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L' qui préapre les technologies et
les éléments du prévu vers 2025 pour remplacer l'actuelle famille
Ariane 5 a profité du Salon du Bourget pour signer le contrat
de développement d'un démonstrateur de moteur de prochaine génération.
Ce contrat a été passé entre l'ESA et le Joint Propulsion Team,
un consortium européen regroupant ,
et .
Les premières études de ce démonstrateur, le High Thrust Engine
ont débuté en 2007 et visent à défricher le terrain de façon à
cerner les sauts technologies qu'il sera nécessaire de franchir
pour concevoir le moteur de propulsion principal des futurs lanceurs.
Ce démonstrateur de 140 tonnes de poussée à vocation à représenter
un moteur dépensable de plus forte poussée de l'ordre de 200 tonnes
utilisé pour les étages principaux de prochaine génération (typiquement
EPC, Boosters).
Entretien avec Jérôme Berteau responsable
du projet High Thrust Engine à l'ESA
Comme nous l'explique Jérôme Berteau, 'les avancées technologiques
sont significatives'. Elles ont été faites dans le cadre
de
et les premières qui ont été réalisées 'ouvrent la voie
à la maitrise de technologies clés pour le développement d'un
système de propulsion principal de nouvelle génération'.
De nombreuses Premières
'Pour la première fois en Europe', des essais de
combustions étagés avec de l'hydrogène et de l'oxygène liquide
ainsi que du méthane et de l'oxygène liquide au banc P8 à Lampoldshausen
(Allemagne) à une pression de combustion de 163 bars pour l'hydrogène
et de 150 bars pour le méthane ont été réalisés avec succès. D'autres
premières ont été réalisées. On citera celle faite en coopération
avec le CNES qui a permis à un démonstrateur de turbo pompe hydrogène
de valider les concepts de pallier hydrostatique ou d'autres concernant
les divergents, le health monitoring system et les systèmes de
régulations.
Pour l'industrie spatiale européenne, 'il s'agit de pas
en avant importants et nécessaires' pour valider les nouvelles
technologies qui sont centrales dans l'obtention des performances
et de la réduction des risques du démonstrateur High Thrust Engine.
Etape suivante
La prochaine étape consiste 'à intégrer toutes ces technologies
dans le démonstrateur'. Il faut bien comprendre que mixer
les technologies n'est pas suffisant pour faire un moteur et à
fortiori un lanceur. Il manque une dimension qui s'appelle l'intégration
système et dans les moteurs c'est une dimension importante. On
ne peut la traiter et la maitriser qu'en faisant des démonstrateurs
intégrés. D'où le démonstrateur High Thrust Engine qui 'intégrera
un maximum de technologies pour les démontrer dans un environnement
complexe afin de vérifier d'une part les performances et d'autre
part les objectifs ambitieux en termes de coût et de fiabilité'.
Vinci
Quant aux moteurs utilisés pour les étages supérieurs, de type
HM7B actuellement en service, ils seront remplacés par des moteurs
cryotechnique et réallumable de type Vinci. Ce moteur en cours
de développement sera utilisé sur l' (ex Ariane 5 ECB) prévu pour 2017. D'une poussée de 18
tonnes, il intègre de nombreuses avancées en recherche et technologie
de Snecma, tel un divergent de tuyère déployable en vol, réalisé
en matériau composite carbone-carbone par Snecma Propulsion Solide.
Plus puissant que le HM7B qui délivre une poussée de 6,5 tonnes,
le moteur Vinci permettra à Ariane 5 de lancer jusqu'à 12 tonnes
en orbite de transfert géostationnaire (GTO). Enfin, sa capacité
de rallumage en vol offrira à Ariane 5 un potentiel de missions
plus large.
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