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La d'une exoplanète capturée par le télescope
spatial Spitzer de la NASA ouvre une nouvelle ère dans l'étude des
planètes extrasolaires. Les précédentes annonces de vision directe
de planètes extrasolaires s'étaient révélées fausses ou n'avaient
jamais été confirmées. Les deux équipes de scientifiques qui ont
observé les planètes TrES-1 (500 années-lumière) et HD 209458b (150
années-lumière) ont pu voir la luminosité déclinée quand les planètes
disparaissent derrière leur étoile respective, ce qui leur permet
de déduire quelle part de la lumière totale provient des planètes.
Avec , les scientifiques disposent d'un outil capable de les
renseigner sur la température, l'atmosphère, et l'orbite des dizaines
d'exoplanètes déjà découvertes autour d'autres étoiles (découvertes
qui permettent de mesurer la taille, la masse, voire la température
de la planète). Notez que Spitzer à ses propres limites et que seules
les planètes situées jusqu'à 500 années-lumière de nous sont correctement
'observables' par les capteurs de l'observatoire spatial.
D'autres observations des exoplanètes TrES-1 et HD 209458b sont
d'ores et déjà prévues. Les scientifiques continueront d'utiliser
Spitzer, mais dans d'autres longueurs d'onde de l'infrarouge de
sorte que des informations sur la composition de leur atmosphères,
des vents soufflants sont attendues.
Avant les prochaines ruptures technologiques, qui ne seront pas
appliquées aux dédiées aux exoplanètes lancées entre 2005 -
2020, il n'est pas prévu d'acquérir d'images dans le visible d'exoplanètes.
Les observations directes dans l'infrarouge seront la règle ces
prochaines années. Il faut savoir que dans cette longueur d'onde,
l'étoile n'est que 400 fois plus brillante que la planète qui lui
tourne autour, alors que la différence de luminosité est d'un facteur
10000 pour la lumière visible.
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