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Aujourd'hui, plus de 200 exoplanètes ont été découvertes un peu
partout dans la Galaxie depuis la découverte de la première exoplanète
par une équipe suisse autour de l'étoile 51 Pegasus.
La plupart de ces planètes sont des Jupiter chauds, c'est-à-dire
des planètes gazeuses plusieurs fois massives que Jupiter. Autre
particularité, elles se trouvent pour la plupart sur des orbites
des plus surprenantes. Certaines se situent aux confins de leur
étoile et se seraient donc formées dans les régions extérieures,
froides du disque protoplanétaire qui entoure les nouvelles étoiles,
mais d'autres ont été découvertes dans des orbites très restreintes,
beaucoup plus près de l'étoile que la distance entre Jupiter et
le Soleil ! Vraisemblablement, ces planètes ont dû se rapprocher
peu à peu de leur étoile, mais auraient ainsi perturbé les autres
planètes du système.
Mis bout à bout, ces découvertes laissent à penser que nous sommes
une singularité. En soi ce n'est pas trop grave, mais comme le souligne
Jean Schneider de l'Observatoire de Paris, ce n'est pas parce que
nous ne détectons pas de système solaire similaire au nôtre que
nous pouvons affirmer que nous sommes uniques. Nos moyens de détection
et d'observation, tant spatiaux que terrestres, ne sont pas suffisamment
puissants pour 'voir' de tels systèmes solaires.
S'il semble évident que les systèmes solaires à Jupiter chauds sont
une norme dans la Galaxie, une équipe de scientifiques a voulu savoir
si des planètes telluriques similaires à la Terre pouvait coexister
dans ces systèmes solaires et surtout évoluer dans la zone d'habitabilité
de l'étoile.
Ils sont arrivés à la conclusion que plusieurs systèmes planétaires
pourraient contenir des planètes telluriques similaires à la Terre.
Les planètes seraient froides et humides, orbitant dans la zone
habitable du système, ou bien extrêmement chaudes, orbitant très
près de l'étoile. Pour cela, ils ont simulé la formation et le comportement
de planètes de la même taille que la Terre dans un système ayant
une planète gazeuse géante se rapprochant peu à peu de l'étoile.
Ils démontrent que ces planètes plus petites peuvent se former de
chaque côté de la planète géante et supporter une forme de vie primitive.
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