16.03.05 |
Le projet
Oural |
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Un accord a été signé entre le CNES et l'Agence spatiale russe (projet
Oural) afin de préparer l'après Ariane 5 à l'horizon 2020. Plusieurs
études seront menées en vue de déterminer si cette 'Ariane 6' sera
un lanceur dépensable, partiellement réutilisable ou totalement
réutilisable.
L'accord porte également sur les vols habités à destination de la
Station spatiale internationale.
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16.03.05 |
L'après
Ariane 5 |
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S'il ne fait aucun doute qu'un lanceur remplacera Ariane 5, sa mise
en servie n'est pas envisagée avant 2020. D'ici là ,
le
et l'
auront optimisé au mieux Ariane 5 qui a été conçue pour constituer
la base d'une famille évolutive, dont les performances peuvent être
augmentées progressivement de façon à répondre aux besoins du marché.
Aujourd'hui, l'ESA n'ambitionne pas de s'engager dans la conception
d'un nouveau lanceur (dépensable ou réutilisable) surtout compte
tenu
de ses ressources financières et de l'état actuel du marché des
lancement commerciaux.
Alors que la version générique d'Ariane 5 apparaît comme fiable,
l'ESA est engagée dans le développement de la version 10 tonnes
(Ariane 5 ECA), qui a récemment réussi son premier des deux vols
de qualification après son échec de décembre 2002, et de celui de
Vega un petit lanceur de 30 m pour des charges utiles d'une tonne.
A eux deux, ces programmes accaparent une grande partie des ressources
de l'agence, d'autant plus qu'elle participe avec la Russie à l'installation
de la fusée Soyouz (une version modifiée) qui prévoit la construction
d'une aire de lancement et d'un bâtiment où sera assemblée la fusée
de façon horizontale.
Etude exploratoire d'un concept de lanceur de
prochaine génération (Crédits ESA / C. Vijoux)
Avec ces 3 fusées l'Europe dispose d'une gamme de lanceurs capables
de répondre aux besoins du marché, pour les lancements en GEO comme
en LEO et en orbite polaire de plateformes allant des micro-satellites
jusqu'à des mega plateformes de 10 tonnes en GEO sans oublier une
capacité de l'ordre de 20 tonnes en orbite basse.
Si cela s'avère nécessaire, les performances d'Ariane 5 peuvent
encore évoluer et viser jusqu'à 11 tonnes en orbite de transfert
géostationnaire. Pour cela, il suffira juste de ressortir des cartons
le projet d'un nouvel étage supérieur ESC-B, dont le financement
a été gelé en raison du marché.
Cela ne doit pas empêcher les études exploratoires nécessaires pour
maintenir à niveau nos équipes et les industriels et autres Instituts
impliqués dans le spatial. D'autant plus que la nécessité de maintenir
une compétence technologique dans un domaine considéré comme stratégique
pourrait justifier de nouveaux investissements.
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