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L' a réussi sa dernière manœuvre. Après deux impulsions
de désorbitation, Il s'est désintégré dans les hautes couches de
l'atmosphère dans la zone visée au dessus du Pacifique sud. Avant
cela, il a du faire une manœuvre pour éviter des débris spatiaux
avec l'appui d'Artemis, un satcom de l'.
Alors que l'ouragan IKE s'approchait des côtes américaines, obligeant
à évacuer le Centre spatiale Johnson de la NASA à Houston, Le centre
de contrôle de l'ATV à Toulouse a donc demandé, en secours, l'appui
d',
le satellite géostationnaire de l'ESA placé au dessus de l'Afrique
et contrôlé depuis Redu(B), pour remplacer la liaison nominale par
Houston et TDRSS (satellite US).
Avec seulement quelques heures de préparation, les équipes de Toulouse et de Redu ont mis en place les procédures nécessaires et d'Artemis a pu apporter son soutien à la mission ATV.
Pendant toutes les phases de la mission de l'ATV Jules Verne, Artemis a
travaillé en parallèle avec TDRSS. Artemis été le relais principal pendant la
phase attachée à l'ISS et le relais de secours pour la télémétrie et les
télécommandes pendant les phases d'approche et de rendez-vous, l'amarrage, la
séparation et la rentrée qui s'est terminée aujourd'hui par la destruction
contrôlée de l'ATV.
Artemis
Ce satellite est en service depuis plus de cinq ans et fournit des services de
communication intersatellites, relayant les données d'Envisat. Il fournit
également des signaux améliorant les performances de GPS et GLONASS pour les
applications civiles à forte exigence de sécurité et des canaux de
télécommunications voix et données entre terminaux mobiles situés dans des
régions éloignées d'Europe, d'Afrique du Nord et de l'Atlantique.
Artemis avait fait beaucoup parler de lui tant sa mise à poste avait été problématique. En juillet 2001 il avait été placé sur une orbite de transfert plus basse que prévue par une Ariane 5.
Afin de sauver le satellite, les responsables de la mission ont utilisé son système de propulsion ionique (2 paires de moteurs ioniques) pour lui permettre de rejoindre son orbite géostationnaire. Bien que ces moteurs n'aient pas été conçus pour fonctionner de la sorte, ils ont été utilisés pour remonter l'orbite du satellite. La manœuvre a réussi contre toute attente au détriment d'une durée de vie opérationnelle réduite. Il avait alors mis environ un an à gagner l'orbite géostationnaire.
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