La Chine rejoint le projet de télescope de 30 mètres

La Chine rejoint le projet de télescope de 30 mètres (TMT) en tant qu’observateur. Elle participera à la planification du développement de ce télescope qui doit entrer en service en 2019 pour une durée de vie d’au moins 60 ans.

Le polissage du premier des 36 miroirs hexagonaux de 1,4 m qui formeront le miroir primaire a débuté ainsi que le développement de divers composants du télescope, de l’optique adaptative et du système de contrôle de ces miroirs hexagonaux.

Le TMT est un des trois Extremely large telescopes en cours de développement et/ou construction. Les 2 autres sont l'européen E-ELT de l'ESO (42 m) et le télescope Magellan (24 m).

La Chine pourrait participer au projet de télescope de 30 mètres

La Chine et les Etats-Unis envisagent de coopérer dans la construction du Thirty Meter Telescope (TMT), un des plus grands télescopes au monde. Mené par l'Université de Californie et du California Institute of Technology, ce télescope de 30 mètres pourrait voir le jour en 2020.

Thirty Meter Telescope (TMT)

La participation officielle de la Chine n’est pas encore été décidée. Les discussions se cantonnent au niveau des astronomes des 2 pays sur la coopération dans le financement et la technologie du projet estimé à quelque 1 milliard de dollars. La Chine qui a un statut d’observateur pourrait rapidement devenir un partenaire à part entière pour peu qu’elle signe un mémorandum d’accord l’engageant à financer une partie de projet. Elle rejoindrait alors le Canada et le Japon.

Ce télescope pourrait être achevé en 2019. Il sera construit au sommet de Mauna Kea, à Hawaï. Son miroir de 30 mètres est constitué d'une mosaïque de 36 miroirs hexagonaux. Cette segmentation est la seule technique connue aujourd'hui capable de réaliser un miroir primaire de cette taille.

Pour les astronomes chinois, il s’agit de ne pas rater le train en marche. Avec une durée de vie d’au moins 60 ans, il faut savoir que le temps d’observation acquis par les pays partenaires variera selon les investissements consentis. Or, ce télescope à lui seul peut définir l’avenir de l’astronomie et de l’astrophysique ces soixante prochaines années.

Les télescopes géants

Les Extremely large telescopes (ELT), d'un diamètre de 30 à 60 mètres, seront les successeurs indispensables des télescopes de la classe des 8 à 10 m en service aujourd’hui. Ils repousseront tous les limites observables de l’Univers pour apporter des réponses sur deux sujets phares : l'évolution de l'Univers et la pluralité des mondes (planètes extrasolaires). Autrement dit, ils seront capables de voir ce qui se passe autour d’étoile en formation et, ouvriront une fenêtre sur la sortie des Ages sombres, une période de l'histoire de l'Univers qui débute après la diffusion du rayonnement cosmique, lorsqu'il apparaissait chaud et opaque et avant la formation des premières structures lumineuses constituées d'étoiles et de galaxies à partir de 200 millions d'années après le Big-Bang.