Un article publié cette semaine dans la revue
Science nous éclaire sur les anomalies climatiques du millénaire passé et laisse à penser que l’on pourrait mieux comprendre comment le climat pourrait changer à l’avenir.
Les deux périodes les plus remarquables du climat de ce dernier millénaire, étudiées avec attention par les scientifiques désireux de comprendre comment le climat pourrait changer à l’avenir, ont résulté de changements de processus physiques à large échelle tels que El Niño, qui répondaient eux aussi à des variations dans le rayonnement solaire incident annoncent des chercheurs.
Les données sur le climat global de ces 1500 dernières années révèlent deux longs intervalles de température inhabituelle avant le réchauffement évident causé par l’homme du XXe siècle :
L'anomalie climatique médiévale plus chaude de environ l’an 950 à l’an 1250 et le Petit âge glaciaire entre environ l’an 1400 et l’an 1700.
On connaissait cependant peu de chose sur l’origine de ces événements. Michael Mann et ses collègues ont analysé les indices climatiques de ces époques comme par exemple les cernes des arbres, les carottes glaciaires, les coraux et les sédiments depuis l’an 500 et comparé l’évolution des températures de surface à travers le globe décrite par ces indices avec celle reconstruite par modélisation.
Leurs résultats montrent que des processus à grande échelle comme El Niño ou l’Oscillation Nord-Atlantique, influencés par le rayonnement solaire, peuvent expliquer la majeure partie des phénomènes climatiques observés.
Certains changements identifiés par les auteurs dans les données de terrain n’apparaissent pas dans les simulations de certains modèles climatiques dominants, ce qui suggère que du travail reste à faire pour les améliorer.
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