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Sommet des Nations Unies sur le changement climatique s'ouvre aujourd’hui à Copenhague (Danemark) avec pour objectif d'arriver à un accord sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a insisté une nouvelle fois sur la nécessité d'arriver à un accord qui soit ambitieux, équitable, et qui réponde aux exigences de la science. Le Sommet, auquel doivent participer des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement, doit durer jusqu'au 18 décembre.
Si les conséquences néfastes du changement climatique comme la hausse du niveau de la mer et des températures atmosphériques, les tempêtes, les sécheresses et les cyclones sont ressenties par tous, ce sont les pays les plus pauvres qui sont le plus durement touchés. Ces populations qui vivent souvent dans des zones victimes de catastrophes naturelles et dépendent des ressources naturelles pour leur subsistance, sont confrontés aux plus grands risques. C’est pour elles avant tout que les grands pays industrialisés du Nord se doivent de faire l’effort nécessaire pour atténuer ses premiers effets du changement climatique.
Le Secrétaire général de l'ONU appelle donc les participants au Sommet de Copenhague à arriver à '
un nouvel accord qui empêche davantage de changement climatique et protège les individus de ses conséquences négatives' et d’insister sur la nécessité ‘
d'arriver à un accord qu’il soit ambitieux, un accord qui soit équitable, un accord qui correspond aux exigences de la science’.
Quant aux scientifiques du
GIEC, ils espèrent que
'chaque pays se joigne à un accord qui permette une réduction des émissions de gaz à effet de serre'.
Note
Malgré plusieurs cycles de négociations avant le Sommet de Copenhague, plusieurs questions clés, dont les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre par les pays industrialisés et le financement destiné à aider les pays en développement, n'ont pas été résolues. Cela a réduit l'espoir d';arriver à un traité juridiquement contraignant remplaçant le Protocole de Kyoto de 1997 et qui arrive à expiration en 2012.
Le Secrétaire général s'est toutefois félicité de l'annonce de plans volontaires pour réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre annoncés récemment par le Brésil, l'Indonésie, et la République de Corée, ainsi que les promesses "ambitieuses" faites par le Japon, la Norvège et l'Union européenne.
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