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Selon des calculs de l'ONU, la population mondiale devrait dépasser les 9 milliards d'individus en 2050, contre 6,8 milliards cette année et 7 début 2012. Une pression sur les ressources naturelles de la Terre qui contraindra l'homme à quitter la Terre pour préserver son espèce.
La pression qui s'exerce sur les ressources naturelles (terres agricoles, forêts, espaces aquatiques, pâturages, hydrocarbures, etc.) suite à la croissance démographique et à l'accroissement de la demande résultant de l'amélioration des niveaux de vie dans diverses parties du monde poussent les plus visionnaires d'entre-nous à envisager la colonisation du Système Solaire, étape intermédiaire avant de s'enfoncer plus loin dans l'espace à la recherche d'autres planètes habitables.
Aujourd'hui il est très difficile de déterminer le nombre d'individu que la Terre peut supporter et quand la population aura atteint son effectif maximum. Plusieurs facteurs peuvent repousser cette échéance voire la rapprocher. S'il ne fait aucun doute que la technologie a permis à l'humanité de s'accroître depuis les années 1830 sans les famines universelles que prévoyaient les experts au début du 20ème siècle, on peut penser que l'ingéniosité humaine continuera d'augmenter la disponibilité des ressources naturelles en rendant arables certaines zones et maximisant le rendement de celles existantes. Cependant, l'augmentation croissante de la population n'est pas le seul défi à relever.
L'homme doit faire à un changement climatique et une activité humaine qui contribuent à la détérioration rapide de certaines des ressources naturelles à la base de la vie et de notre mode de vie. Enfin, l'impact sur l'environnement de près de 6 milliards d'habitants aujourd'hui est différent de celui des deux milliards et demi de 1950 et de celui des 9 prévus en 2050.
A l'horizon 2100, la question de la colonisation du Système Solaire pour pérenniser l'espèce humaine sera d'actualité. Des petites colonies s'implanteront autour de la Terre, dans des stations spatiales, sur Mars, sur la Lune et sur des astéroïdes. Dans un premier temps, elles auront bien du mal à s'affranchir du soutien logistique et économique de la Terre mais elles finiront par devenir autonome et compteront des milliers d'individus de sorte que ce n'est vraiment pas la solution miracle pour réduire la pression sur la Terre.
Malgré l'ingéniosité humaine, il arrivera un jour ou la Terre ne
pourra plus nourrir la totalité de sa population. Pour éviter que
des pays s'affrontent pour des terres arables et de l'eau, la solution
la plus simple pour diminuer la pression sur la planète sera de
déplacer une partie de la population humaine sur un des objets du
Système Solaire, ce qui nécessitera de l'avoir préalablement terraformé.
Cependant, terraformer une planète comme Mars ou la Lune ne sera
pas une mince affaire avec aucune garantie de succès. Les spécialistes
qui se sont intéressés à cette question sont rapidement arrivés
à la conclusion que cette solution n'est pas envisageable. Le processus
de terraformation prendra plusieurs centaines d'années ce qui nécessitera
des efforts technologiques et financiers considérables sur la durée.
Au final, le résultat n'est pas garanti et la stabilité de la biosphère
nécessitera un suivi 'à vie'.
Face à cette situation, seule la découverte d'une deuxième Terre
pourra aider à préserver l'espèce humaine, même si le voyage pour
si rendre prendra plusieurs générations. Reste que la découverte
d'une telle planète est peu probable. Dans tous les cas, elle sera
au moins habitée par une forme de vie primitive, voire très peu
évoluée. Se posera alors d'autres problèmes… .
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