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07.07.06 |
STS-121
La perche d'inspection OBSS |
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Une des phases la plus délicate de la mission sera l'inspection
des tuiles de la protection thermique de la navette, mises en cause
lors de la perte de
et de son équipage en février 2003. Il s'agit d'une des recommandations
de la CAIB, la commission d'enquête mise en place pour expliquer
les causes à l'origine de la désintégration en vol de Columbia,
de façon à pouvoir prendre des images à haute résolution de cette
protection thermique, notamment au niveau du nez, des ailes et de
leurs bords d'attaque, dans le but de découvrir d'éventuels dommages.
Pour cela la NASA et la firme canadienne (MDA) ont développé et construit l'OBSS (Orbiter Boom
and Sensor System), un ingénieux système d'analyse de l'orbiteur
en vol. MDA a construit la perche, qui viendra prolonger le bras
robotique Canadarm, à l'extrémité de laquelle sera installée une
plate-forme qui supporte 3 instruments servant à évaluer le système
de protection thermique des orbiteurs. On compte un système d'imagerie
laser 3D haute résolution contrôlé par un logiciel installé dans
la cabine, une caméra vidéo noir et blanc à amplification de lumière
et un système d'imagerie laser 2D et 3D.
Longue de plus de 15 m, la perche d'inspection s'appuie sur du matériel
existant de sorte que sa conception est pour ainsi dire la même
que celle du bras de la navette sauf pour ce qui concerne les articulations.
Celles-ci ont en effet été dotées de manchons de transition en aluminium
qui les rigidifient solidement en place. Elle est constituée de
tubes provenant de pièces de rechange des Canadarm de la navette
au bout desquels on a installé une plate-forme d'instruments.
La perche a à peu près les mêmes dimensions que le Canadarm de la
navette, ce qui permet de l'installer du côté tribord de la navette
dans un mécanisme de retenue destiné à l'origine à recevoir un second
bras. Une fois en orbite, le bras de la navette et celui de la station
spatiale peuvent saisir la perche. Le bras télémanipulateur amarré
au côté bâbord de la soute ira agripper l'OBSS pour ensuite l'utiliser
pour inspecter la protection thermique. L'OBSS ne devra pas être
déplacé à plus de 5 cm à la seconde pour pouvoir enregistrer des
détails significatifs ou des dommages.
La procédure d'inspection prévoit au moins deux manœuvres. Si l'on
s'en tient à ce qu'a fait la NASA lors de la précédente mission
d'une navette,
en juillet 2005, les opérations d'inspection devraient débuter dès
le deuxième jour en vol, avant que la navette s'amarre à la Station
spatiale. A la suite de cette opération, les techniciens au sol
procéderont à une analyse minutieuse des images de façon à déceler
les zones les plus susceptibles d'avoir été abîmées lors de la phase
de décollage et de montée dans l'atmosphère. Suivant le résultat
de ces analyses, une inspection plus poussée des zones les plus
susceptibles d'avoir été endommagées pourrait être menée le quatrième
jour.
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Le Canadarm de la navette spatiale se trouve à
droite dans la soute de la navette alors que la perche d'inspection
OBSS est installée sur le côté gauche
de la soute.
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Le bras Canadarm et la perche OBSS vus de la cabine de Discovery
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Le bras Canadarm et la perche OBSS |
Portrait de famille réunissant les trois bras robotisés
canadiens (Canadarm, Canadarm2 et OBSS), travaillant de concert
pour inspecter la navette spatiale Discovery (STS-114).
Crédit NASA
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en image la préparation, l'assemblage et le transfert de la navette
sur son pas de tir du Centre spatial Kennedy.
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