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La sonde américaine a découvert une nouvelle catégorie de
minéraux répartis dans de vastes régions de Mars suggérant que l'eau
à l'état liquide est restée à la surface de la planète bien plus
longtemps que l'imaginaient les scientifiques.
Il s'agit de silice hydratée, plus communément appelée opale, qui
a été vue aux abords de Valles Marineris ou dans le cratère Gusev.
Jusqu'à présent, seuls deux types de avaient été découverts sur Mars. Les Phyllosilicates,
des argiles qui se sont formés sous une couche d'eau de surface,
ou dans un sous-sol gorgé d'eau il y a plus de 3,5 milliards d'années
et les sulfates hydratés, formés à partir de l'évaporation
d'eau salée, voire acide il y a 3 milliards d'années.
L'opale est plus jeune. Elle s'est également formée dans des environnements
aqueux mais dont l'eau a été altérée par du matériel née de l'activité
volcanique ou de l'impact de météorites et autres débris célestes.
Pour les scientifiques, cette découverte signifie que de l'eau à
l'état liquide devait recouvrir encore certaines régions de Mars
il y a seulement 2 milliards d'années. Avant cette découverte, les
scientifiques pensaient qu'il n'y en avait plus depuis de 3,5 à
3 milliards d'années, sauf exceptionnellement et en déséquilibre
(volcanisme, versant sud au soleil, …).
Il apparait très clairement que cette eau à été est un des éléments
majeurs qui ont façonné la surface de Mars. L'autre implication
de cette découverte concerne la question de la vie. L'hypothèse
de l'habitabilité de la planète est ainsi renforcée tout comme l'idée
qu'une forme de vie primitive s'est développée dans le passée.
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