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Pour répondre aux objectifs en matière de retour d'échantillons martiens et d'exploration humaine du Système Solaire qu'elle s'est fixée, l'Agence spatiale européenne mène des activités de Recherche et de Développement technologiques qui vont dans ce sens.
Ces études sont conduites dans le cadre du de façon à détailler les objectifs, vérifier
la faisabilité, évaluer le risque et établir l'enveloppe budgétaire.
Concernant les 2 sujets que nous abordons dans cet article, il faut savoir qu'aucune mission de ce type n'est en cours de développement. La session du Conseil qui vient de se tenir aux Pays-Bas à bien évoqué ces 2 dossiers sans qu'aucune décision importante n'ait été prise.
Cependant, l'ESA ne reste pas les bras croisés. Que ce soit pour retourner sur Terre des échantillons martiens ou se poser sur la Lune en sécurité, les capacités européennes sont toutes théoriques. D'où la nécessiter de préparer des missions intermédiaires qui valideront les choix technologiques et les profils de missions retenus en ligne avec ces objectifs. L'Agence planche donc sur des concepts exploratoires qui abordent ces questions. Noms de code : Moon Next et Mars Next.
MoonNext
MoonNext prévoit une démonstration d'un atterrissage de précision, avec évitement d'obstacle, une phase que l'Europe n'a jamais mise en œuvre et grandement nécessaire pour l'exploration spatiale. L'autre objectif est de caractériser l'environnement lunaire du pole sud, en atterrissant sur un Pic de lumière éternel, site présélectionné pour être le lieu de la future base habitée, préparant ainsi le retour des hommes sur la Lune.
MarsNext
Dans la perspective d'une mission de retour d'échantillons martiens qui se fera en coopération avec la NASA entre 2020 et 2030, l'ESA a identifié ses besoins portant sur le rendez-vous et la capture en orbite, l'aérofreinage, la collecte d'échantillons, les robots à haute mobilité et des démonstrations d'atterrissage avec impact.
MarsNext est une mission bien différente de MoonNext qui prévoit
un rendez-vous autonome autour de Mars. L'étude s'appuie sur l'héritage
ATV et la mission annulée de
du CNES qui prévoyait l''installation sur la surface de Mars d'un
réseau de stations géophysiques et météorologiques.
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