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Dans le monde entier, on observe la montée du niveau des mers, le réchauffement de l'eau à la surface des mers, l'augmentation de l'acidité de l'eau de mer, la modification des écosystèmes, la fonte de glaciers et du pergélisol ainsi que l'aggravation des sécheresses.
Ce sont là les signes précurseurs des effets des changements climatiques
qui sont susceptibles de se poursuivre au cours des mille prochaines
années et qui se manifestent déjà dans divers domaines (agriculture,
pêche, environnement, alimentation en eau et qualité de l'air),
indique une étude que l' (NOAA) a rendue
publique le 26 janvier.
À l'heure actuelle, tant aux États-Unis que dans le reste du monde, il n'existe pas de source officielle pour le genre d'informations dignes de foi et opportunes sur les changements climatiques que les communes et les régions ont besoin de connaître et de comprendre afin d'atténuer les effets de ces changements et de s'y adapter.
Le Service national du climat, dont la création est à l'étude, pourrait fournir de telles informations. Des représentants de divers organismes fédéraux se sont réunis au fil des ans pour envisager le champ d'action et le fonctionnement d'un tel service.
La NOAA, qui fournit tous les jours les prévisions météorologiques et les avis de tempête et qui s'occupe de la surveillance du climat, de la gestion de la pêche, de la remise en état du littoral, du soutien au commerce maritime aux États-Unis et souvent à l'étranger, semble être la plus apte à assurer la direction de ce service.
Un haut responsable de l'USGS (U.S. Geological Survey), M. Thomas Armstrong, qui collabore avec des représentants de la NOAA et d'autres organismes fédéraux en vue de la création du Service national du climat, a déclaré à America.gov que c'était la NOAA qui avait eu l'idée de créer une source unique d'informations sur le climat.
" Je suis en faveur de cette création, a-t-il dit, mais il
s'agit d'une question d'une telle ampleur qu'elle exige la collaboration
de tous les organismes et de tous les spécialistes en la matière
qui ont des objectifs communs. "
En attendant, le ministère de l'agriculture, le ministère des affaires
intérieures et le Centre fédéral d'épidémiologie (Centers for Disease
Control et Prevention) " agissent de leur côté et collaborent
lorsqu'ils le peuvent pour s'attaquer à la question des services
climatiques dans le contexte des effets et des interventions.
"
M. Armstrong a exprimé l'espoir qu'il pourra exister très bientôt
une meilleure coordination permettant de fixer des objectifs et
de les réaliser.
La NOAA propose de diriger le futur Service national du climat et
d'établir un partenariat dans ce domaine avec des ministères et
organismes fédéraux, dont les ministères de l'agriculture, des affaires
intérieures, de l'énergie et des transports, ainsi que la NASA,
l'Agence de protection de l'environnement et d'autres organismes
fédéraux. Ce service collaborerait avec des universités, des organismes
des États fédérés et des collectivités locales, des organisations
non gouvernementales et le secteur privé. " L'idée de la création
d'un service du climat remonte à une trentaine d'années ",
a indiqué à America.gov un haut responsable de la NOAA, M. Chet
Koblinsky. " Ce qui est nouveau maintenant, c'est que l'on
est plus certain de la survenance des changements climatiques et
que les gens sont plus au courant des conséquences pour eux de l'évolution
du climat et de sa variabilité. "
En 2000, la NOAA a accordé 42 millions de dollars à l'Institut international de recherche sur le climat et la société (IRI), qui relève de l'université Columbia, afin d'étudier la possibilité de minimiser les effets de grandes fluctuations climatiques, telles que le phénomène El Niño et les sécheresses, sur la santé publique, l'agriculture, l'environnement, les sources d'énergie et les ressources hydriques.
" L'IRI a obtenu des résultats très intéressants, a dit M.
Koblinsky. On observe dans la communauté internationale un grand
intérêt au sujet de la manière dont les décideurs du monde entier
peuvent avoir accès à des connaissances relatives au climat et apprendre
à les utiliser. C'est là la raison fondamentale de la prochaine
conférence mondiale sur le climat. "
La Troisième Conférence mondiale sur le climat, qui doit se tenir du 31 août au 4 septembre à Genève, portera sur les changements climatiques, sur les prévisions relatives au climat et sur les services d'information.
Selon M. Koblinsky, il est nécessaire de coordonner au niveau international les informations relatives au climat, en particulier pour les pays qui n'ont pas les moyens de produire de telles informations, et de donner à ces pays l'accès aux informations d'autres pays pour qu'ils puissent les utiliser dans leur centre de météorologie. C'est là, a-t-il dit, que la conférence mondiale sur le climat peut jouer un rôle important.
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Les rapports du GIEC
- le Groupe de travail I, qui évalue les aspects scientifiques
du système climatique et de l'évolution du climat
;
- le Groupe de travail II, qui s'occupe des questions concernant
la vulnérabilité des systèmes socio-économiques
et naturels aux changements climatiques, les conséquences
négatives et positives de ces changements et les possibilités
de s'y adapter ;
- le Groupe de travail III, qui évalue les solutions
envisageables pour limiter les émissions de gaz à
effet de serre ou atténuer les changements climatiques ;
- l'équipe spéciale pour les inventaires nationaux
de gaz à effet de serre, qui est chargée de mettre
en ouvre le Programme du GIEC dans ce domaine.
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