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27.12.05 |
Le système
Galileo |
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Avec ,
développé par l'ESA en coopération avec l'Union européenne, l'Europe
possédera son propre système mondial de navigation par satellite
et s'affranchira des services offerts par le GPS américain qui comportent
de nombreuses restrictions. Galileo fournira des services de localisation
précis, sécurisé et certifié à l'échelle du globe. Il sera placé
sous le contrôle d'autorités civiles au contraire de son homologue
américain, militaire lui.
Les applications attendues et à 'inventer' sont multiples : transport
(circulation routière, ferroviaire, aérienne et maritime), Energie,
Agriculture et pêche, Navigation personnelle, Recherche et sauvetage,
Gestion de crise (inondations, catastrophes maritimes, marées noires,
tremblement de terre, aide humanitaire), Gestion environnementale,
Loisirs, Economie (finance, banque, assurance), etc. Les retombées
économiques prévues ces 15 prochaines années sont très importantes,
avec un retour sur investissement évalué à 4.6 et la création de
plus de 140 000 emplois.
Galileo sera compatible avec le GPS américain et le Glonass russe,
les deux autres réseaux de satellites de radionavigation, tous deux
conçus pendant la Guerre froide à des fins militaires. Galileo offrira
une précision de localisation en temps réel de l'ordre du mètre,
ce qu'aucun autre système public n'autorise. Il informera les utilisateurs
en quelques secondes de toute défaillance de l'un des satellites.
Ces caractéristiques font du projet européen un système adapté aux
applications dans lesquelles la sécurité joue un rôle capital, comme
le contrôle du trafic ferroviaire, la régulation de la circulation
routière et le suivi des avions en phase d'atterrissage.
Galileo doit être opérationnel dès 2008. Pour cela, le système sera
composé de 30 satellites (27 opérationnels et 3 en réserve). Ils
seront répartis en trois orbites circulaires à une altitude de 23616
km avec un angle d'inclinaison des plans orbitaux de 56°. Les signaux
de Galileo couvriront également des latitudes allant jusqu'à 75°
nord et sud. Grâce au nombre élevé de satellites, à l'optimisation
de la constellation et à l'existence de 3 satellites en réserve
active, la perte d'un satellite n'aura pas de conséquence notable
pour l'utilisateur. Les satellites en orbite seront soutenus par
un réseau mondial de stations terrestres.
Son développement a été proposé en 4 phases
Les coûts d'exploitation sont estimés à 220 millions € par an avec
une contribution exceptionnelle du secteur public pour les 1ères
années de 500 millions €. Pour la suite, ces coûts seront entièrement
pris en charge par le secteur privé.
la brochure Galileo (fr)
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Phase |
Activités |
Financement |
Phase de définition
(2000) |
définition des objectifs et
de la faisabilité du programme |
80 millions d'euros sur le budget communautaire |
Phase de développement et de
validation
(2001-2005) |
validation des options techniques et
création des conditions requises pour le déploiement
rapide des infrastructures, y compris le lancement des premiers
satellites d'essai |
1,1 milliard d'euros de subventions
publiques, dont 50% venant du budget communautaire et 50%
de l'ESA, plus 200 millions d'euros supplémentaires
venant du secteur privé |
Phase de déploiement
(2008-2010) |
construction et lancement des satellites,
établissement d'un réseau d'infrastructures
terrestres |
2,1 milliards d'euros, dont 1/3 maximum
venant du budget communautaire et au moins 2/3 venant du secteur
privé |
Phase opérationnelle
(dès 2008) |
exploitation commerciale du système |
aucune subvention requise |
2010 |
Déploiement complet de la constellation
Système de navigation par satellite entièrement
opérationel |
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