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Les s'échappant du sous-sol martien dans l'atmosphère
de la planète font débat au sein de la NASA de sorte que l'on s'interroge
sur l'intérêt d'envoyer une sonde pour étudier plus en détail l'origine
de ce gaz. Les années 2020 étant celles de la probable mission de
retour d'échantillons martiens, La fenêtre de tir visée serait celle
de 2016 de sorte que les études de conception devraient débuter
assez rapidement ce qui signifie une décision rapide des instances
dirigeantes !
Depuis la découverte de ce gaz par la sonde européenne Mars Express et les mesures faites depuis la Terre, il ne fait plus aucun doute qu'il se passe quelque chose sous la surface de Mars. Reste à savoir si cette activité est d'origine géologique ou biologique.
Il y a 2 raisons fondamentales qui poussent néanmoins certains scientifiques à penser que ce méthane est d'origine biologique. D'une part, ces émissions sont saisonnières. Elles ont été vues au printemps et en été. Or une activité volcanique en sous-sol ne dépendrait pas des saisons. D'autre part, dans le cas d'une activité volcanique, on devrait également détecter du dioxyde de soufre, ce qui n'est pas le cas à ce jour.
Si pour la plupart des chercheurs seule une sonde en orbite sera capable de déterminer l'origine de ce méthane et d'expliquer sa concentration et sa localisation au-dessus de seulement quelques régions de Mars, la NASA réfléchie également à l'intérêt de poser le rover de 2011 (Mars Science Laboratory) sur une région où des fuites de méthane ont été repérées.
Nili Fossae
Parmi les 33 sites d'atterrissages sélectionnés en 2007 pour le rover, celui de Nili Fossae est le plus intéressant. Cependant, il ne fait pas parti de la sélection finale, rendue public en novembre 2008, en raison d'une géographie défavorable.
La NASA va donc de nouveau réexaminer ce site et voir si d'autres sites d'atterrissages ne sont pas envisageables dans les régions où le méthane fuit.
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