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De
à
et en attendant les interféromètres spatiaux, les scientifiques
se dotent de capacités technologiques permettant la découverte de
centaines de mondes semblables à la Terre.
Alors que jusqu'à présent, la majorité des
était celle de planètes géantes de type Jupiter ou Saturne, nous
sommes maintenant capables de trouver des planètes de moins de 5
masses terrestres, y compris dans la Zone habitable de leur étoile.
Récemment, le télescope spatial CoRoT a découvert la plus jamais observée, d'une taille inférieure
à deux fois celle de la Terre !
Avec Kepler, cette science devrait franchir une nouvelle étape.
Le lancement de ce télescope spatial de 1,4 m promet des découvertes
passionnantes. Il sera capable de faire mieux que CoRoT dans le
sens ou il devrait pouvoir discerner plus facilement les planètes
qui évoluent dans la de leur étoile. Cette région, commune à tous
les systèmes solaires, est importante pour la recherche d'une forme
de vie car l'eau à l'état liquide peut y perdurer. Or, si l'on suppose
que l'on cherche une vie extraterrestre basée sur la chimie du carbone
en solution aqueuse, l'eau à l'état liquide est considéré comme
l'élément principal à toute forme de vie.
(CNES) lancé en décembre 2006 à ouvert la voie et préfigure en quelque
sorte la génération suivante. Avec son miroir de 27 cm centimètres,
il a été capable de découvrir des planètes aux propriétés surprenantes,
renforçant l'idée selon laquelle l'Univers est peuplée d'un nombre
incalculable d'exoplanètes aussi étranges que surprenantes
de sorte que l'on constamment se préparer à l'inattendu et
à bien des surprises. L'exemple le plus parlant est celui
du Système Solaire qui compte une très grande diversité d'objets.
Interférométrie spatiale
Mais, si les astronomes attendent beaucoup de Kepler, que dire des projets d'interférométries spatiaux que préparent la NASA et l'ESA à long terme.
La façon la plus évidente de trouver des planètes c'est encore de les voir directement, ce que seront capables de faire ce type d'instruments. Cependant, les technologies nécessaires à leur fonctionnement sont mal maitrisées de sorte que les projets de l'ESA et de la NASA les plus ambitieux ont été repoussés sine die. La mission Darwin de l'ESA prévue en 2015 n'est plus à l'ordre du jour comme les projets Terrestrial Planet Finder (équivalent américain de Darwin) et Terrestrial Planet Imager qu'il devait préfigurer. Les différents comites scientifiques de l'ESA et de la NASA réfléchissent à d'autres projets comme TPF-coronographe, TPF-occulteur externe. A suivre donc.
Mais tout n'est pas noir. La mission d'interférométrie ,
prévue au début de la décennie suivante est toujours sur les rails.
Constitué de plusieurs télescopes placés le long d'une structure
de 10 mètres, cet observatoire spatial sera en mesure de détecter
depuis la Terre une lampe torche agitée par un astronaute sur Mars.
Autrement dit, la résolution approche des limites physiques de l'optique.
Cependant, le retour sur la Lune et l'explosion du coût du télescope
spatial , passé de 1 milliard de dollars à 5 ! on contraint la NASA
à réduire la taille de SIM.
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