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14.01.05 | Les cartes du tsunami et du tremblement de Terre du 26 décembre 2004 (1/4) | ||||||||||||||||||||||||
Le tsunami du 26 décembre 2004 a été engendré par un tremblement de terre de magnitude 9 sur l'échelle ouverte de Richter et dont l'épicentre se situe au large de l'île de Sumatra. Les mesures et les modèles informatiques ont montré plus tard que la plaque birmane a glissé de près de 20 mètres, au niveau de la localisation du tremblement de terre sous-marin à plus de 18 km sous le niveau de la mer. Le plancher de l'océan (le fond) a quant à lui été déplacé verticalement d'environ 5 mètres et jusqu'à 11 mètres horizontalement. Les cartes ci-dessous montrent des évaluations des proportions dans lesquelles la terre a été déplacée. Ces mesures sont les résultats de simulation informatique à partir de données fournies par un réseau global d'instruments sismiques. L'étoile noire situe l'épicentre du tremblement de terre. La carte de gauche montre le déplacement vertical du plancher de l'océan. Les valeurs positives (rouge, jaune et vert) montrent les secteurs qui se sont élevés pendant le tremblement de terre. Quant aux valeurs négatives, en bleues, elles montrent les régions qui se sont affaissées. L'élévation maximale, le long de la zone de subduction où la plaque birmane glisse au-dessus de la plaque indienne atteint plus de 5 mètres. Le long du littoral de Sumatra, les mesures montrent que l'île, à ce niveau s'est enfoncée d'un bon mètre et qu'il est vraisemblable que les régions du littoral touchées par cet affaissement resteront en dessous du niveau de la mer. La carte de droite montre le mouvement horizontal qui a atteint un maximum de 11 mètres. La côte de Sumatra s'est déplacée d'au moins 3 mètres et l'extrémité nord de l'île de Simeulue de près de 2 mètres. Plus tard, les scientifiques vont utiliser des données satellitaires (télédétection) combinées avec des mesures de positionnement (GPS) pour déterminer si ces évaluations informatiques sont conformes à la réalité. |
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13.01.05 | La NASA détaille des effets de tremblement de terre sur la planète (1/2) | ||||||||||||||||||||||||
top | A partir des données disponibles du tremblement de terre indonésien, deux scientifiques de la NASA ont étudié les conséquences physiques et directes du tremblement sur la planète Terre. Conséquences sans aucune gravité pour notre globe. Ils ont calculé que la rotation de la Terre a été affectée et que les mouvements de terrain ont contribué à diminuer la durée de la journée du 26 décembre 2004 de 2,68 microsecondes. Ils ont également remarqué que la Terre avait légèrement changé de forme un instant. Il faut savoir que la Terre n'est pas complètement ronde. Aux pôles elle semble légèrement aplatie alors qu'au niveau de l'équateur elle apparaît enflée. Le tremblement de terre a diminué cet effet de 1 par 10 milliards. Enfin, le pôle nord a été décalé de quelque 2,5 centimètres. Ces évènements n'ont rien de surprenant, ils se produisent à chaque tremblement de terre et sont en général pratiquement imperceptibles. Cependant, de par sa puissance, 9 sur l'échelle ouverte de Richter, le tremblement de terre du 26 décembre 2004 à accru de façon substantielle ces effets de sorte qu'ils ont été facilement discernés par les instruments de mesure. Tremblement de terre du 26 décembre 2004 Le tremblement de terre a été initialement évalué à une magnitude de 6,8 puis révisé à 8,5 et enfin 8,9 pour finir à 9,0 sur l'échelle de Richter par l'institut géologique américain. L'épicentre fut localisé à 3,298° N, 95,779° E, soit à 160 kilomètres à l'ouest de Sumatra, une profondeur de 30 kilomètres sous l'eau. L'origine du séisme est liée à la rupture d'une zone de friction entre deux plaques (les plaques indienne et birmane), sur une longueur d'environ 100 kilomètres. Cette rupture s'est sans doute produite entre l'Australie et l'Antarctique, près de l'île de Tasmanie, le 23 décembre 2004. Ce tremblement de terre est l'un des plus violents jamais enregistrés dans le monde. Seuls quatre séismes connus et mesurés ont eu une intensité égale ou plus violente : 9,5 au Chili, en 1960 ; 9,2 en Alaska à Prince William Sound, en 1964 ; 9,1 en Alaska dans les îles Andreanof, en 1957 ; 9,0 au Kamtchatka, en 1952 |
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12.01.05 | Un système d'alerte aux Tsunamis | ||||||||||||||||||||||||
top | L'Unesco et l'Organisation météorologique mondiale (OMS)annoncent la création d'une stratégie d'alerte aux tsunamis qui vise à établir l'établissement d'un système d'alerte avancée, y compris sur l'océan Indien. Une des nombreuses leçons retenues de la catastrophe survenue dans l'océan Indien est qu'il n'y a pas de zone côtière qui soit à l'abri des catastrophes naturelles et que tout système d'alerte avancée, pour qu'il soit réellement efficace, doit être de portée mondiale. Si de nombreux observateurs internationaux souhaitent l'installation rapide d'un tel système pour couvrir l'océan Indien, nous ne devons pas oublier pas qu'il existe de nombreuses autres régions à risques, telles que la Méditerranée, les Caraïbes et le Pacifique sud-ouest. Mais précisons également que de tels équipements existent déjà sur le globe et de nombreux experts d'Hawaii et de Vienne ont été immédiatement au courant du séisme survenu le 26 décembre 2004, et qu'ils n'ont pas pu prévenir les autorités des pays concernés par la tragédie qui allait suivre. Ce qui a fait défaut, ce sont des réseaux de communication, l'information du public et des plans nationaux en cas de catastrophe naturelle, qui sont essentiels pour alerter la population, lui apprendre ce qu'elle doit faire pour se préserver, évacuer rapidement les zones menacées et subvenir aux besoins immédiats des personnes blessées et déplacées. Note La Commission océanographique intergouvernementale de l'Unesco a lancé le système d'alerte aux tsunamis pour le Pacifique en 1968 et a insisté, depuis plusieurs années, sur la nécessité d'un système similaire pour l'océan Indien. Toutefois, les Etats membres n'avaient pas estimé que la question était urgente, compte tenu de la faible fréquence des tsunamis dans la région (le dernier enregistré remonte à plus d'un siècle), le manque de ressources dans beaucoup de pays, la longue liste d'autres priorités et le fait que 85% des tsunamis surviennent dans le Pacifique. |
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08.01.05 | Nouvelles images acquises par le satellite EOS Quickbird | ||||||||||||||||||||||||
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04.01.05 | Tsunami
du 26 décembre 2004 La Charte internationale "Espace et Catastrophes majeures" entre en vigueur |
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Le séisme et le tsunamis qui ont frappé l'Asie du sud le 26 décembre 2004 ont conduit le Bureau des Nations Unies pour les affaires spatiales, l'ISRO et la Sécurité civile française à demander la mise en œuvre immédiate de la Charte internationale Espace et Catastrophes pour venir en aide aux équipes de secours en place. Concrètement, cela se traduit par la mise à la disposition des équipes de secours de données satellitaires acquises par les satellites EOS des agences spatiales membres de la Charte. Des cartes très détaillées des régions sinistrées sont d'ores et déjà disponibles et permettent de mieux organiser les secours. Note La Charte internationale Espace et Catastrophes majeures a été signée lors du congrès Unispace III des Nations Unies en 1999 par l'Agence spatiale européenne et le Centre national d'études spatiales. Elle est entrée en vigueur le 1er novembre 2000 et vise à offrir un système unifié d'acquisition et de livraison des données satellites dans les cas de catastrophes d'origine naturelle ou humaine. Sa première mise en application a été décidée à la suite d'un important glissement de terrain survenu en Slovénie le 17 novembre 2000. L'Agence spatiale canadienne en deviendra membre en octobre 2000. La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et le Indian Space Research Organization (ISRO) en septembre 2001 et l'Agence spatiale de l'Argentine (CONAE) rejoint la Charte en juillet 2003. |
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03.01.05 | Le Tsunami du 26 décembre 2004 | ||||||||||||||||||||||||
Le 26 décembre 2004 à 0h58 TU (7h58 min heure de Jakarta et Bangkok) a eu lieu au large de l'île indonésienne de Sumatra un séisme sous-marin d'une magnitude de 9,0 sur l'échelle ouverte de Richter, d'après l'Institut géologique américain. Ce tremblement de terre, l'un des plus violents jamais enregistrés dans le monde, a provoqué un tsunami qui a frappé l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka, du sud de l'Inde et de la Thaïlande et l'île touristique de Phuket. L'Afrique de l'Est a aussi été touchée par les raz-de-marée qui s'en sont suivis. Des pays comme le Kenya, la Tanzanie, les Seychelles et la Somalie déplorent quelques morts et des dégâts de moindre ampleur. Ce n'est pas le plus grand raz-de-marée jamais enregistré, mais ses effets seront peut-être les plus grands car il a touché des zones fortement peuplées. Plusieurs semaines seront nécessaires pour quantifier le nombre des victimes, l'ONU chiffre à 150.000 le nombre de personnes mortes ou portées disparues dans l'Asie du sud-est. Les dégâts sur les infrastructures économiques, sociales et du service public des pays concernés apparaissent considérables et plusieurs années seront nécessaires pour revenir à la situation d'avant ce 26 décembre 2004. Les premières images satellitaires de la ville de Banda Anceh, la ville la plus proche de l'épicentre, au large de la côte ouest de Sumatra et des plages de Kalutara (Sri Lanka), acquises quelques jours après le drame par le satellite EOS QuickBird montrent l'ampleur des dégâts : bâtiments et maisons détruites, empilement des débris, zones inondées et débarrassées de toute végétation. Note Suite aux Raz de Mare et tremblements de terre en Asie du sud-est, le site 'United for South East Asia' a été créé : http://southeastasia.united.co.uk Le but de United.co.uk est de lister les Organisations humanitaires apportant de l'eau potable, de la nourriture, des abris et des medicaments aux sinistrés. |
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31.12.04 | Un séisme majeur déclenche des tsunamis meurtriers dans l'océan Indien | ||||||||||||||||||||||||
top | Le plus violent séisme survenu dansle monde après celui du Chili en 1960 a provoqué des raz de marée dévastateurs dans une partie de l'océan Indien tuant plus de 80 000 personnes. C'est un séisme sous-marin, dont l'épicentre se situe au large de l'île de Sumatra, qui a engendré des déferlantes de tsunamis de l'Indonésie à l'Inde, en passant par la Thaïlande, les Maldives et le Sri Lanka. Le séisme, mesuré par l'Institut américain de surveillance géologique (USGS) à 9 sur l'échelle de Richter, a frappé à 00h59 GMT (01h59, heure de Paris) au large de Sumatra (par 3° de latitude Nord et 95° de longitude Est) pour atteindre dans un premier temps les îles Andaman, qui appartiennent à l'Inde. Toute l'acutalité sur notre-planete-info |
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