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Porteur de nombreuses technologies innovantes issues pour la plupart de R&T initiées par le CNES, le modèle de vol du premier des deux satellites Pléiades vient d’être livré au CNES ce jeudi 12 novembre, au Centre Spatial de Toulouse. Le satellite sera stocké en salle blanche chez Astrium en attendant son expédition en Guyane, pour un lancement sur Soyouz fin 2010.
Maître d’œuvre de l’ensemble du système Pléiades et notamment de la composante sol, le CNES a confié la réalisation des deux satellites à EADS Astrium (maître d’œuvre du satellite) et Thales Alénia Space (responsable de l’instrument).
Jusqu’alors, en matière d’observation de la Terre, les images obtenues par le système optique Spot-5 balayaient un champ géographique avec une résolution inférieure à 3 mètres. A partir de 2010, les satellites du système optique Pléiades fourniront des images de plus petite superficie, mais d’une résolution bien supérieure, soit 0,7 m.
La complémentarité des offres Spot et Pléiades permettra donc aux utilisateurs civils (cartographes, vulcanologues, géophysiciens, hydrologues, urbanistes etc.) et militaires d’accéder à une gamme d’images plus riche, et donc mieux adaptée à la variété de leurs besoins.
Le programme Pléiades a été développé dans le cadre d’une coopération avec l’Italie, offrant ainsi aux utilisateurs français un accès aux données du système d’observation radar Cosmo-Skymed en échange des données optiques du système Pléiades.
Les deux satellites du programme Pléiades seront mis successivement en orbite en 2010 et 2011.
Pléiades, un système très attendu
Des coopérations concernant Pléiades ont par ailleurs été développées entre la France et d’autres pays : la Suède, la Belgique, l’Autriche et l’Espagne. En échange de leur participation financière et technique, ces pays bénéficieront d’un accès privilégié aux images fournies par cette nouvelle génération de système optique, à l’instar de ce qui est actuellement en place pour la filière Spot.
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