|
Le retard dans le développement de Giove-B a vraisemblablement poussé
l' à passer un contrat des plus inattendu avec
la société britannique Surrey Satellite Technology Limited (SSTL)
pour la construction d'un troisième satellite de la qui n'était pas prévu !
Explications
Le premier satellite Galileo,
pour Galileo In Orbit Validation Element, construit par Surrey Satellite
Technology Limited a été lancé en décembre 2005.
Il ne s'agit pas à proprement parler d'un satellite de la constellation,
mais d'un satellite qui teste les technologies les plus critiques
relatives à la charge utile de navigation des futurs satellites
Galileo opérationnels. Il a pour mission principale d'émettre les
signaux Galileo depuis l'espace en se déplaçant sur une des orbites
prévues pour la constellation. Il doit mesurer les paramètres physiques
de l'orbite et l'environnement particulier dans lequel la future
constellation devra fonctionner et garantir les fréquences réservées
pour le système Galileo auprès de l'Union Internationale des Télécommunications
(ITU).
Jusque là tout va bien mais…
L'étape suivante du programme prévoyait la mise à poste de Giove-B
au printemps 2006. Or, son lancement a été repoussé au mieux en
novembre 2007, voire début 2008. Selon l'Agence spatiale européenne,
se sont des dissensions au sein de Galileo Industries, le maître
d'œuvre du système de navigation européen Galileo en charge de la
construction de Giove-B et de l'ensemble des satellites de la constellation
qui sont à l'origine de ce retard.
L'ESA reproche aux industriels de ce consortium des problèmes de
management, révélés par une panne repérée lors de tests au sol sur
le satellite Giove-B.
Face à cette situation, critique car les fréquences réservées pour
le système Galileo auprès de l'ITU doivent être continûment utilisées
sous peine d'être retirées, l'ESA a pris les devants et passé un
contrat avec pour la construction de Giove-A2.
Ce satellite ne devrait servir qu'en cas de défaillance sur Giove-A
ou sur Giove-B.
Giove-A2, sera prêt au lancement dans la seconde moitié de 2008.
S'il devait être lancé, par un lanceur Soyouz, il servira à garantir
à l'Europe la conservation des fréquences radio de Galileo.
Articles connexes
la brochure Galileo (fr)
(27.12.05)
(29.01.07)
(29.01.07)
(07.07.06)
(28.12.05)
|