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L'étude de l'émission infrarouge de centaines d'étoiles de type
solaire suggère que la plupart d'entre elles puissent être entourées
de planètes semblables à la nôtre. Certains astronomes sont même
convaincus que la majorité des étoiles, pour ne pas dire toutes,
sont entourées d'un système planétaire.
Le sondage en question a été mené par le de la NASA qui a étudié dans une
longueur d'onde précise de l'infrarouge environ 300 étoiles et qui
ne laisse guère de doute sur la présence probable de planètes ou
de planètes en formation.
Explication
Les observations faites dans cette longueur d'onde montrent que
la plupart des poussières ont une température d'environ 100 à 300
kelvins. Or, dans notre Système Solaire, cette plage de température
correspond à une région qui s'étend de la Terre à Saturne. Il en
ressort que 62 pourcent des étoiles ainsi étudiés ont la matière
nécessaire pour former des planètes où l'eau peut rester à l'état
liquide.
Pourquoi l'infrarouge, tout simplement parce que la lumière visible
et ultraviolette émise par les étoiles est absorbée par la poussière
qui la réémet sous forme de rayonnement infrarouge. Faut-il rappeler
que la poussière est le matériau à la base de tout et 'facilement'
observable ? Elle joue un rôle primordial dans toutes les étapes
de la formation des planètes et peut donc être observée dans de
plus ou moins bonnes conditions.
Formation des planètes
En effet, pendant les millions d'années qui suivent la formation
des étoiles, un disque de poussière, de gaz et de glace se met à
tourner autour de l'astre. Par la suite et si les conditions le
permettent (ce qui semble être le cas à chaque fois) les processus
qui se mettent en placent conduisent à la formation des planétésimaux,
des protoplanètes et enfin des planètes et le cortège des astéroïdes
et autres comètes. Cela a pour conséquence d'assécher et de faire
disparaître le disque originaire. En règle générale, il laisse place
alors à un disque de débris qui finira également par se dissiper.
Le télescope spatial Spitzer
Le a été placé sur orbite le 25 août 2003 par une
fusée Delta II de Boeing depuis la base américaine de Cap Canaveral
(Centre spatial Kennedy). D'une durée de vie opérationnelle d'au
moins 2 ans et demi, et portée à 5, Spitzer complète la gamme des
grands télescopes spatiaux de la NASA que sont Hubble, Chandra et
Compton (désorbité en 2000).
Le télescope est doté d'un miroir de 85 centimètres et de trois
instruments à refroidissement cryogénique : une caméra fonctionnant
dans le proche et moyen infrarouge, un spectrographe permettant
d'analyser l'ensemble des longueurs d'ondes de l'infrarouge et un
photomètre pour la collecte d'informations sur la gamme d'infrarouge
lointain.
Depuis son orbite héliocentrique, dos au Soleil, il étudie la notamment
la formation des étoiles et des planètes. Il observe l'Univers comme
il était il y a des milliards d'années et aide les scientifiques
à déterminer la façon et le moment dont les premiers objets se sont
formés, ainsi que leur composition. Spitzer est capable de découvrir
des objets jamais observés auparavant car occultés par la poussière
interstellaire comme les étoiles et les galaxies les plus lointaines.
Il observe les objets les plus froids du Système Solaire (planètes
externes, astéroïdes et autres petits corps) et les disques de poussière
présents autour de jeunes étoiles (disque proto-planétaire).
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