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Face à l'intérêt que portent les Etats-Unis et la Chine à la colonisation
de la Lune, la Russie se devait de réagir. S'il ne fait aucun
doute que cette colonisation de la Lune sera avant tout un projet
technologique (mise en place de toute une infrastructure à même
de soutenir la présence de l'homme) et scientifique, (la science
jouera un grand rôle avec l'installation de moyens d'observation
de l'Univers), l'exploitation de ses ressources se dessinent à
travers les déclarations des uns et des autres.
La Russie vient donc d'annoncer son intention d'exploiter l'hélium-3
présent sur la Lune dès 2020. Pour cela, elle projette l'installation
d'une base permanente capable d'extraire de la surface l'hélium-3
et le développement d'un nouveau système de transport lourd. Son
installation est programmée pour 2015 et 5 ans plus tard, la Russie
se dit capable de démarrer un service de transport régulier entre
la Terre et la Lune.
Quant au système de transport, la Russie doit s'appuyer sur Kliper,
le successeur des capsules Soyouz en cours de développement, le
remorqueur spatial Parom et un vaisseau cargo de type Progress
mais capable de transporter beaucoup plus de charge utile.
Selon les premières études exploratoires, le Parom, bien qu'initialement
conçu pour Kliper serait modifié de façon à être capable propulser
le nouveau cargo spatial. Ce cargo, qui n'a pas vocation à être
habité doit multiplier les capacités d'emport de Progress par
5. de 2 tonnes aujourd'hui, la Russie serait ainsi capable de
transporter jusqu'à 20 tonnes de charge utile.
Enfin, la partie russe de la Station spatiale internationale serait
utilisée comme relais de transport entre la Lune et la Terre.
Cela implique la mise en place d'un nouveau port d'amarrage adapté
au nouveau cargo et à une meilleure production d'énergie.
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