulement, il faut arrêter de se regarder le nombril et avoir
les yeux fixés sur le futur...
- Patrick
L'Europe doit envoyer des hommes dans l'espace :
- L'espace est un formidable laboratoire de recherche (à l'instar
des laboratoires terrestres) qui permet de créer des produits
( médicaux, industriels etc...) que l'on ne peut pas produire
sur terre.
- L'ATV et ARIANE V sont l'occasion unique pour envoyer des astronautes
et continuer la recherche dans l'ISS dont l'activité doit être
prolongée même sans les Américains.
- Nous devons aussi développer un avion spatial (Type Hermès ou
EADS) pour établir un espace commercial et ainsi rentabiliser
les investissements consentis pour la recherche.
- L'Europe a 40 années d'expérience dans le spatial et doit l'utiliser
pour développer des expéditions vers l'ISS, la Lune ou Mars.
- L'Europe doit garder son autonomie dans le spatial.
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