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12.03.05 |
Lancement
réussi d'Inmarsat-4, un satcom fabriqué par EADS Astrium |
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Une fusée Atlas V d' a décollé ce soir de Cap Canaveral et placé
sur une orbite de transfert géostationnaire le satcom .
Ce satellite de communications le plus perfectionné jamais développé
a été conçu et fabriqué par pour le compte d'Inmarsat. |
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26.02.05 |
Lancement
réussi de la fusée H-2A |
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Le Japon a lancé avec succès une , 15 mois après la destruction d'une même fusée
et la perte des deux milstats qu'elle transportait (30 novembre
2003).
Le
décollage depuis le centre spatial de l'île de Tanegashima a eu
lieu ce matin à 9h25 TU. La fusée emportait le metsat
MTSAT 1R, un satellite de météo et d'aide au trafic
aérien de 3,3 tonnes.
Le satellite a été placé sur une orbite de
transfert géostationnaire.
La partie météo doit fonctionner au moins 5 ans et
10 ans pour la partie trafic aérien.
Crédit image 2005
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14.02.05 |
La
famille Ariane 5 |
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La famille Ariane 4 avait été un succès technologique et commercial
pour l'Europe. Bien avant la fin de son exploitation commerciale,
l'Agence spatial européenne a décidé, en 1987 de développer un nouveau
lanceur plus puissant, plus fiable et capable de conforter la première
place d'Arianespace sur le marché des lancements commerciaux, si
bien que les études exploratoires ont débuté dès 1977.
En effet, au milieu des années 80 on s'est rendu compte que les
performances d'Ariane 4, de l'ordre de 4,9 tonnes en lancement double
en orbite géostationnaire, allaient vite devenir insuffisantes face
à l'accroissement de la masse des satellites, notamment les satcom,
et l'avènement de constellations qui nécessitent des lancements
doubles, voire multiples. De plus, la hausse du nombre des satellites
à placer en orbite montrait l'intérêt de disposer d'un lanceur capable
de lancer simultanément deux satcoms.
C'est dans le but de franchir un saut qualitatif qu'Ariane 5 a été
développée. Il s'agit d'un lanceur complètement nouveau dans sa
conception à l'architecture simplifiée et conçu pour constituer
la base d'une famille évolutive, dont les performances pourront
être augmentées progressivement de façon à rester pleinement opérationnelle
au moins jusqu'en 2020.
Ariane 5 G
La mise au point de cette nouvelle fusée s'est pourtant révélée
plus difficile et plus coûteuse que prévu. Le programme prit même
un certain retard, amplifié par l'échec du premier vol en juin 1996.
La spectaculaire explosion du lanceur, qui causa la perte des quatre
satellites Cluster de l'ESA, est due à l'inadaptation du logiciel
de la centrale de guidage inertiel transféré sans contrôle d'Ariane
4 à Ariane 5.
Le deuxième vol de qualification, en octobre 1997, redonna le sourire
aux équipes, malgré un succès relatif : l'orbite initialement prévue
ne fut pas tout à fait atteinte. Quant au dernier vol de qualification,
il emportait la première capsule européenne de rentrée atmosphérique.
La version générique qui n'a pas encore atteint le degré de fiabilité
des Ariane 4 poursuit son activité commerciale avec 16 missions
réussies. Il s'agit actuellement d'un des lanceurs les plus puissants
au monde, notamment au niveau des moteurs : entre le moteur d'Ariane
4 et le moteur Vulcain, développé par la
pour Ariane 5, on est passé de 6 à 100 tonnes de poussée dans le
vide.
Mais malgré ses défauts de jeunesse, ce moteur a largement contribué
à la réputation d'
et à sa prise de position à l'avant-plan du marché des lanceurs
de satellites commerciaux.
Parmi les évolutions de la fusée qui ont déjà volé, on citera la
version 10 tonnes, dénommée Ariane 5 ECA, mais aussi l'Ariane 5
G+, une version améliorée de l'Ariane 5 générique qui a été utilisé
en mars 2004 pour lancer la sonde Rosetta de l'ESA.
Ariane 5 ECA
L' Ariane 5 ECA est une version qui diffère de l'Ariane 5 générique.
Elle peut emporter dix tonnes de charge contre six tonnes pour l'Ariane
5 générique. Elle est équipée d'une version améliorée de son principal
moteur, le Vulcain (Vulcain 2) et d'un nouvel Etage Supérieur Cryotechnique
A (ESC-A, préfigurant l'ESC-B) qui nécessite l'utilisation d'une
nouvelle table de lancement. Ariane 5 ECA devrait être capable de
placer jusqu'à 10 tonnes en orbite de transfert au regard des 6,9
tonnes atteintes aujourd'hui.
Ariane 5 G+
L'Ariane 5 G+ se compose de l'étage principal cryotechnique (EPC)
de 1ère génération propulsé par un Vulcain 1 et des deux EAP (étage
d'accélérateur à poudre) également de la première génération, avec
toutefois quelques équipements nouveaux dans la tuyère. L'étage
à Propergol Stockable (EPS) est quant à lui un peu particulier en
raison du profil de la mission. Il est intégré dans une nouvelle
case à équipements en matériaux composites, allégée de 100kg par
rapport à la précédente version et munie d'un nouveau système de
séparation à chocs amortis. L'EPS est équipé d'un système de réchauffage
en vue de sa mission balistique, et ses boîtiers électroniques ont
été renforcés pour améliorer leur tenue aux radiations.
Ariane 5 ES
Autre évolution très attendue, la version capable d'emporter
le Véhicule de transfert automatique (ATV). Dénommée Ariane 5 ES,
il s'agit d'une Ariane 5 générique équipé d'un étage supérieur réallumable
à propergol stockable (EPS) qui permettra d'envoyer à fait jusqu'à
la Station spatiale internationale en l'insérant sur une orbite
basse (LEO). La fusée est également équipé d'une case à équipements
qui intègre aussi un système propulsif de contrôle d'attitude à
hydrazine qui comprend deux blocs de tuyères permettant notamment
le contrôle en roulis du lanceur pendant les phases propulsées et
le contrôle d'attitude du composite supérieur pendant la phase de
largage des charges utiles.
Note
Pour information, les lanceurs désignés par la lettre G (G, G+ et
GS) sont équipés du moteur Vulcain 1 alors que les lanceurs désignés
par la lettre E, pour évolution (ECA, ECB) sont équipés du vulcain
2.
Le prochain lancement de la fusée est prévu en avril 2005.
Une Ariane 5 G doit lancer le satcom TELKOM 2 et le milsat SYRACUSE
3A. Arianespace prévoit de lancer un ou deux exemplaires de la version
dix tonnes et 2 ou 3 autres tirs d'Ariane 5.
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La famille Ariane 5
Crédits ESA / D. Ducros |
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13.02.05 |
Lancement
réussi de la version lourde d'Ariane 5 |
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"Une étape essentielle vient d'être franchie pour garantir
l'accès de l'Europe à l'espace" déclare le président
J. Chirac.
"Ce lancement était un véritable défi.
Sa réussite démontre une fois encore le savoir-faire
et l'excellence de l'industrie spatiale européenne"
a souligné J. Kind (EADS-Space Transportation, unique
maître d'oeuvre pour la production des lanceurs Ariane 5)
Après une interruption de chronologie de 19h48 TU à 20h47, le deuxième
exemplaire du lanceur lourd européen Ariane 5 ECA a décollé depuis
Kourou à 21h03m01sec dans un ciel d'azur.
C'est au terme d'un vol nominal que le satellite espagnol Xtar-EUR,
le modèle Maqsat-2 et le micro satellite Sloshsat ont été placés
en orbite, confirmant ainsi le bon fonctionnement du moteur Vulcain-2
et la validité des modifications effectuées après l'échec de décembre
2002.
Cette nouvelle version d'Ariane 5 permet la satellisation de 10
tonnes de charge utile en orbite géostationnaire, contre 6 tonnes
pour la version de base. Ce test était crucial pour Arianespace,
qui jouait aussi bien sa réputation que sa fiabilité économique
après le déboire sévère de 2002, où une défaillance du moteur principal
avait conduit à la destruction du lanceur en vol après seulement
2 minutes et coûté environ 1 milliard d'euros en conséquences financières.
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Crédits ESA / CNES / Arianespace
/ S. Corvaja |
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12.02.05 |
Lancement
ce soir de la version lourde d'Ariane 5 |
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C'est ce soir que
doit procéder à la deuxième tentative de lancement d'une fusée Ariane
5 ECA (V-164), deux ans après l'échec du premier exemplaire de ce
modèle, le plus puissant de la gamme Ariane. Arianespace joue gros
sur ce lancement.
Un nouvel échec de la fusée et il est vraisemblable que l'opérateur
européen serait contraint de cesser l'activité opérationnelle qu'on
lui connaît. Arianespace ne lancerait alors plus que des fusées
pour le compte de l'Agence spatiale européenne et des gouvernements
de pays de l'Union européenne.
Rappelons, que le 11 décembre 2002, le vol inaugural d'Ariane 5
ECA ()
s'est soldé par la destruction commandée de la fusée en vol car
des problèmes de refroidissement avaient entraîné une déformation
de la tuyère du nouveau moteur Vulcain-2 de son premier étage et
rendu le lanceur impossible à piloter.
Deux vols de qualification / démonstration de la version 10 tonnes
ont été demandés à Arianespace.
Le lancement de ce soir a été préparé avec minutie. Initialement
prévu en avril 2004, la mission n'a cessé d'être reportée jusqu'à
aujourd'hui tant la pression était grande sur tous les intervenants
de la filière Arianespace et qu'aucun industriel concerné par la
construction de la fusée ne souhaite être à l'origine de la moindre
panne.
Avec la reprise attendue du marché mondial des satcom et des petites
constellations en orbite basse, Arianespace se doit de réussir les
deux vols de qualification d'Ariane 5 ECA (la version 10 tonnes),
sous peine de perdre des contrats et d'être distancée par ses concurrentes
américaines, les fusées Atlas 5 et Delta 4.
Le décollage de la fusée depuis le est prévu dans une fenêtre de tir qui s'ouvre,
heure de Lyon, à 20h49 et se ferme à 22h10 le 12 juillet 2004. La
fusée soit doit lancer le satellite espagnol Xtar-EUR, le modèle
Maqsat-2 et le micro satellite Sloshsat.
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Ariane 5 ECA sur son pas de tir
Crédits ESA / CNES
/ Arianespace / S. Corvaja
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Transfert du lanceur Ariane 5 ECA (V-164) du Bâtiment
d'Assemblage Final (BAF) à la Zone de lancement
Crédits ESA / CNES
/ Arianespace / S. Corvaja |
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10.01.05 |
Delta
IV Heavy
Les raisons de l'échec partiel |
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L'échec partiel du vol de démonstration de la version lourde de
la (Delta IV Heavy) de
en décembre 2004 s'expliquerait par une défaillance dans les capteurs
du flux de carburant des trois boosters qui forment l'étage principal.
Les mesures télémétriques transmises en vol indiquent que les trois
moteurs des boosters se sont arrêtés de 8 à 9 secondes plus tôt
que prévu, les capteurs du flux ayant signalé erronément que les
boosters avaient épuisé leur carburant. A la suite de cet arrêt
prématuré, le second étage de la fusée est resté allumé plus longtemps
que prévu, afin de compenser la défaillance de l'étage inférieur.
En conséquence, ce second étage a été contraint d'éjecter sa charge
utile principale, un satellite factice pour le compte de l'Armée
de l'Air des Etats-Unis, sur une orbite au périgée plus bas que
prévu.
Enfin, les deux petites charges utiles secondaires construites par
des étudiants qui devaient être déployées sur une orbite basse ont
été apparemment perdues.
En dépit de ces problèmes, Boeing a déclaré que le lanceur avait
atteint les objectifs de la mission. Reste tout de même des incertitudes
sur les deux prochains lancements de fusée Delta IV Heavy prévus
en 2005 qui devront mettre à poste de 4 milsats pour le compte des
Etats-Unis. Et là, il ne s'agira pas de charges factices ! |
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