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Arianespace en 2006
En 2006,
a confirmé sa position de leader sur le marché des lancements commerciaux
et militaires (Hors Etats-Unis). L'opérateur européen a ainsi lancé
avec succès 5 Ariane 5 ECA et a mis en orbite de transfert géostationnaire
10 satellites de télécommunications et une expérience technologique.
Mieux encore, avec 30 lancements réussis d'Ariane 5 et 16 succès
d'affilée, force est de constater la maturité technique du lanceur
européen, seul lanceur opérationnel disponible sur le marché commercial
capable de lancer simultanément deux charges utiles et d'offrir
aux clients plus de performance, plus de flexibilité et plus de
compétitivité.
Pour les opérateurs de satellites, Ariane 5 ECA est un lanceur fiable
et les problèmes rencontrés par Arianespace lors des premiers tirs
d'Ariane 5 sont oubliés.
Sur le plan commerciale, Arianespace a également confirmé une fois
encore sa place de première société mondiale de Service & Solutions
de lancement en signant 12 nouveaux contrats pour le lancement des
satellites Arabsat (2 contrats), GMS (2 contrats), COMS-1, Hélios
2B, Superbird 7, TerreStar 1, Turksat 1R, Vinasat 1, W2M et un satellite
confidentiel.
Depuis sa création, Arianespace a signé 280 contrats de lancements
avec 65 opérateurs internationaux. Starsem a signé 22 contrats.
Près des deux tiers des satellites opérationnels en orbite ont été
lancés par Arianespace. Le carnet de commandes d'Arianespace s'élève
aujourd'hui à 38 satellites à lancer. Celui de Starsem en compte
5. C'est de loin le carnet de commandes le plus important de la
profession.
Arianespace en 2007
En 2007, Arianespace prévoit de lancer 6 Ariane 5, dont le premier
exemplaire de la version ATV (Ariane 5 ES). Le premier de ces lancements
mettra en orbite de transfert géostationnaire le satellite de télécommunications
militaires britannique Skynet 5A et le satellite de télécommunications
indien Insat 4B.
Arianespace en 2007 - 2010
Avec un résultat bénéficiaire pour la troisième année consécutive
et une gamme de lanceurs capable de répondre à toutes les demandes
depuis le Centre spatial Guyanais,
est bien armée pour répondre aux défis des prochaines années.
L'opérateur dispose de la et propose sur le marché les lanceurs
Soyouz mis en œuvre aujourd'hui depuis Baïkonour par Starsem. A
partir de 2008, 2 versions spécifiques du Soyouz seront exploitées
depuis le CSG par Arianespace et le petit lanceur ,
en cours de développement, rejoindra également la flotte d'Arianespace.
Son premier vol est prévu en 2008.
Aujourd'hui, Arianespace est présente à hauteur de 20 % sur les
marchés gouvernementaux et 80 % sur le segment commercial. Cela
devrait guère évoluer. Pour les 5 prochaines années Arianespace
estime de 20 à 25 satellites à lancer sur une orbite géostationnaire
par an et de 3 à 5 non GTO par an. Quant aux tendances, elles montrent
une demande croissante de satellites lourds pour la TVHD d'une masse
supérieure à 6 tonnes mais maintien d'un marché de satellites légers
(masse inférieure à 3 tonnes).
Avec l'intérêt grandissant que suscite l'utilisation de l'espace
à des fins militaires, on prévoit une demande croissante de milsat,
c'est-à-dire des satellites de communications, d'observations, d'écoute
et de positionnement. Or de nombreux pays ont des visés dans ce
domaine et n'auront d'autre choix que de se tourner vers Arianespace
pour les lancer.
A terme, Arianespace vise 8 lancements par an d'une fusée de famille
Ariane 5.
La concurrence
Aujourd'hui, seuls deux lanceurs sont en mesure de concurrencer
Ariane 5. Il s'agit des fusées russes Proton, exploitée par ILS
(Lockheed Martin) et Zenith opérée par Sea Launch depuis une plate-forme
en plein océan pacifique (Boeing). Reste que leurs manifestes de
lancement sont saturés.
Quant aux lanceurs lourds Atlas 5 et Delta 4, qui devaient éclipser
Ariane 5, ils sont maintenant regroupés aujourd'hui dans l'United
Launch Alliance et sont cantonnés aux besoins gouvernementaux US.
En effet, le Congrès américain a institué l'obligation légale de
lancer tous les satellites gouvernementaux, c'est-à-dire de défense,
de science, d'observation et de météo avec des lanceurs américains.
Il nous parait opportun que l'Union européenne devrait institutionnaliser
la notion de préférence européenne systématique pour les lancements
non commerciaux.
Afin de contrer les anciens missiles russes reconvertis en lanceurs,
tel que Volna, Dniepr ou Rockot, l'Agence spatiale européenne développe
le petit lanceur Vega qui sera exploité depuis Kourou par Arianespace
et ce dès 2008.
Avenir
Afin de renforcer son leadership, Arianespace prévoit à court terme
la consolidation de la famille des lanceurs Ariane 5, Soyouz et
Vega et à moyen une terme une évolution à même de s'adapter aux
demandes du marché (2012 / 2015). A long terme,, c'est-à-dire pour
la période 2020/2025, Arianespace et ses partenaires devront mener
une réflexion pour préparer le lanceur du futur.
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