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Initié par la France, le programme Oural engage le
et l'agence spatiale russe
dans des projets communs de recherche sur les futurs lanceurs, qui
devraient succéder à Ariane 5 et au Soyouz à l'horizon 2020-2030.
Plus d'un an après le lancement du programme Oural, aucune décision
majeure n'a été prise sur l'après . On ne sait toujours pas si le lanceur qui lui succédera sera
dépensable, réutilisable ou partiellement réutilisable. A l'Agence
spatiale européenne on se veut attentiste tout comme au CNES soulignant
qu'une évolution possible du lanceur Ariane 5 est d'ores et déjà
prévue. En effet, si les conditions du marché le nécessitent, la
version 12 tonnes d'Ariane 5 (ECB) pourrait être mise en service
dès 2008. Il s'agit d'une Ariane 5 équipée d'un étage supérieur
cryotechnique réallumable grâce au moteur ,
en cours de développement.
Mais, les Russes semblent bien plus entreprenants et viennent d'annoncer
qu'ils verraient bien un lanceur réutilisable et fonctionnant à
base l'hydrogène et au méthane liquide remplacer, voire compléter
les familles Ariane 5 et Soyouz.
Ils n'ont pas non plus hésité à proposer une feuille de route de
cinq étapes sans mentionnez aucune date !
- phase de définition du lanceur ;
- construction d'un prototype ;
- mis au point d'un prototype du vaisseau spatial afin de valider
la technologie de protection thermique et réutilisable devant permettre
une rentrée atmosphérique depuis l'orbite terrestre ;
- construction d'un prototype de réservoir cryogénique destiné à
subir de nombreux essais au sol ;
Enfin, la cinquième étape prévoit le développement du prototype
d'un propulseur qui fonctionnera à l'hydrogène ou à l'oxygène liquide,
ainsi qu'au méthane liquide.
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