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qui vient d'être
du programme
semble mettre le paquet sur son projet d'avion spatial. Et ce bien
que la firme américaine n'ait pas renoncé à construire le K-1, le
lanceur à deux étages et entièrement réutilisable dans le cadre
de COTS.
Rocketplane a demandé à la NASA de revenir sur sa décision et fourni
de nouvelles assurances sur sa solidité financière et sa capacité
à le construire. Cependant, il est peu probable que la NASA reviendra
sur sa décision qui, rappelons le a mûrement été réfléchie. A suivre
donc.
En attendant, Rocketplane vient de dévoiler les nouvelles modifications
apportées à son projet d'avion spatial XP qui entre en concurrence
frontale avec le projet similaire d'
et de Virgin Galactique. En jeu, marché qui pourrait atteindre
6000 passagers par an en 2020, voire beaucoup plus si le prix d'un
tel vol tombe de 200.000 à 100.000 $ le voyage ((15.000 passagers
/ 2020). Autrement dit un marché de plus d''un milliard de dollars
par an.
Pour les spécialistes du secteur, de toutes les firmes engagées
dans le développement d'un engin capable de transporter quelques
passagers jusqu'à 100 km d'altitude, seuls les projets de , avec le SpaceShipTwo, d'
et de Rocketplane tiennent la route. Dans une moindre mesure, Le
concept de Virgin Galactique est le plus avancé des 3 mais a subi
dramatique après l'explosion en juillet 2007 d'installations
de Scaled Composites, la société en charge du développement du .
Rocketplane XP
Les modifications conceptuelles dévoilées par Rocketplane ne sont
pas significatives. Elle porte sur la structure même de l'avion.
Le concept initial prévoyait l'utilisation d'une version modifiée
à 4 places du Learjet 25, un avion long de 12,8 m équipé de 2 systèmes
de propulsion. Un moteur classique (CJ-160 de GE) et le moteur fusée
RS-88 de Boeing.
La nouvelle configuration de l'XP comporte un siège passager supplémentaire,
portant à 5 le nombre de touristes spatiaux embarqués. En conséquence,
la cellule de l'XP a été agrandie, le fuselage élargi et un nouveau
train d'atterrissage a été dessiné. Cette cellule offre un plus
grand volume, un gain de poids et une plus grande souplesse dans
les systèmes de conditionnement du véhicule.
La queue du Learjet a également été abandonnée au profit d'une en
forme de T. Plus légère et plus sur, elle permet une meilleure maniabilité
de l'appareil. Enfin, Rocketplane abandonne le CJ-160 de General
Electric et le remplace par le J85 du même motoriste. Il sera utilisé
pour propulser le XP jusqu'à 12 kilomètres d'altitude puis le moteur
RS-88 sera mis à feu pendant quelques secondes pour rejoindre les
100 km d'altitude.
Ces modifications se traduisent par une augmentation de 10 % du
poids de l'avion, compensée par une augmentation de 40% de la poussée
des moteurs ce qui permet d'augmenter la capacité d'emport de 66
%.
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