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Jean Marc Salotti ()
Très clairement, je suis en désaccord profond avec cet article
et j'explique pourquoi.
L'essentiel des arguments de l'article relève du court terme,
en lien avec l'ISS.
Si l'avenir du spatial habité ne concernait que l'ISS ou une station
orbitale quelconque, je serais sans doute d'accord avec le point
de vue développé. Mais c'est une erreur. L'avenir du spatial habité,
sur le long terme, c'est l'installation de bases permanentes et
autonomes sur d'autres planètes du système solaire, avec le développement
de leur propre secteur spatial, c'est à dire avec la possibilité
de construire des fusées grâce aux industries locales, avec un
impact scientifique, culturel et humaniste considérable, qui va
bien au-delà de l'apport de l'exploration robotique.
Bien entendu, il s'agit d'une vision long terme, mais le long
terme se construit avec les choix stratégiques d'aujourd'hui et
il peut se ramener à du moyen terme en fonction des décisions
politiques qui sont prises.
La question est donc la suivante : est-ce que les Européens de
l'Union Européenne veulent participer de près ou de loin à cette
aventure humaine ? Et d'en tirer les conséquences.
En particulier, il est impératif d'avoir un accès indépendant
à l'espace pour des missions habitées.
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