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La prochaine mission habitée est prévue en 2008. Cette fois-ci,
3 hommes s'envoleront dans l'espace pour un séjour d'au moins une
semaine. Au cours de cette mission, il est prévu 2 ou 3 sorties
extra véhiculaires (EVA). Ces EVA seront mises à profit par les
taïkonautes pour se familiariser avec le déplacement dans le vide
et le maniement d'outils. Il s'agit de préparer au mieux les sorties
EVA des missions suivantes qui viseront à assembler deux modules
orbitaux et qui préfigureront la Station spatiale chinoise.
Shenzhou 7 sera lancé dans l'espace par un nouveau lanceur, bien
plus puissant que la vénérable Longue Marche CF. Autre innovation,
un sas de sortie sera installé sur Shenzhou 7 de façon à permettre
l'activité extra véhiculaire. Cette innovation va conduire les ingénieurs
à renforcer l'étanchéité de la structure du vaisseau.
Par conséquence, Shenzhou 7 aura un aspect différent de Shenzhou
6. Les changements les plus significatifs concerneront le module
orbital.
Sorties extra-véhiculaires
Shenzhou 7 verra les premiers taïkonautes chinois s'aventurer à
l'extérieur de leur module orbital, ce qui marquera une nouvelle
étape du programme.
Une sortie extra-véhiculaire implique non seulement la fabrication
de combinaisons mais également la mise au point d'une procédure
de sortie à suivre de façon à travailler et se déplacer dans l'espace
en toute sécurité.
Les combinaisons chinoises utilisées pour les EVA seront similaires
à celles des Russes et les Américains. Elles protégeront les taïkonautes
des micrométéorites et intégreront un système de régulation de la
température et de la pression. Notez que les gants seront scellés
au reste de combinaison mais seront flexibles. Le pack dorsal des
scaphandres chinois serait équipé de systèmes de commande et de
communications, qui incluent un dispositif de propulsion intégré
permettant au marcheur spatial de s'orienter et de se diriger.
Pour les sorties extra-véhiculaires, plusieurs options sont possibles.
La plus simple d'entre elles est le développement d'un câble reliant
le taïkonaute au vaisseau. La seconde option est plus complexe a
développer. Il s'agit de développer une technologie permettant à
un taïkonaute de quitter son vaisseau et de procéder à des transferts
d'équipage à l'instar de ce qui avait été d'abord réalisé par les
Russes au moyen des premiers Soyouz. Mais il ne fait aucun doute
que les Chinois n'en resteront pas là et que l'objectif visé à terme
est l'assemblage d'un complexe orbital sur le modèle de Mir ou de
l'ISS. Dans ce cas là, ont peut penser qu'à terme la Chine utilise
une sorte de bras robotique, similaire à Canadarm où se fixera une
personne. Le bras serait capable d'atteindre n'importe quel point
d'un engin spatial et utilisé pour de la manutention.
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