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Dans son numéro de cette semaine, la revue américaine
apporte un nouvel éclairage sur la nature du noyau initial de la
Lune.
A ses débuts, la Lune a peut-être eu un noyau de fer fondu qui a pu, comme celui de la Terre, générer un champ magnétique indiquent des chercheurs.
Avant les missions Apollo on pensait que la Lune n'avait pas de champ magnétique global aussi les scientifiques ont-ils eu la surprise de découvrir une signature magnétique dans de nombreuses roches lunaires prélevées au cours des missions.
Ce magnétisme pouvait avoir été produit soit au cours du choc par des météorites soit par la convection d'un noyau fondu. Ian Garrcik-Bethell et ses collègues ont analysé les plus vieux échantillons 'non choqués' issus des missions Apollo dont les minéraux n'avaient donc été altérés par aucun impact.
Ils ont reconstruit l'histoire de la température des échantillons et associé à cette histoire des signatures magnétiques rémanentes dans ces différents minéraux. Leurs résultats impliquent qu'il y a eu un fort champ magnétique persistant sur la Lune il y a environ 4,2 milliards d'années, qui a alors très probablement été produit par un noyau de fer convectif.
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