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Les firmes américaines et
ont dévoilé leur plan pour concevoir et construire le Véhicule d'exploration
avec équipage (CEV), le successeur attendu des navettes spatiales
d'ici 2010. les premières missions sont attendues en 2012. Il s'agira
de missions à destination de la Station spatiale internationale.
Puis en 2018, on assistera aux premières missions à destination
de la Lune.
Le projet de et
est en concurrence avec celui de qui s'est entourée d'une équipe d'industriels dont . Il répond aux cahiers des charges récemment
rendus publics par la NASA.
Les plans dévoilés par Northrop Grumman et Boeing montrent un engin
spatial conforme aux attentes de la NASA, c'est-à-dire développés
autour d'une architecture de type Apollo. Il est constitué d'un
module de service, d'un module d'équipage et d'un système de secours.
Comme nous vous l'annoncions en septembre, le CEV ne marquera pas
une rupture technologique très prononcée par rapport à la navette
spatiale. Le grand public y verra même un retour en arrière tout
simplement parce que le CEV reprend le concept des capsules Apollo
utilisées par la NASA lors des missions lunaires. Mais ne nous y
trompons pas, le CEV bénéficiera de 40 années de progrès dans tous
les domaines clés de la mise au point d'un vaisseau spatial. Ainsi,
depuis les premiers vaisseaux Apollo des années 60, les améliorations
attendues sont essentiellement structurelles. L'avionique, l'électronique
embarquée, les systèmes de gestion vie, et l'ensemble des sous-systèmes
marqueront une évolution certaine par rapport aux équipements utilisés
pour les Apollo.
Mais, ce ne sont pas les seules modifications. Par rapport aux vaisseaux
Apollo, le CEV apportera des améliorations significatives dans de
nombreux domaines. D'une part il sera plus vaste et capable de transporter
jusqu'à 6 personnes. Apollo étant limité à 3 personnes. Ce gain
de place ne s'est pas fait au détriment de la masse du vaisseau.
L'utilisation de nouvelles technologies ont permis de limiter au
minimum l'augmentation du poids du CEV par rapport à Apollo.
Le CEV emportera plus de carburant pour le retour lunaire qu'Apollo,
lui permettant de modifier son orbite plutôt que de compter sur
la Lune et laTerre pour se trouver en bonnes positions relatives.
Enfin, lors des missions lunaires, le lander lunaire débarquera
sur la Lune l'équipage au complet, le CEV restant inoccupé en orbite
pendant six mois. Au sol, depuis le module lunaire, l'équipage aura
le contrôle complet du module orbital. Ce profil de mission est
complètement différent de celui en vigueur lors des missions Apollo
qui prévoyait que seuls deux des trois astronautes descendaient
sur la Lune, le troisième étant cantonné en orbite dans le module
de commande jusqu'à la remontée de deux autres astronautes.
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