Le Sommet de l'ONU sur le climat qui s’ouvre à Copenhague va tenter de mettre en place une stratégie visant à limiter autant que possible le réchauffement du système climatique en donnant une suite au protocole de Kyoto de façon à limiter la croissance des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici quelques années avant d’imposer de les faire décroitre.
Pour ainsi dire, tous les médias ont abordé cette question du changement climatique de sorte que nous avons décidé de nous intéresser à celle liée aux ressources naturelles de la Terre et de l’aborder sous deux angles pas si éloignés que ça.
Il faut savoir que les effets des changements climatiques ne provoquent pas seulement des dégâts environnementaux. Ils ont également un impact sur la biodiversité, les équilibres écologiques et les ressources naturelles. Or, la problématique de la ressource naturelle de la planète est au moins aussi important que le changement climatique à l’échéance bien plus rapprochée qu’on le pense.
Empreinte écologique dépassée
Ce problème est déjà une réalité. L’empreinte écologique de la Terre qui mesure la surface nécessaire à une gestion renouvelable de ce que l’homme prélève sur Terre par an, est dépassée d’environ 30% en 2008 (population, énergie, matière).
Si l’on se projette à long terme, se pose la question de l’expansion de la civilisation humaine et sa durabilité. Pour que l’expansion des civilisations soit durable, il faut que la croissance de la consommation des ressources ne dépasse pas la croissance de leur production. Sur Terre, comme sur toutes les autres planètes, les ressources naturelles sont limitées. Elle à une masse finie et le rayonnement solaire qu’elle reçoit est constant. Autrement dit, la civilisation humaine ne peut pas maintenir pendant une durée indéterminée une croissance exponentielle indéfinie. L’exemple le plus frappant est celui de l’eau, l’élément à la base de la vie. A sa création, la Terre a été pourvue de 1 400 millions km3 d’eau. Depuis lors, ce volume n’a pas varié Il arrivera un jour où la Terre ne pourra plus abreuver l’ensemble de sa population si elle continue à croitre de façon exponentielle (97,5% de toute l’eau que l’on trouve sur Terre est salée).
Paradoxe de Fermi et ressources naturelles
La célèbre
équation de Francis Drake amène à penser que le nombre de civilisations existantes dans notre Galaxie se situe entre 100 et plusieurs milliers. Pour Enrico Fermi, l’âge et la taille de l’Univers signifie qu’il devrait exister un certains nombres de civilisations extraterrestres technologiquement évoluées à la croissance exponentielle de sorte que nous aurions déjà du en rencontrer quelques unes. Le paradoxe, c’est que n’avons encore rencontré personne !
Le fait que cette rencontre n'ait apparemment pas eu lieu peut laisser à penser que nous sommes la seule espèce intelligente de la Galaxie, voire de l'Univers ! Pas si sur. Pour expliquer cette absence de contact, il se pourrait que des civilisations avec la croissance exponentielle sont peu susceptibles d'exister. Elles pourraient au mieux coloniser leur étoile et certainement pas leur galaxie hôte.
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