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Qui n'a jamais rêvé de voir à quoi ressemblent une éruption volcanique,
une tempête de poussière ou l'évolution de la calotte glacière vues
depuis l'espace ?
L' (ESA) a créé une couche spéciale de données
accessibles dans , permettant au plus grand nombre de visualiser plus de
130 nouvelles photos satellite de l'ESA, parmi lesquelles des sites
naturels et des ouvrages créés par la main de l'homme.
Pour accéder aux nouvelles images, il suffit de cocher la case "
Contenu proposé " dans le menu " Infos pratiques " dela barre latérale
de Google Earth et de cliquer sur l'icône ESA.
Vous pouvez alors vous envoler pour un voyage autour de la Terre,
explorer les images détaillées de sites étonnants et découvrir les
changements majeurs subis par l'environnement. Des informations
pertinentes, des faits et chiffres, ainsi que des explications et
des théories scientifiques, apparaîtront sous les images. : " Nous
sommes ravis que l'Agence spatiale européenne utilise Google Earth
pour mettre à disposition du public des images d'une telle qualité,
aussi riches en informations passionnantes sur notre planète ",
déclare John Hanke, directeur de Google Earth. " Cette collaboration
marque un pas important vers l'accès des personnes du monde entier
à une meilleure compréhension de leur environnement ".
" L'intégration des images de l'ESA dans Google Earth représente
une magnifique occasion d'éveiller la conscience et l'intérêt du
public à l'égard des technologies spatiales, notamment des technologies
liées à l'observation de la Terre et à la protection de l'environnement
", estime Volker Liebig, directeur des programmes d'observation
de la Terre de l'ESA, " L'imagerie choisie permet aux utilisateurs
de Google Earth d'explorer la Terre depuis le ciel en bénéficiant
d'une nouvelle perspective et de mieux apprécier leur planète en
découvrant ses splendeurs et ses points vulnérables. "
Les images de la collection ont été réalisées par le satellite
de l'ESA (le plus gros satellite environnemental jamais construit)
et les satellites ERS et Proba. Lancé en 2002, Envisat utilise trois
instruments pour l'acquisition des données : ASAR, un radar à synthèse
d'ouverture de pointe ; MERIS, un spectromètre imageur à résolution
moyenne ; et AATSR, un radiomètre à balayage conique le long de
la trace.
ASAR utilise les signaux radar pour cartographier les sols, le profil
des vagues et les glaces marines ou terrestres, pour surveiller
l'occupation des sols et les types de végétation, et pour mesurer
certaines propriétés de la surface. MERIS capte des images de la
surface de la planète et des nuages en plein soleil, en couvrant
la partie visible et une portion de la partie infrarouge du spectre.
AATSR balaie la surface du sol et des océans de façon à mesurer
la température de la mer, il détecte les " zones chaudes " des incendies
de forêt et cartographie l'étendue de la végétation dans différentes
régions.
Les données recueillies par ces instruments jouent un rôle crucial
pour aider les scientifiques, les gouvernements et les autres organismes
impliqués à comprendre les causes et les conséquences des changements
environnementaux - y compris à détecter des phénomènes comme El
Niño, percer les mystères du réchauffement de la planète, surveiller
la déforestation et la pollution et acquérir des connaissances fondamentales
sur la hausse du niveau des océans.
Depuis septembre, Google Earth a introduit l'option " Contenu proposé
" pour permettre aux fournisseurs de données, tels que l'ESA, de
présenter leurs contenus, allant des sites les plus célèbres à des
informations scientifiques. Parmi les autres partenaires accessibles
dans ce menu " Contenu proposé "on trouve ainsi :
- Le programme des Nations Unies pour l'environnement - Le PNUE
propose dans Google Earth des images successives prises par des
satellites de 100 sites de la planète où la dégradation environnementale
est particulièrement avancée. Ces vues - datées - illustrent aussi
bien la déforestation de l'Amazonie, les conséquences des feux de
forêt dévastateurs en Afrique sub-saharienne que l'assèchement de
la mer d'Aral en Asie centrale. Cette présentation des sites " avant
et après " au cours des 30 dernières années offre aux utilisateurs
un outil en ligne de sensibilisation aux crises environnementales
dans le monde entier.
- Un tour du monde avec Discovery Networks - par l'intermédiaire
de Google Earth, les passionnés de voyages peuvent faire un tour
du monde virtuel avec Discovery Networks et visiter les principaux
sites d'intérêt, les villes et les merveilles naturelles de la planète.
Des vidéos en streaming présentent l'histoire et l'importance des
lieux parcourus, de parcs nationaux, de villes américaines et européennes
et de sites africains. Elles permettent par exemple aux utilisateurs
de faire connaissance avec les merveilles de la tombe du pharaon
Toutankhamon dans la Vallée des Rois ou l'histoire de la porte du
sanctuaire d'Itsukushima au Japon.
- L'institut Jane Goodall- Les utilisateurs peuvent rendre visite
à Fifi et à d'autres chimpanzés protégés dans le site naturel de
Gombe et de suivre jour après jour leurs exploits avec le " geo-blog
" de l'institut Jane Goodall dans Google Earth. Actualisé quotidiennement,
ce " geo-blog " apporte témoignage du travail de l'institut Jane
Goodall, illustrant ses recherches sur les chimpanzés et les effets
de la déforestation en Afrique.
© Agence spatiale européenne
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