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27.03.03 | Des missions pour protéger notre planète des menaces du ciel | |
L'ESA s'implique pour protéger notre planète des menaces du ciel. Six propositions de missions ont été sélectionnées par son Programme d'études générales et son présentées brièvement ci-dessous. En raison des conséquences potentiellement dévastatrices d'une collision entre la Terre et les géocroiseurs, des actions ont été entreprises ces dernières années afin de détecter et répertorier ces corps célestes de grande taille susceptibles de menacer notre planète. Malgré le lancement de programmes de détection de plus en plus élaborés dans différents pays, la recherche d'objets susceptibles de croiser l'orbite de la Terre devra également s'effectuer à partir de l'espace. Seuls des observatoires spatiaux sont en effet capables de couvrir l'ensemble du ciel et de déceler des corps célestes que l'éclat du Soleil nous empêcherait de voir depuis le sol. Don Quichotte Ce projet, comprenant deux satellites, vise à tester les technologies à mettre en œuvre pour pouvoir dévier de sa trajectoire un astéroïde qui menacerait la Terre. Le satellite " Hidalgo " ira percuter un astéroïde de 500 m de diamètre à une vitesse relative de 10 km/s. Son compagnon, " Sancho ", déposera préalablement plusieurs instruments à la surface de l'astéroïde et, posté à distance respectable, observera ce qui se passe avant, pendant et après la collision à très grande vitesse de manière à recueillir des informations sur la structure interne du géocroiseur. Earthguard 1 Il s'agit d'installer un télescope sur un satellite allant explorer l'intérieur du système solaire, par exemple le satellite BepiColombo de l'ESA, qui est appelé à graviter autour de Mercure. Ce télescope détecterait des géocroiseurs de plus d'une centaine de mètres de diamètre, très difficiles voire impossibles à déceler à partir des observatoires au sol. EUNEOS Le projet EUNEOS consiste à installer un télescope de taille moyenne sur une plate-forme de satellite spécifique afin de repérer les géocroiseurs les plus dangereux à partir de l'intérieur de l'orbite de Venus. Son principal objectif sera de recenser 80% des objets potentiellement dangereux, d'une dimension pouvant aller jusqu'à quelques centaines de mètres. On estime que cet objectif pourrait être atteint en 5 ans. Le renouvellement systématique de l'observation de ces objets permettrait d'en déterminer l'orbite de façon très précise. ISHTAR Cette mission aurait pour objectif de mesurer la masse, la densité et les caractéristiques de surface des géocroiseurs mais aussi de sonder l'intérieur d'un géocroiseur pour en étudier la structure et la consistance interne. Ces observations seraient effectuées au moyen d'une technologie nouvelle, la tomographie radar, qui utilise des ondes radars capables de pénétrer dans le sol pour visualiser l'intérieur d'un corps solide. SIMONE Ce projet prévoit de lancer une flottille de cinq microsatellites de faible coût qui iraient chacun étudier, par survol ou rendez-vous, un géocroiseur différent. Chacun des satellites emporterait une batterie d'instruments scientifiques capables de livrer des informations du plus haut intérêt sur des géocroiseurs de grandes dimensions (400 à 1000 m de diamètre) présentant des caractéristiques physiques et des compositions différentes. Il est prévu d'utiliser un système à micropropulseurs ioniques pour les manœuvres de rendez-vous avec les cibles. Télédétection spatiale de géocroiseurs Un observatoire spatial étudierait les caractéristiques physiques des géocroiseurs telles que leurs dimensions, leur composition et les propriétés de leur surface. Lire le communiqué complet de l'ESA |
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