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Les Nations Unies ont célébré la en éveillant les
consciences aux conséquences dévastatrices de l'extinction d'espèces
irremplaçables qui se poursuit plus rapidement que jamais.
'Les cultures et l'élevage n'existent que par la volonté de l'homme'.
Or, 'un cinquième des animaux d'élevage est menacé d'extinction,
une espèce disparaissant en moyenne tous les mois. Et sur les 7
000 plantes qui ont été domestiquées depuis l'apparition de l'agriculture,
c'est-à-dire dire depuis plus de 100 siècles, notre alimentation
n'en utilise qu'une trentaine. C'est bien trop peu pour que notre
stratégie de survie ne soit pas vouée à l'échec', prévient le
Secrétaire général des Nations Unies.
'Le changement climatique complique encore la situation. Les
fluctuations des températures et des précipitations perturbent gravement
les récoltes. Aux dires des experts, elles pourraient coûter à l'Afrique
australe jusqu'à 30 % de son maïs d'ici à 2030. La diversité des
cultures et des espèces domestiques est la meilleure garantie de
sécurité face à ce phénomène'.
'La production animale contribue elle-même largement au changement
climatique en produisant plus de gaz à effet de serre que les transports,
et elle menace donc directement la diversité biologique. Le cinquième
environ de la biomasse animale terrestre se répartit dans ce qui
était jadis l'aire d'habitat des espèces sauvages et qui pourrait
servir à atténuer considérablement les effets du changement climatique'.
Dans un monde où l'on s'attend que la population augmente de moitié
avant 2050, une telle évolution peut se traduire par la pénurie
alimentaire et la malnutrition générales qui offrent un terrain
fertile à la pauvreté, à la maladie, voire à la guerre. La diversité
biologique de la planète est donc une richesse indispensable au
développement et à la sécurité, c'est-à-dire que non seulement le
bétail et les cultures productives, mais aussi les milliers de plantes
et d'animaux des forêts, des mers et de tous les autres habitats,
doivent être protégés si l'on veut maintenir l'équilibre de l'environnement
mondial.
Le Secrétaire général a appelé à appuyer la mise en oeuvre du Plan
d';action mondial pour les ressources génétiques animales, adopté
en 2007 dans le cadre d';une réunion appuyée par l';Organisation
des Nations Unies.
Pour sa part, le rappelle que l'activité
humaine conduit à l'extinction des espèces animales sur la terre
à un rythme 100 à 1000 fois supérieur au rythme naturel.
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