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	Headlines / Mission Mer Page 1 / Page 2
29.01.04	Opportunity a atterri dans un cratère (mise à jour du 29 janvier)
	Opportunity, le second rover de la mission MER s'est posé à l'intérieur d'un petit cratère d'impact d'une vingtaine de mètres de diamètre, sur Meridiani Planum. Il se situe à moins d'un km d'un autre cratère d'environ 150 m de diamètre, photographié semble-t'il par la caméra de descente Dimes d'Opportunity lors de la phase finale d'atterrissage. Les premières images reçues del'intérieur du petit cratère ont permis à la NASA de constituer le premier panorama en noir et blanc, en couleurs et à haute résolution et en 3-D du site d'atterrissage du rover. Bien qu'incomplet, ce panorama peut paraître familier à certains d'entre vous en raison de sa similitude avec des paysages terrestres. Les affleurements rocheux qui le composent enthousiasment les géologues. Ces rochers, de 30 à 45 cm de longueur, qui se présentent en couches sussessives affleurent de 10 cm en moyenne et font penser à des dépôts de cendre volcanique ou de sédiments transportés par l'eau ou le vent. On a attend beaucoup des instruments d'Opportunity qui seront capables d'indiquer leur nature volcanique ou sédimentaire. Ils devraient également déterminer le rapport entre les roches de couleur claire et foncée que l'on aperçoit sur le terrain environnant et 'voir' si le sol contient enferme de l'hématite. Note Le site choisi par la NASA présente des caractéristiques intéressantes qui font de Meridiani Planum une cible de choix pour l'étude de la problématique de l'eau et donc de la vie sur la planète Mars. En 1998, la sonde Mars Global Surveyor a mis en évidence une forte concentration d'hématite, un oxyde de fer qui sur Terre se forme la plupart du temps en présence d'eau.
	Panorama incomplet du site d'atterrissage d'Opportunity sur Meridiani Planum Crédits NASA / JPL / Cornell
27.01.04	Opportunity a atterri dans un cratère
	Opportunity, le second rover de la mission MER s'est posé à l'intérieur d'un petit cratère d'impact d'une vingtaine de mètres de diamètre, sur Meridiani Planum. Il se situe à moins d'un km d'un autre cratère d'environ 150 m de diamètre, photographié semble t'il par la caméra de descente Dimes d'Opportunity lors de la phase finale d'atterrissage. Cette situation ne pouvait pas mieux combler les scientifiques qui trouvent là une occasion unique et exceptionnelle d'étudier le passé de la planète rouge dans d'excellentes conditions sans être obligés de creuser la surface de Mars en quelque sorte. Le fait de disposer d'instruments à l'intérieur du cratère va également renseigner les scientifiques sur la composition du bolide à l'origine de sa formation, très tôt dans l'histoire du Système Solaire. Le programme d'Opportunity se dessine. Dans un premier temps il sera cantonné à l'étude des abords immédiats de la plate-forme d'atterrissage avant d'être dirigé vers l'affleurement rocheux, que l'on distingue sur les premiers cliches du rover, et s'attarder longuement sur son étude. Ce type de roche est d'un grand intérêt scientifique car il s'agit d'une roche locale, c'est-à-dire qu'elle ne vient pas d'ailleurs. Ensuite, Opportunity devrait s'extraire du cratère et rejoindre son voisin qui apparaît également comme une cible de choix. Son exploration, puis son étude vont permettre d'accéder à des couches encore plus profondes et renseigner les scientifiques sur le passé lointain de la planète rouge. A suivre donc…
top	Ce cliché de la caméra Dime montre le cratère de 150 m que l'on suppose à moins d'1 km d'Opportunity. Ce cliché a été pris depuis une altitude de 1404 m. Les flancs du cratère à l'intérieur duquel a atterri Opportunity présentent d'intéressants affleurements rocheux. L'intérieur du cratère qui entoure Opportunity dans Meridiani planum est visible sur cette image couleur prise par la caméra panoramique du rover. Il s'agit de la zone d'atterrissage la plus sombre jamais visitée in situ par un vaisseau spatial. Les remparts du cratère les plus proches sont visibles à approximativement 10 mètres d'Opportunity, qui se trouve exactement au centre de la formation puisque son diamètre est estimé à 20 mètres. Les scientifiques sont intrigués par les effleurements de rocher dispersés un peu partout au fond du cratère, ainsi que par le sol qui paraît formé de grains grisâtres grossiers et plus fins de couleur rougeâtre. Cette photo en fausse couleurs a été obtenue par combinaison des données en infrarouge, vert et bleu obtenues par la PanCam le premier jour de sa présence sur Mars. Crédits NASA / JPL
26.01.04	Opportunity, premières analyses
top	Les premières informations transmises par Opportunity et relayées par la sonde américaine Mars Odyssey rassurent le JPL. Elles indiquent que le rover s'est correctement posé sur Meridiani Planum. Il a toutefois du s'aider de ses pétales métalliques pour trouver son aplomb. Ses airbags se sont dégonflés sans difficulté et leur enveloppe ne gênera pas la descente du rover de sa plate-forme d'atterrissage. Enfin, la première analyse visuelle des images du site d'atterrissage de Meridiani Planum révèle un paysage bien étrange, en tout cas jamais vu sur Mars et qui étonne déjà les scientifiques de la NASA. La première cible du rover pourrait bien être cet affleurement rocheux qui se situe près d'Opportunity. Ce type de roche est d'un grand intérêt scientifique car il s'agit d'une roche locale, c'est-à-dire qu'elle ne vient pas d'ailleurs. Son analyse va fournir des indices extrêmement importants et permettre aux scientifiques d'en savoir un peu plus sur l'histoire de la formation de la planète. Notez également les nombreuses traces laissées par les airbags qui ont en quelque sorte dégagé le sol de la première couche de poussière. Première image en fausses couleurs du site d'atterrissage d'Opportunity de Meridiani Planum Crédits NASA / JPL
25.01.04	De bonnes nouvelles d'Opportunity et de Spirit ! (maj de 8h30)
top	Opportunity Opportunity s'est posé à la surface de Mars sur, Meridiani Planum ce dimanche 25 janvier à 5h06 TU à 24 km de son point de chute initial. Le rover s'est posé sur le côté et utilise ses pétales métalliques pour trouver son aplomb. Cette situation n'a rien d'exceptionnel et ne présente aucune gravité pour Opportunity. Elle avait été envisagée par les ingénieurs du JPL au moment de la conception de la mission. La sonde de la NASA Mars Odyssey doit survoler la zone d'atterrissage d'Opportunity vers 09h45 et relayer vers la Terre les premières données du rover dont la première image de son site d'atterrissage. Spirit Les responsables de la mission de Spirit sont confiants dans leur capacité à réparer le rover qui ne fonctionne pas normalement depuis mercredi 21 janvier. Ils ont détecté le problème l'affectant et déjà rencontré sur d'autres missions spatiales, notamment avec la sonde Galileo. Le problème s'est déclaré au niveau de la mémoire flash du rover. Quand les ingénieurs du JPL ont commandé à l'ordinateur de bord d'utiliser sa mémoire RAM au lieu de sa mémoire Flash (ROM), Spirit s'est mis en position de sécurité. D'ici quelques jours Spirit devrait fonctionner normalement et poursuivre sa mission sans aucune incidence particulière. Rappelons que le rover Sojourner de la mission Mars Pathfinder (1997) à plusieurs reprises avait cessé ses communications avec la Terre avant de les reprendre.
25.01.04	Meridiani Planum, le site d'atterrissage d'Opportunity
	Opportunity, le second rover de la mission MER de la NASA doit se poser dimanche 25 janvier 2004 près de l'équateur, sur Meridiani Planum une plaine désertique au relief peu prononcé, à l'opposé du site d'atterrissage de Spirit. Le site choisi par la NASA présente des caractéristiques intéressantes qui font de Meridiani Planum une cible de choix pour l'étude de la problématique de l'eau et donc de la vie sur la planète Mars. En 1998, la sonde Mars Global Surveyor a mis en évidence une forte concentration d'hématite, un oxyde de fer qui sur Terre se forme la plupart du temps en présence d'eau. Aujourd'hui, cette plaine apparaît comme un paysage morne, désolé et des plus secs. Les scientifiques se demandent commet cet élément a pu se retrouver ici en si grande quantité. Bien que plusieurs hypothèses expliquent sa présence, aucune ne semble totalement convaincante. A charge d'Opportunity de recueillir suffisamment d'indices capables d'expliquer l'histoire de cette couche d'hématite. Note En raison du relief et de la relative platitude de Meridiani Planum, l'atterrissage d'Opportunity s'avère moins risqué que celui de Spirit qui s'est posé à l'intérieur du cratère d'impact Gusev, un site plus accidenté.
top	Meridiani Planum et l'élipse (rouge) où doit se poserOpportunity Crédits NASA / JPL
25.01.04	Premières images d'Opportunity
	Ces premières images ont été acquises par les caméras de contrôle et la Pancam d'Opportunity et semblent indiquer que le rover s'est correctement posé à la surface de Mars, airbags rétractés. Elles montrent déjà des détails intéressants de la surface du site d'atterrissage. Ces images sont également accessibles depuis le site de la mission Mer de la NASA
top	Crédits NASA / JPL
21.01.04	Spirit analyse Adirondack
	Spirit a commencé l'analyse d'Adirondack, une pierre située à proximité de la plate-forme d'atterrissage de la taille d'un ballon de football. Adirondack doit être examiné par trois instruments installés à l'extrémité du bras robotique du rover. Il s'agit de la caméra couplée à un microscope et des spectromètres Mössbauer et APXS qui devraient nous renseigner sur les différents éléments minéralogiques qui composent Adirondack.
top	Crédits NASA / JPL
20.01.04	"Adirondack", la première cible de Spirit
	La première pierre qui sera étudiée par Spirit a été nommée "Adirondack" par les scientifiques en souvenir des Monts Adirondack du comté de New York. Cette pierre se trouve approximativement à 3 mètres de la plate-forme d'atterrissage (Columbia Memorial Station) . Ce rocher a été sélectionné car sa surface est exempte de poussière, et présente les conditions idéales pour un prélèvement abrasif par le broyeur (RAT - Rock Abrasion Tool). Les surfaces propres facilitent aussi l'examen de la couche externe d'un échantillon. Initialement, les scientifiques avaient sélectionné comme première cible les deux rochers "Sashimi" et "Sushi". Ils ont ensuite changé d'avis, parce que leur surface rugueuse et poussiéreuse conviennent mal au broyeur équipant le bras articulé de Spirit. La poussière peut aussi altérer les observations de surface de l'échantillon.
top	"Adirondack" "Sashimi" et "Sushi" Crédits NASA / JPL / Cornell
17.01.04	Spirit, première image microscopique d'une autre planète
	Quelques heures après avoir descendu de la plate-forme d'atterrissage, le rover Spirit a pris les premières images du sol martien avec la caméra microscopique, une caméra couplée à un microscope, montée sur le bras robotisé de Spirit. C'est aussi la toute la première fois que l'on obtient une image microscopique de la surface d'une autre planète, capable de montrer des détails aussi fins que des cheveux, à savoir les fines particules et autres éléments qui composent le sol. Ce week-end, le rover utilisera pour la première fois son spectromètre Mössbauer, un instrument qui permet d'identifier et de connaître l'abondance des minéraux ferreux dans les roches et son spectromètre X de particules alpha, capable d'analyser les particules Alpha et le rayonnement X émis par les roches et de renseigner les scientifiques sur les différents éléments minéralogiques les composant. Note La semaine prochaine, Spirit sera mis en veille afin de permettre au JPL de suivre les dernières phases de vol d'Opportunity, le second rover de la mission MER, avant son atterrissage prévu le 25 janvier 2004 dans la région Meridiani Planum, une zone d'accumulation d'oxyde de fer située par deux degrés sud de l'équateur le 25 janvier 2004.
Home page	Le bras télescopique de Spirit qui supporte les 2 spectromètres et la caméra microscopique Image prise par la Pancam de la zone observée par la caméra microscopique Première image microscopique d'une autre planète Crédits NASA / JPL
16.01.04	Spirit a quitté son engin porteur
	12 sols (jour martien) après son atterrissage à la surface de Mars, à l'intérieur du cratère d'impact Gusev, Spirit s'est enfin éloigné d'1 mètre de son engin porteur ou plate-forme d'atterrissage. Après les vérifications d'usage de ses systèmes et instruments scientifiques, le rover de la NASA pourra entamer sa mission d'exploration et d'étude de son site d'atterrissage. Cette image prise par la caméra de contrôle arrière de Spirit montre la partie postérieure du robot et la plate-forme d'atterrissage. Remarquez les traces des six roues que Spirit a laissées pour la première fois dans le sol martien.
top	Crédits NASA / JPL
15.01.04	Premiers tours de roue pour Spirit aujourd'hui
top	Spirit doit effectuer aujourd'hui ses premiers tours de roues sur le sol martien. Sa première cible sera un cratère de 250 mètres de diamètre dont les remparts se profilent à 200 mètres de l'atterrisseur, qui est considéré par les scientifiques comme "une fenêtre sur le sous-sol de Mars". En chemin, il examinera et analysera aussi les matériaux qui ont été éjectés lors de sa formation. Sur cette image prise par la caméra de navigation, Spirit a effectué une rotation de 95 degrés sur les 115 degrés prévus. Crédits NASA / JPL Voici la vue depuis Spirit après avoir effectué une rotation de 115 degrés pour faire face au nord-ouest, direction vers laquelle il roulera après avoir quitté le lander. Crédits NASA / JPL
12.01.04	Des paysages mornes et plats jonchés de pierres et roches de toutes tailles
	Les sites d'atterrissage des missions martiennes de la NASA qui ont réussi à se poser à la surface de la planète rouge se ressemblent tous. Ils sont mornes, plats et aucune variation topographique substantielle n'attise notre regard. Jonchés de pierres et roches de toutes tailles, ils font penser à certains déserts qui recouvrent la Terre. L'image 1 est en fait une mosaïque de clichés pris par la PanCam de Spirit. Elle montre une partie du site d'atterrissage du rover, dans le cratère d'impact Gusev où seules la dépression Sleepy Hollow (au premier plan) et une crête distante de 7 à 8 huit kilomètres (à l'horizon) apparaissent à l'image où se dégagent des pierres et autres roches. Ce terrain est très ressemblant à celui des sites d'atterrissage de Viking 1 & 2. Viking 1 (image 2) s'est posé sur Mars en juillet 1976 dans la région de Chryse Planitia. Sa première image montrait déjà un terrain rougeâtre et jonché de cailloux de toutes tailles, érodés et façonnés par les éléments climatiques de la planète. Quand à Viking 2 (image 2), il s'est posé en septembre 1976 dans la région de Utopia Planitia, un site identique à celui de Viking 1 distant de plus de 600 kilomètres. Enfin, Mars Pathfinder s'est posé en aval d'Ares Vallis, un des plus longs chenaux de la planète en juillet 1997. Son terrain d'atterrissage est également jonché de pierres et roches mais en plus grand nombre (image 4).
top	Spirit (image 1) Crédits NASA / JPL Viking 1(image 2) Crédits NASA / JPL Viking 2 (image 3) Crédits NASA / JPL Mars Pathfinder (image 4) Crédits NASA / JPL
10.01.04	Spirit, premières mesures de températures
top	Cette image montre le paysage martien observé à travers le spectromètre mini thermique de Spirit, un instrument capable de détecter l'émission infrarouge, ou calorique, produite par les objets. Ces premières mesures, montrent des écarts de l'ordre de 20 degrés Celsius entre les rochers, plus froids, et les matières constituées de fines particules, plus chaudes, quand le Soleil est levé sur Mars. Les cercles colorés différemment indiquent la gradation des températures, rouge pour température plus élevée, bleu pour le froid. Des groupes de rochers frais apparaissent sur la gauche, et une dépression plus chaude, poussiéreuse, semblable à Sleepy Hollow, est visible en haut à droite. Les scientifiques et les ingénieurs vont utiliser ces données pour déterminer les zones les plus intéressantes et tracer la route que devra parcourir le rover dès qu'il pourra quitter sa base. Note Les données du spectromètre mini thermique sont ici superposées à une image prise par la caméra panoramique (Pancam) de Spirit. Crédits NASA / JPL
09.01.04	Spirit, premières constatations scientifiques du site d'atterrissage
top	D'un point de vue strictement scientifique, les premières images transmises par le rover Spirit de son site d'atterrissage, à l'intérieur du cratère d'impact Gusev, laissent perplexes les chercheurs. En le faisant atterrir à l'intérieur du cratère, la NASA visait un site jadis occupé par un lac, alimenté par les flots d'une vallée fluviale. C'est du moins ce que sous-entendent les images de Gusev acquises par la sonde Mars Global Surveyor, en orbite autour de la planète rouge depuis 1997. Or, ce qui frappe le plus, c'est le nombre important de pierres et de roches qui jonchent le sol. Un lit de lac est généralement plat, formé de sédiments à grains très fins, mais ce n'est pas cela qui apparaît sur les images transmises par le rover. S'il s'agit bien de tels sédiments, ils ont été broyés par les impacts et les rochers ont été amenés, ce qui parait peu probable. L'analyse de ces pierres par Spirit apportera une explication sur l'origine de la formation et la véritable nature de ce terrain.
07.01.04	Premières images couleurs du site d'atterrissage de Spirit
	La NASA a rendues publiques les premières images acquises par la caméra panoramique, la PanCam, de Spirit. Elles montrent essentiellement des plans grand angle des abords immédiats du rover. Note La puce électronique qui permet aux caméras de navigation et panoramique de convertir la lumière en flux électronique et en images est de conception québécoise. Cliquez ici pour lire les commentaires
top	Crédits NASA / JPL
06.01.04	Spirit : Premières images en couleur de la PanCam
top	Après nous avoir ébloui par l'impressionnante qualité des vues en noir et blanc réalisées de l'environnement martien où il s'est posé, le rover américain Spirit a pris hier les premières photographies en couleur et haute résolution, qui promettent d'être sans commune mesure avec tout ce qui a été obtenu depuis la planète Mars à ce jour. Mais un peu de patience s'impose… Les journées sont tout aussi courtes sur Mars que sur Terre (en fait quelques minutes de plus), et la sonde ne peut communiquer qu'en plein jour, lorsque ses panneaux solaires sont éclairés. Encore faut-il que la Terre soit en vue et suffisamment haut dans le ciel, faute de quoi, pas de liaison possible sinon par l'intermédiaire d'un satellite-relais tel Mars Odyssey. Spirit a maintenant entamé sa deuxième nuit de sommeil, et doit se réactiver ce 6 janvier à 00h10 TU, puis devrait commencer à émettre ses photographies vers la Terre aux environs de 08h30 locales, toutes les conditions étant réunies. Un peu de traitement informatique, et les premiers panoramas couleur haute résolution en provenance du cratère Gusev, en qualité IMAX, devraient nous apparaître. En tout, Spirit doit prendre un total de 75 images sur 360°, chacune étant prise cinq fois avec un filtre différent afin de reconstituer les couleurs fidèles de l'original. Ce qui représente en réalité dix images par vue, celles-ci étant stéréoscopiques. Le "poids" de chaque image étant d'environ 100 mégas, la transmission totale devrait prendre environ une semaine, selon le JPL. Lundi, la Nasa a présenté une nouvelle vue panoramique traitée en trois dimensions, en fait un anaglyphe des images prises par les deux objectifs de la caméra stéréo de Spirit. Visible au moyen de lunettes équipées de filtres rouge et vert, elle montre nettement le relief de la région, où apparaît entre autres une vaste dépression baptisée "Sleepy Hollow" (creux ensommeillé), en référence au manque de sommeil de l'équipe du JPL, contrainte de fonctionner à l'heure martienne, en mettant à rude épreuve l'horloge biologique des chercheurs… et de leurs familles. Enfin hier, l'antenne à haut gain de Spirit a également été déployée, ce qui permettra à la sonde de désormais communiquer au taux de 128.000 bits/s, au lieu des 11.000 bits/s actuels. + d'info sur la PanCam
04.01.04	Base Gusev, Spirit s'est posé à 4h35m17s (TU)
	Le rover Spirit photographié par la caméra de navigation Navcam, quelques instants après son atterrissage à l'intérieur du cratère d'impact Gusev. On remarque nettement les panneaux solaires en cours de déploiement et les pétales métalliques, utilisées pour protéger le rover et lui permettre de s'extraire de l'engin porteur. Enfin, les airbags sont clairement visibles. En cours de dégonflement au moment du cliché, ils ont été utilisés pour protéger le Spirit de l'impact contre la surface de la planète et des multiples rebonds précédant son immobilisation.
top	... à 1690 m du sol à 1985 m du sol Zone d'atterrissage de Spirit (image Mars Global Surveyor) Images prises par la caméra de descente Dimes de Spirit, quelques minutes avant son atterrissage Crédits images NASA / JPL
04.01.04	Les premières images de Spirit
	Ces premières images confirment l'analyse des données reçues par le JPL. Le rover s'est correctement posé, puis a rétracté ses airbags de façon à lui permettre de se déplacer sans gêne. Spirit a également déployé ses panneaux solaires. Toutefois, la NASA indique que ces derniers ne fournissent que 83 % de l'énergie prévue. Cependant, cette anomalie n'est pas de nature à compromettre la suite des opérations. Une enquête est en cours. L'analyse des premiers clichés révèle un terrain parsemé de roches et rochers de toute tailles qui vont ravir les scientifiques tant leur analyse s'annonce passionnante. Seul petit bémol, ce terrain peut être un frein, voire rendre plus difficile que prévu le déplacement du rover.
top	Premier panorama complet et détaillé du site d'atterrissage de Spirit
04.01.04	Succès de l'atterrissage de Spirit (mise à jour de 9h00)
	Comme prévu, Spirit, le premier des deux rovers de la mission MER de la NASA, s'est posé à la surface de la planète Mars à 4h35 TU. Tout au long de la phase de son atterrissage, le rover a envoyé à la Terre des données des différentes étapes de sa descente dans l'atmosphère martienne. Quelques instants après s'être posé à l'intérieur du cratère Gusev, Spirit a envoyé un puissant signal, capté par un radiotélescope du réseau de surveillance de l'espace lointain de la NASA (Deep Space Network), confirmant le bon état général du rover après sa descente somme toute mouvementée. Rappelons que Spirit est entré dans l'atmosphère de la planète rouge à la vitesse de 20.000 km/h. L'ensemble de ses opérations s'est déroulé de façon nominale. Selon les responsables de la mission, Spirit ne pouvait pas mieux atterrir. Sa mission scientifique de Spirit, dont l'objectif principal est l'étude du passé climatique de la planète et la problématique de l'eau et donc de la vie, peut donc débuter dans d'excellentes conditions.
top	04h29m20 (TU) Ok 04h35m11 (TU) Ok 04h35m14 (TU) Ok 04h35m17 (TU) Ok 05h34 (TU) Ok
03.01.04	Le cratère d'impact Gusev, le site d'atterrissage de Spirit
top	Si tout va bien, Spirit, le premier des deux rovers de la mission MER de la NASA doit se poser dimanche 4 janvier à l'intérieur du cratère d'impact Gusev. D'un diamètre d'environ 165 km, ce cratère a probablement été formé il y a trois à quatre milliards d'années quand un astéroïde géant s'est écrasé au sud de l'équateur de Mars. Vu du ciel martien, par les instruments des sondes en orbite, Gusev révèle de nombreux indices qui laissent à penser que dans un passé lointain il a été occupé par un lac, alimenté par les flots d'une vallée fluviale de près de 900 km de long. Il s'avère être une cible de choix pour la mission Spirit dont l'objectif principal est le passé climatique de la planète et la problématique de l'eau et donc de la vie. Rappelons que l'eau, sous sa forme liquide, est indispensable à l'apparition de la vie telle que nousla connaissons et que cet habitat lui offre les conditions les plus propices à son évolution. Les scientifiques s'attendent à trouver à l'intérieur du cratère une couche de sédiments d'une épaisseur de plus de 900 mètres formée par le dépôt des flots en mouvement et recouvert de poussière et de sable amené par les vents tout au long des deux dernières milliards d'années. Spirit peut découvrir des évaporites - des résidus minéraux provenant de l'évaporation de l'eau - tels le sel et le gypse qui sont familiers sur Terre. Les composantes du sel, chlorure et sodium, se trouvent dissous séparément dans l'eau de mer, mais lors de l'évaporation de cette eau, le sodium et le chlorure se recombinent pour former des cristaux de halite, ou sel gemme. Toutefois, les scientifiques de la NASA n'excluent pas également que le cratère d'impact Gusev ait pu être façonné par de la lave en fusion, de la glace et érodé par les vents martiens. A ne pas en douter, les observations de Spirit seront à même d'apporter les réponses à ces questions. Crédits image NASA / JPL / Malin Space Science Systems
08.07.03	Lancement réussi d'Opportunity
	Après plusieurs reports successifs en raison de conditions météorologiques défavorables au-dessus du Centre spatial Kennedy et de problèmes techniques, la fusée Delta II de Boeing a parfaitement accompli sa mission en décollant de son pas de tir mardi 8 juillet à 03h18 TU et en éjectant Opportunity sur une orbite planétaire. Le rover doit rejoindre Mars le 25 janvier 2004. Opportunity est le second rover de la mission Mars exploration rover (MER) de la NASA. Spirit, le premier rover a été lancé le 10 juin 2003 et doit rejoindre la surface de Mars le 4 janvier 2004. Note La mission MER de la NASA repose sur l'utilisation de deux rovers qui évolueront sur deux sites d'atterrissage différents. Baptisés Spirit et Opportunity, les rovers sont identiques et ont été conçus pour une mission de géologie dont l'objectif principal est le décryptage du passé climatique de la planète Mars, avec en toile de fond la problématique de l'eau. Ils opéreront au moins trois mois à la surface de Mars et pourront parcourir jusqu'à 2 km autour du site d'atterrissage en s'affranchissant de façon autonome de tous les obstacles se présentant devant eux.. Spirit (MER A) se posera dans le cratère Gusev, par 15 degrés sud de l'équateur de Mars alors que Opportunity (MER B) visera Meridiani Planum, une zone d'accumulation d'oxyde de fer située par deux degrés sud de l'équateur. Les deux sites d'atterrissage ont été choisis notamment pour des questions d'ensoleillement. Les ingénieurs de la NASA savent déjà que l'atterrissage de Spirit sera risqué en raison des caractéristiques propres au cratère Gusev, mais en contrepartie, les reliefs rendront le site plus intéressant géologiquement parlant qu'une plaine morne et désolée. Le relief du second site est peu prononcé histoire de donner le maximum de chances au rover d'atterrir en parfait état.
11.06.03	Lancement réussi de Spirit (MER-A)
	Après deux reports successifs en raison de conditions météorologiques défavorables au-dessus du Centre spatial Kennedy, la fusée Delta II de Boeing a parfaitement accompli sa mission en décollant de son pas de tir mardi 10 juin à 17h58 TU et en éjectant le rover Spirit sur une orbite planétaire. Le rover martien s'est élancé à la poursuite de Mars qu'il doit rejoindre à la fin de l'année avant de se poser à sa surface le 4 janvier 2004. Bien que deux sondes évoluent en orbite autour de Mars, ces deux rovers marquent le grand retour de la NASA à la surface de Mars depuis 1997 et la formidable aventure Pathfinder et Sojourner et l'échec de Mars Polar Lander en 1999. Note La mission MER de la NASA repose sur l'utilisation de deux rovers qui évolueront sur deux sites d'atterrissage différents. Baptisés Spirit et Opportunity, les rovers sont identiques et ont été conçus pour une mission de géologie dont l'objectif principal est le décryptage du passé climatique de la planète Mars, avec en toile de fond la problématique de l'eau. Ils opéreront au moins trois mois à la surface de Mars et pourront parcourir jusqu'à 2 km autour du site d'atterrissage en s'affranchissant de façon autonome de tous les obstacles se présentant devant eux. Le lancement du second rover, appelé Opportunity, est prévu le 25 juin, pour une arrivée le 25 janvier 2004. Spirit (MER A) se posera dans le cratère Gusev, par 15 degrés sud de l'équateur de Mars alors que Opportunity (MER B) visera Meridiani Planum, une zone d'accumulation d'oxyde de fer située par deux degrés sud de l'équateur. Son arrivée est prévue le 25 janvier 2004. les deux sites d'atterrissage ont été choisis notamment pour des questions d'ensoleillement. Les ingénieurs de la NASA savent déjà que l'atterrissage de Spirit sera risqué en raison des caractéristiques propres au cratère Gusev, mais en contrepartie, les reliefs rendront le site plus intéressant géologiquement parlant qu'une plaine morne et désolée. Le relief du second site est peu prononcé histoire de donner le maximum de chance au rover d'atterrir en parfait état.
	Décollage de la fusée Delta II et de son passager Spirit mardi 10 juin à 17h58 TU Crédit NASA
13.04.03	Mars Exploration Rovers
	La NASA vient de choisir les deux sites où se poseront les deux rovers de la mission MER (mission d'exploration martienne). Bien que deux sondes évoluent en orbite autour de Mars, ces deux rovers, attendus en janvier 2004, marquent le grand retour de la NASA à la surface de Mars depuis 1997 et la formidable aventure Pathfinder et Sojourner et l'échec de Mars Polar Lander en 1999. Les deux rovers sont identiques et opéreront au moins trois mois à la surface de Mars et pourront parcourir jusqu'à 2 km autour du site d'atterrissage en s'affranchissant de façon autonome de tous les obstacles se présentant devant eux. Le premier engin, qui sera lancé le 30 mai, devra se poser le 4 janvier 2004 dans le cratère Gusev, à 15 degrés Sud de l'équateur de Mars. Le second rover quittera la Terre le 25 juin et se posera le 25 janvier 2004 dans Meridiani Planum, une zone renfermant une forte concentration d'oxyde de fer située à 2 degrés Sud de l'équateur. Les deux lancements seront assurés par des fusées Delta II. A l'instar de Mars Pathfinder en 1997, les deux rovers seront freinés dans l'atmosphère martienne par un système de parachutes puis un dispositif d'airbags gonflables qui se déploieront autour des engins pour amortir le choc avec la surface de la Planète rouge. Leur durée de fonctionnement sur Mars devrait être de trois mois. Les instruments scientifiques Panoramic Camera (Pancam) Le système Pancam se compose de deux caméras HD et d'une caméra de navigation. La résolution des caméras de Pancam est trois fois supérieure à celle de Pathfinder. Microscopic Imager (MI) L'imageur renverra à la Terre des images microscopiques des roches que les rovers analyseront. Ce sera la première fois dans l'histoire de l'exploration de Mars que des analyses microscopiques seront réalisées sur place. Miniature Thermal Emission Spectrometer (Mini-TES) Il s'agit d'un spectromètre infrarouge d'émissions thermiques qui fournira des informations sur l'atmosphère et la minéralogie des roches et sol du site d'atterrissage. Alpha Particle X-Ray Spectrometer (APXS) Le spectromètre APXS analysera les particules Alpha et le rayonnement X émis par les roches et renseignera les scientifiques sur les différents éléments minéralogiques les composant. Mössbauer Spectrometer (MB) Ce spectromètre permettra de connaître l'abondance des minéraux de fer dans les roches et mesurera les différents états de ces minéraux. Rock Abrasion Tool (RAT) Il s'agit d'une petite meule qui, fixée sur un bras robotique à l'avant des rovers, permettra de balayer la roche de ses poussières afin que les instruments puissent analyser la roche et non la surface de poussière comme cela avait été le cas pour le rover Sojourner qui n'était pas équipé de ce système astucieux. Magnet Arrays Les particules de poussière qui recouvrent la surface de Mars semblent être des indices intéressants de l'histoire de la planète. Des aimants captureront ces particules car ils ont tendance à 'virevolter'. La Pancam les observera alors que le spectromètre APXS les analysera.
	Les rovers MER, ici en salle blanche du Centre spatial Kennedy, sont préparés par les ingénieurs de la NASA en vu de leur intégration prochaine aux fusées Delta qui les enverront sur Mars. Crédit NASA
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