|
La colonisation du pôle sud de la Lune pourrait être bien plus difficile
si l'on en croit une étude qui tend à montrer que le satellite de
la Terre pourrait ne pas contenir des quantités significatives de
glace d'eau à sa surface. Pire encore, si l'eau y est véritablement
présente, ce sera probablement sous forme de grains minuscules et
dispersés dans le régolite (la poussière lunaire), et non de gisements
de glace faciles à exploiter, affirme Donald Campbell de l'Université
de Cornell, sur la base d'images radar de très grande précision
d'une région du pôle sud. Or, de la glace d'eau, même mélangée à
du régolite, serait une ressource nécessaire pour soutenir une activité
humaine à long terme sur la Lune.
La possibilité que le pôle sud abrite des gisements de glace substantiels
avait été évoquée pour la première fois en 1992 quand des images
radar acquises par la sonde
montraient des traces d'eau au fond de cratère des pôles de Mercure.
Certains astronomes s'étaient alors empressés de faire un rapprochement
avec les pôles lunaires qui sont pour ainsi dire similaires à ceux
de Mercure.
Mais c'est en 1996 que les premiers indices suggérant la
présence d'eau, sous forme de glace, ont été
réunis par les astronomes. La sonde
révélait alors l'existence de traces de glace sur
les parois d'un cratère situé au pôle sud de
la Lune. Deux ans plus tard, en 1998, indiquait la présence d'hydrogène et
par inférence, d'eau à une profondeur d'environ 1
m toujours au pôle sud du satellite. Cependant, le radiotélescope
d'Arecibo n'a pas pu confirmer cette dernière découverte
(observation dans la longueur d'onde de 22 cm).
Articles connexes
(24.10.08)
(04.10.07)
(04.10.07)
(18.09.07)
(18.09.07)
(05.06.07)
(25.10.06)
(02.01.06)
|