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S'il se poursuit, le déclin de la neige et de la glace dans les régions polaires risque de transformer en profondeur la vie sur Terre telle que nous la connaissons aujourd'hui. En cause une augmentation catastrophique du niveau des mers.
Concrètement, ce n'est qu'en 2050 que nous commencerons à percevoir
les premières conséquences du changement climatique en cours. Mais,
comme le souligne les scientifiques du Groupement d'experts intergouvernemental
sur l'évolution du climat (),
certaines régions du globe seront plus affectées que d'autres.
En France on saura relativement bien épargné. Notre vie quotidienne sera peu modifiée, bien que certaines activités devront s'adapter. En effet, la température moyenne aura augmenté d'environ 2 degrés et la végétation commencera, tout doucement, à se transformer. Ce ne sera pas le cas aux pôles avec l'accélération de la disparition de la neige et de la glace avec comme conséquence l'augmentation régulière du niveau des mers.
Une augmentation qui va transformer en profondeur la vie sur Terre telle que nous la connaissons aujourd'hui. En 2050, le niveau des mers augmentera entre 50 cm et 1 mètre pour atteindre son maximum entre 2500 et 3000.
En 2050, les villes côtières seront contraintes de renforcer leur défense naturelle en élevant autant que possible la hauteur des digues mais ne pourront pas empêcher des inondations catastrophiques, des affaissements de terrains en raison de l'infiltration dans le sous-sol de grandes quantités d'eau. Entre 2500 et 3000, certains experts prévoient que les mers atteindront leur niveau maximum. Les régions maritimes et toutes les villes côtières seront anéanties provoquant les plus grandes migrations humaines et animales de l'histoire de l'humanité avec un risque élevé d'une extinction de masse d'espèces animales.
Seule consolation, le Groenland et l'Antarctique seront devenues
2 régions agricoles.
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