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| 16.07.07 |
Navette
spatiale : Première réparation en orbite de la protection thermique |
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Retour en images sur la réparation en orbite de la déchirure de
la couverture thermique d'Atlantis effectuée par l'astronaute Danny
Olivas ().
Cette déchirure d'une dizaine de centimètres est survenue pendant
la phase de décollage de la navette. Elle se situait au niveau de
la nacelle (carénage) du moteur gauche.
La protection thermique vise à protéger la navette des très hautes
températures à l'entrée dans l'atmosphère.
Inspection OBSS
Elle avait alors été repérée lors de l'inspection du revêtement
thermique de la navette, une procédure imposée depuis la perte de
la navette Columbia en février 2003. Cette inspection est effectuée
au moyen de l'.
Il s'agit d'une perche construite par la firme canadienne (MDA) qui prolonge le bras robotique Canadarm, à l'extrémité
de laquelle est installée une plate-forme qui supporte 3 instruments
servant à évaluer le système de protection thermique des orbiteurs.
On compte un système d'imagerie laser 3D haute résolution contrôlé
par un logiciel installé dans la cabine, une caméra vidéo noir et
blanc à amplification de lumière et un système d'imagerie laser
2D et 3D.
Peu de risque pour la navette
La NASA avait conclu que les possibilités de dommages significatifs
étaient très bas et ne présentaient pas de risque d'endommager la
structure lors de la rentrée atmosphérique.
La zone où se situe la déchirure subit une chaleur variant entre
370 et 530 °C lors de la rentrée atmosphérique et la pression aérodynamique
à ce moment est très faible. Autrement dit, la NASA ne pense pas
que cette chaleur aussi élevée soit-elle pourrait brûler la structure
en graphite située sous la zone détériorée et ainsi mettre en danger
Atlantis et ses occupants.
De plus, il est fréquent que des dommages surviennent à cet endroit.
Et ce depuis le premier vol d'une navette le 12 avril 1981, où quatre
tuiles manquaient au même emplacement..
La décision de réparer a été dictée par des considérations pragmatiques.
Les responsables des vols habités craignaient que cette déchirure
entraîne des dommages supplémentaires nécessitant des travaux au
sol, risquant de mettre à mal le calendrier des vols de navettes
déjà bien malmené.
Agrafeuse médicale
Initialement prévue lors de 4ème et dernière sortie, la réparation
a été effectuée par Danny Olivas lors de la 3ème sortie extravéhiculaire
qui a duré 7h58, soit une heure et demie de plus que prévue.
Préparée et répétée au sol, l'opération a été rondement menée. L'astronaute
accroché au bras Canadarm de la navette a utilisé une agrafeuse
médicale pour replacer dans sa position initiale la partie de la
couverture thermique déchirée. Une fois en place, le revêtement
a été goupillé contre une tuile thermique de façon à le maintenir
bien en place.
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d'une navette sur son pas de tir du Centre spatial Kennedy.
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