|
La mission ,
qui a ramené sur Terre en janvier 2006 les premiers échantillons
de poussières cométaires (comète 81P/Wild 2) et interstellaires
révèle ses premières surprises.
Stardust
Rappelons que ces échantillons de poussière interstellaire ont été
récupérés entre les mois de février et mai 2000 et entre les mois
d'octobre et décembre 2002. Quant aux échantillons cométaires, ils
proviennent de la comète Wild 2, survolée en janvier 2004. Après
un voyage de 7 ans à travers le Système Solaire, la capsule de Stardust
contenant ces échantillons a atterri sur le sol américain le 15
janvier 2006.
Poussière cométaire
L'analyse des poussières de la comète a permis de découvrir des
matériaux interstellaires autres que ceux attendus ! Les chercheurs
ont trouvé un mélange très varié de grains de minerai d'origine
disparate. Ces matériaux se sont formés dans des conditions chaudes
et froides, c'est-à-dire dans la partie intérieure et la partie
extérieure du Système Solaire.
Après analyse, il apparaît que les grains de silicate sont des minéraux
de haute température qui semblent s'être formés dans la région intérieure
de la nébuleuse solaire (le nuage de gaz et de poussière à l'intérieur
duquel s'est formé le Soleil). La présence des grains dans les comètes
démontre que le Système Solaire fait preuve 'd'un mélange à très
grande échelle'.
Ces découvertes auront un impact sur des modèles de l'origine des
comètes et de la composition chimique du disque de roches qui a
mené à la formation des planètes.
Une autre surprise a été qu'un seul grain, sur les 1 000 grains
ramenés sur Terre, contient des minéraux produits à haute température
dans une région près du Soleil et avec des rapports isotopiques
semblables à ceux des météorites. Les chercheurs s'attendaient à
ce que la poussière de comète contienne une plus grande proportion
de ces grains.
Des centaines de scientifiques de partout dans le monde ont étudié
ces échantillons de poussière de la comète.
La revue
qui parait aujourd'hui fait le point sur les résultats des analyses
de ces poussières. On citera des articles traitants de la composition
isotopique, des substances organiques isolées, des données obtenues
par spectroscopie infrarouge, de la composition élémentaire, de
la minéralogie et la pétrologie, et de l'effet produit par la poussière
cosmique en pénétrant l'aérogel à 6,1 kilomètres par seconde.
Les chercheurs ont besoin de vous !
Notez que pour aider les scientifiques dans l'identification des
particules interstellaires, les chercheurs n'ont pas hésité pas
à faire appel à la communauté des internautes. Alors, si rechercher
des poussières d'étoiles vieilles de 4,5 milliards d'années au microscope
virtuel vous intéresse, postulez sans plus attendre ! ()
Articles connexes
(02.02.06)
(19.01.06)
(18.01.06)
(16.01.06)
(16.01.06)
(16.01.06)
(15.01.06)
(15.01.06)
(23.12.05)
(14.09.05)
(02.07.05)
(02.07.05)
(22.04.05)
|