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On l'a vu, le télescope spatial
sera dédié à la recherche de planètes extrasolaires. Mais savez
vous qu'il sera également capable de découvrir une vie extraterrestre
intelligente à partir de la même méthode que celle utilisée pour
débusquer ces exoplanètes !
La méthode du transit
Cette méthode, c'est celle du transit qui consiste à déceler l'ombre
d'un objet en orbite autour d'une étoile en mesurant les infimes
variations de la luminosité de l'étoile observée. Le passage de
l'objet devant son étoile engendre une variation de l'intensité
lumineuse, proportionnelle à la taille de l'objet. Cette méthode
qui s'applique aux planètes peut très bien s'appliquer aux structures
artificielles que des civilisations, technologiquement plus avancées
que la nôtre auraient mises en place.
Cette question de la vie intelligente fascine chacun d'entre nous.
L'espoir de découvrir une forme de vie extraterrestre est souvent
lié aux avancées technologiques susceptibles de permettre la détection
des signaux venus d'ailleurs. Le premier programme spécifiquement
dédié à ce type de recherche a été lancé en 1959 aux Etats-Unis.
Le principe de ce programme intitulé SETI (Search for Extraterrestrial
Intelligence) est de chercher des signaux 'intelligents' électromagnétiques
(ondes radio ou lumière visible) envoyés vers le Soleil et la Terre
par une civilisation extraterrestre. Cette stratégie d'observation
était jusqu'à présent la principale technique utilisée mais les
progrès technologiques permettent aujourd'hui d'imaginer d'autres
modes de détection.
Jusqu'à présent, pour détecter des signaux extra-terrestres depuis
la Terre, il suffit en principe de pointer son télescope ou son
radiotélescope vers une étoile dont on suppose qu'elle pourrait
abriter une planète habitée, et de regarder ou d'écouter. On cherche
ainsi à capter des signaux radio artificiels avec les radiotélescopes
ou des impulsions laser avec des télescopes optiques équipés de
photomultiplicateurs très rapides. Reste que cela est très difficile
et aléatoire.
Trois catégories de civilisations avancées
Les civilisations capables de concevoir de telles structures seraient
vraisemblablement de type II. En 1964 le physicien russe Nikolai
Kardashev a classé les civilisations avancées en trois catégories
: I, II et III selon qu'elles étaient parvenues à maîtriser respectivement
l'énergie de leur planète, de leur étoile ou de la galaxie les hébergeant.
Notez que si l'on se fie aux cratères de Kardashev, l'humanité en
est au stade 0. En effet, nous sommes bien incapables de nous développer
autrement qu'en exploitant les énergies dites fossiles, comme le
pétrole. Mais soyons optimistes. Les prémices d'un passage à une
civilisation de type I se mettent en place de sorte que l'on peut
logiquement penser que d'ici quelques siècles nous serons capables
de maîtriser les différentes formes d'énergie 'éternelles' de la
Terre comme la géothermique, l'éolienne, le solaire, etcetera.
Les structures artificielles en question pourraient être de deux
sortes et de très grandes tailles. Tant et si bien que si ces entités
cherchent à communiquer avec d'autres civilisations on peut penser
qu'une structure artificielle soit conçue de façon à révéler leur
existence. Enfin, une civilisation de type II aurait une consommation
d'énergie comparable à celle d'une étoile. Pour arriver à une telle
production d'énergie, cette civilisation est contrainte de concevoir
des structures gigantesques pour capter l'énergie de son environnement
stellaire, la transformer de façon à la redistribuer aux 'usagers'.
Parions sur CoRoT !
Car un seul fait semble bien établi dans notre connaissance supposée
des civilisations extraterrestres, du moins celles qui présentent
un degré d'évolution sensiblement supérieur au nôtre: nous ignorons
totalement quel aspect elles peuvent présenter, et quelles technologies
elles emploient. Or, les programmes de détection visant à les détecter
n'envisagent, jusqu'à présent et à l'instar de SETI, que des scenarii
construits sur la base de notre propre technologie, comme l'émission
et la réception d'ondes radio.
Il y a fort à penser que des mondes habités d'êtres supérieurs aient
préféré utiliser des moyens de signalisation auxquels nous ne pensons
pas, et qui ne deviendront évidents que dans un avenir lointain,
mais dont la détection est peut-être déjà à notre portée. Dans ce
cas, le premier contact pourrait survenir n'importe quand... mais
surtout, de la façon dont on s'attend le moins ! Et CoRoT pourrait
très bien être celui-là.
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