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10.02.09 |
ALMA : Installation de la première antenne américaine |
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Quelques semaines après la livraison par l' de la première antenne de 12 mètres d'ALMA,
les américains viennent de livrer la leur.
Cette deuxième antenne est la première des 25 que doit fournir l' (NRAO) des Etats-Unis au titre
de sa participation dans la construction de ce très grand radiotélescope.
Cette antenne a été construite par General Dynamics SATCOM Technologies.
La première antenne européenne est attendue ces prochaines semaines.
Elle est construite par pour le compte de l' (ESO).
La livraison de cette antenne suit donc de quelques semaines l'installation de l'antenne japonaise, fournie par l'Observatoire national du Japon. Il s'agit là d'une étape pour le projet. Ingénieurs, techniciens et astronomes vont maintenant débuter les tests visant à combiner ensemble les signaux fournis par ces 2 antennes. Rappelons que tout l'intérêt d'ALMA est de faire fonctionner en réseau (interférométrie) plusieurs dizaines d'antennes ensembles séparées les unes des autres de plusieurs mètres ou centaines de mètres, selon la configuration choisie !
Lorsque ce radiotélescope géant sera achevé, ALMA comptera 66 antennes, voire plus si des fonds supplémentaires sont débloqués. Ces 66 antennes sont fournies par les 3 partenaires majeurs du projet que sont les Etats-Unis et l'Europe (chacun 25 antennes de 12 m) et le Japon qui en fourni 12 de 7 m et 4 de 12 m.
Notez que les 50 antennes américaines et européennes pourront former un seul observatoire alors que les antennes japonaises fonctionneront indépendamment de ces 50 antennes en formant un réseau plus petit.
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Installation de la première antenne américaine construite
par General
Dynamics SATCOM Technologies pour le compte du NRAO
Crédits ALMA (ESO / NAOJ / NRAO)
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Astronomie millimétrique et submillimétrique
Le domaine submillimétrique correspond à l'émission des objets froids
de l'Univers c'est-à-dire les régions de formation d'étoiles, où
les températures avoisinent 10 à 15 Kelvins (-263,15°C à -258,15°C)
et le rayonnement cosmologique, dont la température de 2,73 Kelvins,
est bien connue depuis les mesures du satellite COBE.
Ce radiotélescope lorsqu'il sera opérationnel ouvrira
une nouvelle ère. Il permettra aux astronomes de voir l'Univers
comme cela n'a jamais été possible auparavant dans
les longueurs d'ondes millimétriques et sub- millimétrique.
L'astronomie dans ces longueurs d'ondes fournit des informations
pertinentes pour l'étude de la chimie atmosphérique (Terre, planètes),
l'astrochimie (nuages moléculaires, formation des étoiles, étude
des galaxies, des comètes) et la cosmologie.
L'étude et la formation des étoiles ainsi que la cosmologie et la formation des galaxies sont les deux justifications scientifiques majeures qui ont conduit à la construction d'ALMA. Les astronomes souhaitant savoir si les galaxies se sont formées en une seule fois ou construites petit à petit par épisodes successifs, et à quelle époque de l'histoire de l'Univers cela s'est produit.
Dans le cas des étoiles, ALMA permettra de comprendre quelle est l'origine de la distribution observée des masses, et pourquoi elle est la même quelle que soit la région de l'Univers que l'on observe ; quel est le lien entre la naissance des étoiles et la structure fractale des nuages interstellaires ? Est-ce que les disques protoplanétaires autour des jeunes étoiles, isolées, binaires ou en amas, est un phénomène fréquent ou même général ?
La grande sensibilité de ce radiotélescope permettra également d'étudier le Système Solaire en se focalisant sur sa poussière. Il imagera des objets à peine résolus aujourd'hui comme Io ou Titan et sera en mesure d'étudier les atmosphères des planètes.
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