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17.02.04 |
Succès
du lancement d'une fusée Titan IV |
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Une fusée Titan IV B de Lockheed Martin s'est élancée avec succès
de son pas de tir de Cap Canaveral samedi 14 février 2004. Ella
a correctement rempli sa mission en plaçant sur une orbite de transfert
le milsat DSP-22 pour le compte de l'Armée de l'Air des Etats-Unis.
Le milsat doit utiliser un étage supérieur à carburant solide (Inertial
Upper Stage (IUS) pour rejoindre sa position définitive à quelque
36000 km au-dessus de la Terre. Il complétera la constellation de
satellite DSP d'alerte avancée. Il s'agissait de la 37ème fusée
Titan IV mise en œuvre pour le compte de l'Armée de l'Air des Etats-Unis.
Les DSP (Defense Support Program Satellite) sont des satellites
militaires classifiés, dont le rôle essentiel
est de détecter tout lancement de missile suspect et toute explosion
nucléaire dans l'atmosphère. Le premier exemplaire a été lancé en
1970.
Rappelons que cette fusée est exclusivement utilisée pour le compte
de l'Armée de l'Air des Etats-Unis. En fonction du profil de mission,
elle utilise les pas de tir de la Floride (cap Canaveral) ou de
la Californie (Vandenberg). Toutefois, le prochain tir de la fusée
sera le dernier lancement effectué depuis Cap Canaveral.
La fusée Titan IV se compose en deux accélérateurs à poudre
entourant un second étage propulsé par deux moteurs à propergols
liquides surmonté d'une coiffe à charge utile de 5,09 mètres de
diamètre. Suivant les configurations, la Titan IV peut comporter
un étage supérieur cryogénique Centaur, un étage supérieur à carburant
solide (Inertian Upper Stage ou IUS), ou être utilisée telle quelle.
Elle est capable de placer 2,2 tonnes en orbite basse et jusqu'à
5,8 tonnes sur une orbite de transfert géostationnaire.
Enfin, Lockheed Martin a développé Titan IV B, une version plus
puissante de la IV qui améliore la fiabilité du lanceur et augmente
sa capacité d'environ 25%. Trois segments supplémentaires sont alors
ajoutés aux accélérateurs à poudre. Depuis 1999 seule cette version
est utilisée par Lockheed Martin. |
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16.02.04 |
La
galaxie la plus lointaine jamais observée |
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Une équipe d'astronomes a découvert la galaxie la plus éloignée
jamais observée. Elle se situe à près de 13 milliards d'années-lumière
de la Terre soit 750 millions d'années après le Big Bang, quand
l'Univers était âgé d'à peine 5 pour cent de son âge actuel. Son
déplacement dans le rouge, ou redshift, est proche du 7. Située
tout près de l'amas de galaxies Abell 2218, elle apparaît bien petit,
son diamètre étant estimé à seulement 2000 années-lumière, mais
affiche un taux de formation d'étoiles très élevé.
Son identification a été permise grâce à l'utilisation poussée au
maximum de leur capacité des télescopes jumeaux de 10 m W.M. Keck
et du Télescope spatial Hubble.
Sa découverte est très
importante. Non pas pour les indices qu'elle renferme sur le début
de la formation des premières étoiles et galaxies mais parce qu'il
s'avère que cette galaxie est probablement un des premiers objets
'visibles' qui suit les âges sombres, ou obscurs, de l'Univers.
Il s'agit d'une période de l'histoire de l'Univers qui débute après
la diffusion du rayonnement cosmique, lorsqu'il apparaissait chaud
et opaque. Son observation était alors impossible. Elle se termine
avec le refroidissement de l'Univers par son expansion pour devenir
transparent. Cette période est marquée par l'émergence des premiers
objets lumineux ou visibles.
Tout ce qui s'est passé avant cette période est masqué à jamais
par ce 'mur' complètement opaque. C'est-à-dire lorsque l'Univers
était âgé de 0 à 300.000 ans, de l'Univers primordial à l'Univers
structuré et hétérogène que l'on connaît aujourd'hui.
Crédits image ESA / NASA / J.-P.
Kneib (Observatoire Midi-Pyrénées) / R. Ellis (Caltech) |
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14.02.04 |
Extension
de la mission Ulysses |
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Le Comité du programme scientifique de l'Agence spatiale européenne
a décidé de prolonger la mission Ulysses jusqu'en 2008, motivée
par le parfait état de fonctionnement de ses instruments de mesure
et la possibilité de réaliser un nouveau passage autour du Soleil.
Cette nouvelle extension de mission, la troisième, doit permettre
à la sonde ESA / NASA d'étude des émissions du Soleil et du milieu
interplanétaire de survoler une nouvelle fois les pôles du Soleil
en 2007 / 2008.
Ulysses
Le 6 octobre 1990, la sonde spatiale européenne Ulysses débutait
son voyage à travers le système solaire. Elle est devenue le premier
vaisseau spatial à survoler les pôles du Soleil et à fournir aux
chercheurs des données concernant cette région de notre système
solaire restée jusqu'alors inconnue.
Ulysses fait partie d'une flotte internationale de sondes spatiales
destinées à l'étude du Soleil et de ses influences sur notre planète.
Cette flotte comprend notamment les sondes européennes SOHO et les
quatre sondes Cluster mais aussi des engins de la NASA comme ACE,
Stereo et Solar Dynamics Observatory dont la mise à poste est prévue
ces prochaines années.
Ulysses voit le jour en 1977, alors que l'ESA et la NASA décident
de construire deux sondes destinées à survoler simultanément les
pôles solaires. Le lancement de cette mission internationale (International
Solar Polar Mission) était prévu pour 1983. Malheureusement, des
réductions de budget vont contraindre la NASA à abandonner le projet,
et l'ESA prend en charge la construction d'une seule sonde équipée
de 9 instruments. Des instituts américains supportent néanmoins
le projet en donnant quelques instruments de mesure, et l'agence
spatiale américaine propose de lancer la sonde avec une navette
spatiale.
La sonde est livrée à la fin de l'année 1983. Le lancement est reporté
à l'année 1986, en raison de difficultés dans le développement des
navettes américaines. Quelques mois avant son lancement, l'effroyable
explosion en vol de Challenger interrompt le programme spatial américain,
et Ulysses n'est lancée que quatre ans plus tard.
Pour survoler les pôles du Soleil, Ulysses va utiliser l'assistance
gravitationnelle de Jupiter, sans laquelle la sonde ne dispose pas
d'assez d'énergie pour quitter le plan de l'écliptique (celui dans
lequel évoluent les planètes). Le passage près de la géante gazeuse
a lieu en 1992. Ulysses survole enfin le pôle sud du Soleil en 1994,
à une distance de 300 millions de kilomètres, et le pôle nord en
1995. Il survolera une nouvelle fois ces deux pôles entre septembre
2000 et décembre 2001 lors de la seconde extension de mission en
raison de l'augmentation des taches et autres orages solaires consécutive
à un pic de l'activité du Soleil (le fameux cycle de 11 ans). |
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14.02.04 |
La
Saint-Valentin d'Envisat |
top |
Cette image a
été acquise par le satellite d'observation de la Terre Envisat de
l'Agence spatiale européenne. Elle montre un paysage aride du Sahara,
près des côtes mauritaniennes.
La structure en forme de cœur est une région connue sous le nom
de Sebkha Te-n-Dghamcha. Il s'agit certainement d'une zone asséchée.
De nombreux indices laissent à penser que jadis cette région était
recouverte d'eau.
Cette grande dépression large d'une cinquantaine de kilomètres et
qui s'étend sur près de soixante dix kilomètres.
Son point le plus bas se situe à 3 mètres au-dessous du niveau
de la mer.
Crédit image ESA |
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14.02.04 |
La
Saint-Valentin de Spitzer |
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Le télescope spatial fonctionnant dans l'infrarouge Spitzer de la
NASA a récemment acquis cette image de NGC 7219. Il s'agit d'un
amas d'étoiles très lumineuses associé à une nébulosité dans Céphée
à quelque 3300 années-lumière de la Terre. On remarque également
la présence de deux petites nébuleuses, pouponnières de quelques
étoiles.
Cet amas abrite environ 130 jeunes étoiles. Toutefois, le nuage
massif de gaz et de poussière qui est à l'origine de leur formation
contient suffisamment de matière pour donner naissance à un millier
d'astres. Dans un processus que les astronomes comprennent mal,
des fragments de ce nuage sont devenus si froids et si denses qu'ils
se sont effondrés sur eux-mêmes pour donner naissance à une nouvelle
génération d'étoiles. On pense que la plupart des étoiles de la
Voie Lactée se sont formées à partir de ce type d'amas.
L'étude de ces amas associé à une nébulosité s'avère intéressante
parce que de nombreux astronomes pensent que le Soleil se serait
formé il y à 4 à 5 milliards d'années dans un objet similaire à
NGC 7129.
Crédits image NASA / JPL-Caltech
/T. Megeath (Harvard-Smithsonian CfA) |
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14.02.04 |
La
Saint-Valentin de Mars Global Surveyor |
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Cette dépression (ou cuvette) en forme de cœur s'est formée
à la suite d'un effondrement. On parle alors d'effet de graben.
Ceux-ci se forment le long des lignes de fracture par expansion
du terrain sous-jacent environnant.
Cette dépression mesure environ 2,3 km dans sa largeur la
plus grande et se situe sur les flancs d'Alba Patera, un volcan
de Tharsis.
Crédits image NASA / MSSS
(juin 1999) |
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Autre structure martienne représentant un cœur, cette mesa
située dans la région de Promethei Rupes, près du pôle sud
de la planète rouge.
Ce petit plateau au sommet plat et horizontal qui apparaît
très lumineux s'étend sur quelque 225 m. sa présence indique
que le terrain sombre et rugueux qui l'entoure a été par le
passé recouvert par une couche de matière très claire.
Crédits image NASA / MSSS
(février 2000) |
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13.02.04 |
Les
vraies-fausses images de Mars |
top |
Toutes les photos couleurs en haute résolution prises par la PanCam
de Spirit sont fausses ! Au cours d'une interview au New York Times,
Jim Bell, astronome spécialiste en science planétaire, auteur de
nombreuses publications, spécialiste du traitement des images du
Télescope spatial Hubble et responsable de la mise au point des
caméras panoramiques des missions Mars Exploration Rover, a révélé
qu'une énorme erreur dont la cause n'est pas connue avait été commise
dans le réglage de la prise de vues, allant jusqu'à la qualifier
de "beau gâchis".
© Mars Connexion
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12.02.04 |
Les
comètes disperseraient la vie dans la Galaxie |
top |
La chute de comètes sur la Terre engendre d'inévitables désastres
écologiques et dans certains cas la disparition d'une ou plusieurs
espèces alors incapables de s'adapter aux brusques changements climatiques
qui s'ensuivent. Or, cet évènement cataclysmique peut également
être à l'origine de la dispersion de micro-organismes terrestres
dans les recoins les plus éloignés de la Galaxie et susceptibles
d'ensemencer de jeunes systèmes planétaires en formation. C'est
du moins ce que pensent quelques scientifiques.
Au moment de l'impact, des débris du manteau et de la surface de
la Terre sont éjectés dans l'espace interplanétaire. Une infime
partie des micro-organismes présents dans ces éjectas survit aux
conditions extrêmes (chaleur et rayonnement) lors de la collision
et de l'éjection hors de l'atmosphère terrestre. Une fois dans l'espace,
les collisions avec la poussière spatiale érodent ces éjectas en
des fragments beaucoup plus petits, capables d'abriter ces micro-organismes
du vide spatial. Ils sont ensuite transportés hors du Système Solaire
en quelques années par la simple pression de la lumière solaire.
Ces mêmes scientifiques pensent également que le Système Solaire
a pu dans son histoire être entouré d'une sorte de 'bio-disque'
d'une trentaine d'années-lumière de diamètre et composés de fragments
minuscules de roche abritant des microbes endormis. Depuis l'apparition
de la vie sur Terre et chemin faisant dans la Voie Lactée, autour
du centre galactique, le Système Solaire a rencontré une douzaine
de nébuleuses des régions riches en formation d'étoiles. Il n'est
pas exclu alors que ces micro-organismes terrestres ensemencent
de jeunes systèmes planétaires en formation.
Enfin, si l'on admet que la Voie Lactée abrite de nombreuses planètes
capables de favoriser le développement d'une quelconque forme de
vie alors, ces scientifiques estiment à 10 000 millions le nombre
de ces planètes contaminées par des micro-organismes terrestres. |
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11.02.04 |
Les
pays ont tous besoin d'une forte capacité en science et en
technologie |
top |
Dans son rapport intitulé "Inventer un avenir meilleur : une stratégie
pour bâtir une capacité mondiale en S&T", l'InterAcademy Council
()
fait ressortir le fait qu'aucune nation ne peut se passer d'une
capacité "fiable et indépendante" dans le domaine de la science
et de la technologie, lui permettant de mener, face à ces défis,
une politique fondée et efficace
L'ensemble des nations, qu'elles soient industrialisées ou en développement,
sont confrontées à toute une série de défis comme comment stimuler
la croissance ?, surmonter les problèmes d'environnement ?, s'approprier
les nouvelles technologies ?, faire face aux nouvelles épidémies
?... Tout cela nécessite la maîtrise d'une science et d'une technologie
(S&T) de pointe.
le rapport (an, pdf et txt) |
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11.02.04 |
La
Finlande va rejoindre l'Observatoire européen austral (ESO) |
top |
A Finlande doit devenir le onzième Etat membre de l'Observatoire
européen austral le 1er juillet 2004, lorsque son parlement aura
ratifié la Convention de l'ESO. La Finlande et l'
ont signé un protocole d'accord dans se sens aujourd'hui.
ESO (European Southern Observatory)
L´observatoire européen austral (ESO) a été fondé en 1962 par plusieurs
états européens qui souhaitaient disposer de télescopes performants
dans l´hémisphère sud. L'organisation compte actuellement dix pays
membres (Allemagne, Belgique, Danemark, France, Grande-Bretagne,
Italie, Pays-Bas, Portugal, Suède et Suisse).C´est le site de La
Silla, près de La Serena au Chili, situé à 2450 m d´altitude dans
les Andes qui avait été choisi.
Son site historique de La Silla rassemble quatorze télescopes, dont
le Télescope de Nouvelle Technologie (NTT), de 3,50 m de diamètre.
En 1993, l'ESO lance le projet VLT et décide de l'installer sur
le site de Cerro Paranal, dans les Andes Chiliennes, où le climat
est particulièrement favorable aux observations astronomiques. Il
s'agit d'un ensemble de 4 télescopes (optique et infrarouge) de
8,20 m (1998 (Antu), 1999 (Kueyen), 2000 (Melipal) et 2001 pour
Yepun.) disposés dans une configuration en forme de trapèze et de
4 télescopes auxiliaires de 1.80 m. La lumière de ces huit télescopes
pourra être combinée pour former le mode interférométrique du VLT
de façon à former un interféromètre équivalent à un télescope de
200 m. |
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09.02.04 |
L'Europe
pérennise son accès à l'espace (mise
à jour) |
top |
Les décisions prises lors de la session du Conseil de l'Agence spatiale
européenne visent à garantir à l'Europe un moyen indépendant d'accès
à l'espace. L'ESA a donc débloqué les fonds nécessaires à Arianespace,
à l'implantation d'un pas de tir Soyouz à Kourou et au lancement
du programme des lanceurs du futurs FLPP.
Cet accès garanti à l'espace passe par un renforcement de la compétitivité
d'Arianespace sur le marché mondial des services de lancement et
également de l'industrie spatiale européenne. Or, avec l'accroissement
des budgets américains de la défense et notamment ceux liés aux
applications spatiales militaires, les Etats-Unis renforcent de
manière détournée la compétitivité de leurs industries en leur garantissant
plusieurs lancements chaque année et une charge de travail importante
(développement, construction et mise en œuvre de milsat).
Si Arianespace s'est vu confortée dans son rôle de leader européen
sur le marché mondial des services de lancement elle doit faire
face à cette concurrence redoutable, notamment des versions lourdes
des familles de lanceurs US Delta et Atlas. Elle doit aussi compter
avec la Chine, l'Inde et le Japon qui ont clairement affiché leurs
ambitions de gagner des parts de marché. Avec la reprise attendue
du marché mondial des satcom et des petites constellations en orbite
basse, Arianespace se doit de réussir les deux vols de qualification
d'Ariane 5 ECA (la version 10 tonnes), sous peine de perdre des
contrats et d'être distancée par ses concurrentes américaines.
Pour faire face à la montée en puissance des concurrents d'Arianespace,
l'Europe développe Vega, un petit lanceur conçu pour le marché des
satellites de petite et moyenne dimension (classe 1 tonne) pour
des missions en orbite basse circulaire (entre 200 et 1500 kilomètres
d'altitude) et exploité depuis Kourou. Enfin, Arianespace et Starsem
vont exploiter la fusée russe Soyouz ST depuis le Centre spatial
de Kourou. Avec cette famille de lanceurs hétéroclite Arianespace
couvre toutes les orbites. Le premier lancement d'une fusée Vega
est prévu fin 2005 et d'une Soyouz ST en 2006.
Enfin, la continuité du service offert par Ariane 5 semble se dessiner
avec la sur souscription du programme des lanceurs du futurs FLPP
(Future Launchers Preparation Program), un programme de l'Agence
spatiale européenne qui préfigure le lanceur qui la remplacera. |
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09.02.04 |
Cassiope,
un nouveau concept de satellite |
top |
Le Canada va développer son premier satellite polyvalent qui s'inscrit
dans le Programme de développement de plates-formes pour petits
satellites de l'Agence spatiale canadienne. Il s'agit de concevoir
et de construire une plate-forme satellitaire novatrice qui pourra
s'adapter à une gamme de missions liées aux sciences, à la technologie,
à l'observation de la Terre, à l'exploration géologique et à la
livraison d'informations à grande capacité.
La première mission à utiliser cette plate-forme sera Cassiope.
Il s'agit d'un satellite pourvu de deux charges utiles bien distinctes
qui doit être lancé en 2007. Il embarquera la charge utile expérimentale
Cascade qui doit servir à valider le tout premier service commercial
de messagerie numérique spatiale capable de transférer des fichiers
de données numériques allant de 50 à 500 gigaoctets. La seconde
charge est scientifique et comprend 8 instruments conçus pour étudier
les phénomènes météorologiques spatiaux dans la haute atmosphère,
là où le vent solaire interagit avec le champ magnétique terrestre
(projet ePOP).
+ d'info
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06.02.04 |
L'Europe
pérennise son accès à l'espace |
top |
Les Etats membres de l'Agence spatiale européenne sont tombés d'accord
pour débloquer les crédits nécessaires afin de garantir à l'Europe
un moyen indépendant d'accès à l'espace.
Arianespace se voit donc confortée dans son rôle de leader européen
sur le marché mondial des services de lancement et se charge de
garantir l'accès de l'Europe à l'espace. Pour pérenniser cet accès
et renforcer la compétitivité de nos industries spatiales, l'ESA
débloque des fonds pour le démarrage du programme des lanceurs du
futurs FLPP (Future Launchers Preparation Program).
Enfin, l'Agence spatiale européenne a également débloqué les fonds
nécessaires au démarrage du programme Soyouz à Kourou. Ce qui va
permettre la poursuite du développement d'une version modifiée du
lanceur russe et de la construction d'un pas de tir spécifique à
ce lanceur à Kourou. |
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06.02.04 |
Une
action européenne pour la surveillance et la protection de
l'environnement
GMES, Global Monitoring for the Environment
and Security |
top |
En octobre 2000, le colloque Espace-Surveillance et Protection de
l'Environnement (Lille, France) posait les bases de GMES, une action
européenne pour la surveillance et la protection de l'environnement
et la sécurité à partir de données spatiales et terrestres. Rappelons
que ce concept a été lancé en 1998 et approuvé par les Conseils
de l'UE et de l'Agence spatiale européenne (ESA) en 2001. Ces deux
protagonistes ont adopté aujourd'hui un plan d'action visant la
mise en place opérationnelle de GMES d'ici 2008 en procédant par
étape.
Cet ambitieux programme rassemble les États membres de l'UE et de
l'ESA, des organisations internationales et le secteur privé. Il
doit fournir des informations pertinentes et fiables dans la plupart
des domaines d'applications liés à l'environnement et la sécurité
afin de coordonner au mieux les actions qui s'imposent et d'améliorer
la prise de décisions lors des crises environnementales ou des problèmes
de sécurité et de lutte contre l'immigration illégale, par exemple.
Dans sa partie environnementale, GMES s'articule autour de trois
thèmes :
. Les changements à l'échelle planétaire, relativement longs à se
produire
. Le "stress environnemental" géographiquement plus restreint, où
les changements sont plus rapides
. Les catastrophes naturelles d'ampleur locale, qui se développent
en un laps de temps bref |
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05.02.04 |
Lancement
ce soir d'AMC-10 |
top |
Pour son premier lancement de l'année, International Launch Services
()
doit placer sur une orbite de transfert géostationnaire le satellite
de télécommunications AMC-10 au moyen d'une fusée Atlas IIAS à deux
étages dont l'étage supérieur réallumable Centaur. Centaur utilise
une séquence automatique programmée pour le placement de satellites
en orbite de transfert géostationnaire. Toutefois, c'est le moteur
intégré au satellite qui prendra en charge le contrôle d'attitude
et élèvera le périgée, circularisant l'orbite et réduisant son inclinaison
de façon à la rendre géosynchrone au prix d'une série de mises à
feu.
Le lancement est prévu dans la nuit de jeudi à vendredi 6 février
2004 depuis la base américaine de Cap Canaveral (Centre spatial
Kennedy).
AMC-10
Construit par Lockheed Martin pour le compte de l'opérateur
SES AMERICOM, AMC-10 dispose de 24 transpondeurs et couvrira les
Etats-Unis. Il doit fonctionner au moins 15 ans et est le premier
des quatre satcom AMC qu'ILS doit placer sur orbite cette année. |
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04.02.04 |
Image
astronomique du mois du CFHT |
top |
La
galaxie irrégulière NGC 3109
NGC 3109 est distante de seulement 4 millions d'années-lumière de
la Terre. Ceci la place juste à la frontière du Groupe Local, une
collection de plus de trente galaxies dont deux spirales, la galaxie
d'Andromède et notre Voie Lactée, sont les plus grands éléments.
Quand une galaxie ne rentre pas dans la classification standard
de Hubble (elliptique, spirale ou lenticulaire), elle est qualifiée
d'irrégulière.
NGC 3109 contient seulement quelques centaines de millions d'étoiles
distribuées dans un disque et un halo. Ce type de galaxie présente
un faible taux de formation stellaire et reste riche en gaz, principalement
de l'hydrogène atomique.
Crédits image
Canada-France-Hawaii Telescope / J.-C. Cuillandre / Coelum - (c)
2004 CFHT |
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03.02.04 |
De
l'oxygène et du carbone détectés sur une exoplanète |
top |
Pour la première fois, une équipe d'astronomes a détecté la présence
d'oxygène et de carbone dans l'atmosphère de , une planète située en dehors du Système Solaire et
provisoirement baptisée Osiris. N'en déplaise à certains, cette
découverte n'annonce pas la présence d'une quelconque forme de vie
sur la planète. L'oxygène qui peut être un signe vital est aussi
un élément présent à l'état naturel dans l'Univers, que l'on retrouve
par exemple sur Jupiter et Saturne. De plus, les caractéristiques
d'Osiris la rendent difficilement propice à favoriser l'émergence
et l'évolution d'une forme de vie. Sa période de rotation est d'un
peu moins de 4 jours et elle évolue à 7 millions de km de son étoile
parente de sorte que sa température de surface est estimée à 1000°.
Cette découverte est néanmoins importante. Elle préfigure les capacités
des scientifiques à détailler la composition chimique des atmosphères
d'exoplanètes situées à des millions d'années-lumière de nous et
à terme leur aptitudes à identifier des bio marques, signes de présence
réelles de forme de vie sur l'exoplanète observée. Cette équipe
d'astronomes, menée par Alfred Vidal-Madjar un scientifique de l'Institut
d'Astrophysique de Paris, a utilisé le spectromètre du Télescope
Spatial Hubble pour leur recherche.
Note
Osiris n'est pas une exoplanète inconnue des spécialistes. Elle
a été découverte en 1999 dans la constellation de Pégase à près
de 150 millions d'années-lumière de nous. Son observation en 2003,
déjà avec Hubble, a permis de lui découvrir une atmosphère d'hydrogène
extrêmement étendue qui s'évapore. Cette observation pourrait expliquer
l'absence de planète à moins de 7 millions de kilomètres de leur
étoile. Trop proches, elles fondraient en quelque sorte pour finalement
disparaître et ne laisser que leur noyau central. |
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01.02.04 |
Un
an après la désintégration de Columbia, les
préparatifs du retour en vol des navettes |
top |
Le 1er février 2003, après une mission pleinement réussie de 16
jours, la navette Columbia se désintégrait en plein vol avec les
sept membres de son équipage alors qu'elle entamait sa phase de
rentrée atmosphérique. La navette se trouvait à 60 kilomètres d'altitude
et volait à 20.000 km/h quand le contact a été perdu, 16 minutes
avant son atterrissage prévu au Centre spatial Kennedy.
Aujourd'hui, la NASA prépare le retour en vol de sa flotte de navettes.
Pour cela, elle se conforme aux recommandations formulées par la
CAIB, la Commission d'enquête en charge d'expliquer l'accident de
Columbia qu'elle a elle-même mise en place.
La NASA prévoyait de reprendre ses vols dès septembre 2004 avec
Atlantis (STS-114). Toutefois, les efforts entrepris par la NASA
et ses contractants pour modifier les navettes, de façon à les rendre
plus sûres, suivant en cela les recommandations de la CAIB, s'avèrent
plus longues que prévu et d'aucuns se demandent si Atlantis sera
prête en septembre 2004.
STS-114
La navette Atlantis qui doit s'élancer en septembre 2004 pour une
mission de 12 jours en direction de la Station spatiale internationale
est avant tout un vol d'expérimentation des techniques d'inspection
et de réparation de la protection thermique des navettes. Elle emporte
un banc d'essai de réparation, en orbite, des tuiles thermiques
Les débris de Columbia
83 013 des 83833 débris de l'engin spatial désintégré au-dessus
du Texas ramassés sur le sol américain ont été identifiés. Cela
représente environ 38 % du poids total de l'orbiter. Ces débris
sont stockés dans le Bâtiment d'assemblage des véhicules, l'endroit
même où les navettes sont préparées pour le vol et mis à la disposition
des enquêteurs. Certains d'entre eux ont été cédés à des Universités
et des Instituts de recherche afin d'étudier leur comportement face
aux vols hypersoniques et de comprendre de quelle façon les propriétés
thermodynamiques de ces vols sont susceptibles d'affecter les vaisseaux
spatiaux en général. Les résultats de ces études seront utiles pour
la sécurité en vol de ce type d'engin et peuvent servir à la conception
du futur Crew Exploration Vehicle, le successeur des navettes spatiales.
Le pas de tir des navettes
Le pas de tir des navettes du Centre spatial Kennedy est également
concerné par les recommandations de la CAIB. Il doit améliorer son
dispositif de poursuite et de surveillance du décollage des navettes
spatiales. Des caméras à haute résolution supplémentaires sont mises
en service de façon à mieux suivre la phase du lancement et en particulier
du réservoir externe de la navette après sa séparation de l'orbiter,
de sa face inférieure et de la partie avant du système de protection
thermique des deux ailes (Thermal Protection System). Enfin, la
NASA se doit de disposer d'au moins trois plans différents de la
phase ascensionnelle du Shuttle et en particulier de la séparation
de ses propulseurs d'appoint.
Note
Depuis la perte de Columbia, les Etats-Unis ne disposent plus
de moyen de transport spatial capable de rejoindre la Station spatiale
internationale. En conséquence, le programme d'assemblage de la
Station est interrompu et le transfert d'équipage est assuré par
les capsules Soyouz alors que le ravitaillement en matériel technique
et nourriture se fait par des vaisseaux cargo Progress.
Dans le cadre de son projet d'exploration spatiale, le Président
des Etats-Unis Georges Bush a signifié le retrait du service actif
des navettes spatiales, en service depuis 1981, au plus tard en
2010. Elles seront remplacées vers 2014 par le Crew Exploration
Vehicle, un nouveau concept de véhicule spatial habité capable de
voyager bien au-delà de l'orbite terrestre.
Notre
Sur le web
Space News Internationale
Columbia in memoriam ()
Obsat
Columbia, un an après ()
Le sort de l'équipage ()
Les débris identifiés () |
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30.01.04 |
Lancement
réussi d'un Progress en direction de la Station spatiale
internationale |
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Une fusée russe
Soyouz et son passage, un vaisseau cargo Progress se sont élancés
hier à 12h58 (heure de Lyon)depuis le cosmodrome de Baïkonour au
Kazakhstan.
Ce véhicule de ravitaillement Progress effectuera un trajet de deux
jours vers l'ISS et s'amarra à la Station le 31 janvier.
Il emporte du matériel d'expérience destiné à la mission DELTA de
l'astronaute néerlandais de l'ESA, André Kuipers (avril 2004) mais
aussi du matériel destiné à permettre l'amarrage du véhicule de
transfert automatique (ATV) européen à la Station dont le premier
vol est prévu au premier semestre 2005.
Note
En raison de l'indisponibilité de la flotte des navettes américaines,
les capsules Soyouz assurent le transfert des équipages de l'ISS
et les vaisseaux Progress assurent le ravitaillement de l'ISS ainsi
que le transport du matériel et des équipements européens destinés
aux missions européennes qui s'y dérouleront ultérieurement.
Crédit image S.P.Korolev
Rocket and Space Corporation Energia |
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29.01.04 |
Succès
du second vol d'essai du X-43A |
top |
Le centre Dryden de la NASA vient de tester en vol captif le second
prototype sans pilote de l'avion expérimental hypersonique X-43A.
Accrochés à l'aile d'un B-52 (Boeing), l'X43A et son propulseur
Pegasus, une version modifiée de la fusée Pegasus d'Orbital Sciences
Corp., ont volé un peu moins de deux heures.
Cet essai a répondu aux attentes des ingénieurs et ouvre la voie
à un vol libre prévu le 21 février 2004. Au cours de cet essai,
l'avion sans pilote doit grimper à quelque 30 km d'altitude et
atteindre Mach 7, soit 7 fois la vitesse du son. Toutefois, cet
avion ne décollera pas depuis le sol. Il utilisera un B-52 de Boeing
et sera propulsé par son propulseur Pegasus avant d'utiliser son
'scramjet' après s'être décroché de son avion porteur.
Notons qu'un troisième exemplaire du X-43A est en cours de construction.
Il est conçu pour atteindre la vitesse prodigieuse de 10 fois celle
du son (Mach 10).
Note
Ce programme de la NASA vise à mettre au point le premier engin
hypersonique propulsé par un scramjet (Supersonic Combustible Ramjet).
C'est-à-dire un statoréacteur à combustion supersonique capable
de puiser l'oxygène nécessaire à sa combustion non pas dans des
réservoirs mais directement dans l'atmosphère. Ces recherches visent
à développer des engins spatiaux réutilisables plus gros et plus
légers, capables d'aller-retour dans l'espace et disposant d'une
capacité d'emport importante.
En juin 2001, la fusée Pegasus transportant le premier exemplaire
de l'avion hypersonique X-43 a rencontré un problème technique suffisamment
important pour détruire en plein vol le lanceur, empêchant la première
tentative de record de vitesse pour un engin mû par un moteur à
réaction atmosphérique. Cependant, on ne peut pas parler d'échec
du X-43, celui-ci n'ayant pas encore pris son autonomie au moment
de l'accident.
Crédits image NASA / Tom Tschida |
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28.01.04 |
La
traque des Vulcanoïdes |
top |
Une fusée Black Brant de la NASA s'est élancée de Wallops Island
Flight Facility, emportant une charge suborbitale pour une mission
scientifique d'observation dans l'ultraviolet de Mercure, la planète
la plus proche du Soleil, et de recherche de Vulcanoïdes, au moyen
d'une caméra spécifique. Il s'agit d'un groupe de petits corps dont
les scientifiques supposent l'existence en orbite entre le Soleil
et Mercure. La fusée a atteint une altitude de 260 km.
Récupérés au sol au terme du vol, caméra et enregistrements contenant
les résultats de ces observations sont en cours d'analyse, et si
ces derniers s'avèrent intéressants, ils seront utilisés pour la
mission Messenger. Ils renseigneront les scientifiques sur la composition
de la surface de la planète la plus proche du Soleil et peut-être
que les images de la caméra VulCam montreront ces fameux Vulcanoïdes.
Note
Ce type de missions bien moins médiatiques que les sondes et autres
grands programmes sont toutefois très précieuses pour les scientifiques.
En effet, elles sont capables d'étudier des objets évoluant
près du Soleil, dans sa lueur, et donc pratiquement invisibles
pour la plupart des observatoires terrestres et spatiaux, comme
le Telescope spatial Hubble. |
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28.01.04 |
SPIRALE
(Système Préparatoire Infra-Rouge pour l'ALErte) |
top |
Dans la perspective de la mise au point d'un système de défense
capable de détecter des missiles balistiques pendant leur phase
propulsée, la Délégation générale pour l'armement (DGA, France)
lance le programme Spirale ou Système Préparatoire Infra-Rouge pour
l'ALErte et désigne EADS-Astrium comme principal contractant.
Spirale est avant tout un démonstrateur avancé. Il préfigure la
réalisation d'un futur programme opérationnel d'alerte avancée optique
spatiale. Celui-ci constituera un maillon stratégique d'un système
de défense anti-missile balistique, et concourra également à d'autres
missions opérationnelles, telle que la surveillance de la prolifération,
pour le compte de la Délégation Générale pour l'Armement.
Spirale est constitué de deux micro-satellites de 120 kg qui seront
construits par Alcatel Space et mis à poste sur une orbite elliptique
en 2008 par une fusée Ariane 5. Ils permettront la collecte d'images
en infrarouge des fonds terrestres. Leur analyse servira à mettre
au point des systèmes capables de détecter des missiles balistiques,
pendant leur phase propulsée, juste après leur tir. |
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26.01.04 |
Observation
de l'écho lumineux d'un sursaut gamma |
top |
L'observatoire spatial X de l'Agence spatiale européenne, XMM-Newton,
a observé l'écho lumineux d'un sursaut gamma survenu en décembre
2003 (GRB 031203). Ce sursaut gamma a été détecté en décembre 2003
par Integral, un autre observatoire spatial de l'ESA fonctionnant
dans le gamma et observé pendant une trentaine de secondes. Dans
les minutes qui ont suivi cette détection, plusieurs observatoires
terrestres et XMM-Newton ont également pointé leurs instruments
dans sa direction.
L'anneau lumineu que l'on voit sur l'image est ce que les astronomes
appellent un 'écho'. Il se forme quand les rayons X émis par un
sursaut s'illumine au contact de la poussière qui disperse alors
certains de ces rayons. Un peu comme le brouillard qui disperse
la lumière des phares d'une voiture. C'est ce phénomène qu'a observé
XMM-Newton pour la première fois dans les longueurs d'ondes du X.
Cet écho se présente sous la forme d'anneau qui croît à plusieurs
fois la vitesse de la lumière autour d'un point dans le ciel où
le sursaut gamma est survenu. Bien entendu, rien ne se déplace plus
vite que la vitesse de la lumière. Dans ce cas précis, ce phénomène
est avant tout un effet visuel qui s'explique par la présence de
deux couches de poussière entre le sursaut gamma et la Terre. L'une
se situe à 2900 années-lumière de la Terre et l'autre à 4500 a.l.
Ces données sont intéressantes à plus d'un titre. Outre qu'elles
favorisent la compréhension de la formation des sursauts gamma,
elles vont permettre aux scientifiques de mieux comprendre la distribution
de la poussière dans la Galaxie. C'est important parce que cet élément
participe activement au processus d'effondrement des nuages de gaz
et de poussière susceptibles de former étoiles et autres planètes.
Note
XMM-Newton a été lancé le 10 décembre 1999 par une fusée Ariane
5. Long de 10 m pour une masse de plus de 3 tonnes, il évolue depuis
sur une orbite fortement elliptique qu'il décrit en 48 heures. Au
plus près, il passe à 7000 km de la Terre et s'en éloigne jusqu'à
14.000 km. La grande sensibilité de l'instrument lui permet de découvrir
à chaque pointage plusieurs dizaines de nouvelles sources X autour
d'une cible principale.
XMM-Newton est équipé d'un ensemble de trois caméras CCD à rayons
X, deux spectromètres et un télescope optique capables d'observer
simultanément leurs cibles depuis le rayonnement X jusqu'au domaine
du visible en passant par l'ultraviolet. Les spectromètres révèlent
la composition chimique des sources observées tout en étant capables
de mesurer la température et le déplacement de ces mêmes sources.
Integral a été lancé par une fusée russe Proton le 17 octobre
2002 depuis le cosmodrome de Baïkonour. Il évolue aujourd'hui sur
son orbite opérationnelle, entre 9000 et 153 000 km au-dessus de
la Terre. Au regard de l'excellente mise à poste, l'activité opérationnelle
du satellite a été portée de deux à cinq ans, à la satisfaction
générale.
Integral observe les phénomènes physiques les plus violents de l'Univers
qui ont notamment permis l'apparition des éléments responsables
de la vie. Aujourd'hui, on sait que les émissions gamma prennent
naissance dans les puissants mouvements de matière associés, par
exemple, aux trous noirs, à l'explosion d'étoiles ou encore aux
énigmatiques sursauts gamma. Integral et sa panoplie d'instruments
fournissent de nouveaux indices sur la compréhension de ces phénomènes.
A ne pas en douter et à terme, ces données affineront considérablement
notre connaissance de l'Univers gamma. |
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20.01.04 |
Les
2 premières images de la planète Mars prises par Mars
Express |
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La sonde européenne Mars Express en orbite à 275 km autour de Mars
depuis le 25 décembre 2003 a pris ses premiers clichés de la planète
rouge. C'est images ont été acquises le 14 janvier par HRSC, une
caméra allemande conçue pour prendre des images couleurs HD et en
stéréo de toute la planète Mars.
Ces premières images montrent en fait la même région de Valles Marineris
mais sous deux perspectives différentes. La scène couvre une bande
de 1700 km sur 65 km orientée du sud vers le nord à travers le Grand
Canyon de Valles Marineris.
C'est la première fois qu'une image montre une aussi vaste étendue
sous une telle résolution (12 mètres par pixel), en couleurs et
en 3D
Note
Valles Marineris est un système complexe de canyons. Cette zone
de fracture de l'écorce martienne s'étend sur 5000 km environ. Large
de 160 km elle peut atteindre une profondeur de 6 km par endroit.
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top |
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Crédits ESA / DLR / FU Berlin
(G. Neukum) |
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19.01.04 |
Fin
des missions de maintenance du Télescope spatial Hubble |
top |
La NASA a décidé d'abandonner les prochaines missions d'entretiens
du Télescope spatial Hubble que la seule la navette Columbia était
capable d'effectuer. Rappelons que cette navette s'est
en plein vol, provoquant la perte de son équipage, le 1er février
2003.
Cette décision s'explique d'une part par un coût très élevé de la
modification d'une des trois navettes pour lui permettre de rejoindre
Hubble, à 600 km d'altitude et d'autre part par le nouveau projet
d'exploration spatiale de Georges Bush qui va contraindre la NASA
à faire des choix et réorienter ses dépenses.
Si aucun problème technique ne vient affecter Hubble, il sera mis
hors service en 2010 et remplacé par le Télescope spatial James
Webb la même année. Contrairement à Hubble qui effectue des observations
dans la lumière visible, le spectre ultraviolet et le proche infrarouge,
le JWST fonctionnera uniquement dans les gammes d'ondes du proche
infrarouge et de l'infrarouge moyen. Il sera placé sur le point
de Lagrange L2, à environ 1,5 million de km de la Terre, une distance
qui rend impossible toutes missions de maintenance.
Hubble
Hubble a été placé sur orbite le 24 avril 1990 par une navette spatiale.
Il a été conçu pour répondre aux principales questions qui taraudaient
alors les scientifiques, à la fin des années soixante-dix, au moment
de sa conception et que seul un observatoire spatial pouvait être
à même de résoudre.
Des planètes aux étoiles, du Système Solaire aux galaxies, les observations
d'Hubble ont permis de spectaculaires avancées scientifiques et
autres découvertes majeures. Il a produit les images d'objets de
l'Univers les plus incroyables, les plus fines et les plus belles
jamais obtenues. Bien que handicapé initialement par un défaut de
conception de son miroir, la mission de maintenance de 1993 le corrigera.
Depuis ce jour, les astronomes vont de surprise en surprise. Des
modèles ont été mis à jour ou tout simplement complètements réécrits.
Pour un seul et même observatoire, le taux de découverte est sans
précédent.
Les performances de ses instruments lui ont permis d'observer toujours
plus loin. Le proche environnement des trous noirs, la majestueuse
naissance d'étoiles à l'intérieur de nuages de gaz et de poussière,
ou encore des systèmes planétaires en formation autour d'autres
astres, le télescope spatial a exploré tous les domaines de l'astronomie
moderne. Enfin, des objets plus exotiques se sont révélés plus précisément
aux astronomes. Que ce soit les quasars, les arcs, les lentilles
gravitationnelles ou les premières concentrations de matière à l'origine
des galaxies, Hubble a toujours répondu aux attentes des scientifiques.
Sa conception permet aux astronautes de lui rendre de petites visites
d'entretien comme en 1993, 1997 et décembre 1999. La dernière visite
remonte à mars 2002. Il s'agissait d'accomplir la seconde partie
de la troisième mission de maintenance du Télescope spatial, entamée
en décembre 1999. Hubble a reçu de nouveaux équipements scientifiques
et un jeu de panneaux solaires et de gyroscopes plus performants
que ceux installés à l'origine. D'autres visites de maintenance
étaient prévues dès 2005.
Edwin Hubble, l'astronome qui lui a donné son nom
Edwin Hubble est le premier à avoir révélé la nature extragalactique
des galaxies. Il est aussi à l'origine de la classification de ces
objets, classification qui est toujours utilisée de nos jours. Edwin
Hubble a réalisé les premières mesures du taux d'expansion de l'Univers
dans le but de le dater précisément. A l'aide du télescope spatial
et l'observation de galaxies à la limite du visible, des scientifiques
ont enfin estimé sa taille, son taux d'expansion et bien entendu
son âge. Aujourd'hui, la constante d'Hubble est estimée à 70 km/sec/mpc
avec une marge d'erreur de +/- 10 %. L'Univers serait ainsi âgé
de 12 milliards d'années.
Note
Pour les instances dirigeantes de la NASA et de l'ESA, une des plus
grandes satisfactions est l'attrait du grand public pour ces images.
A travers le Web, l'astronomie est tout simplement entrée dans les
foyers et a sans aucun donné naissance à de nombreuses vocations
chez les enfants. Que ce soit la découverte de trous noirs, la collision
de galaxies ou tout simplement des images de nébuleuses, la plupart
des photographies sont abondamment diffusées par une presse spécialisée
et, de temps en temps, font la une des grands quotidiens nationaux. |
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19.01.04 |
Notre
analyse du projet d'exploration spatiale de Georges Bush |
top |
Le 14 janvier, le président Bush a dévoilé un ambitieux projet d'exploration
spatiale par des engins tant habités que robotisés, visant la Lune,
Mars et d'autres destinations, et prévoyant notamment la reprise
de vols habités vers la Lune à partir de 2015.
Il s'agit d'un programme à long terme d'exploration tant humaine
que robotisée du système solaire qui commence par un retour sur
la Lune, tremplin de missions ultérieures vers Mars et d'autres
destinations. Ce nouveau projet annonce la probable exploitation
des ressources naturelles de la Lune, si toutefois cela s'avère
possible en raison de la difficulté de la tâche et les moyens financiers
importants à prévoir.
Ce programme traduit la détermination des Etats-Unis de poursuivre
l'exploration de l'espace par des engins habités. Bien qu'il apporte
à la NASA une mission nouvelle et des objectifs précis, il va surtout
accroître les gaps technologiques qui séparent, déjà !, les Etats-Unis
des autres nations impliquées dans l'exploration de l'espace. A
moyen, terme, les industries aérospatiales situées hors de la sphère
d'influence de Washington risquent d'être affectées sous une forme
ou une autre. Et que dire des industries aérospatiales émergentes
des pays comme l'Inde ou la Chine qui risquent d'avoir beaucoup
de mal à conserver leurs chercheurs les plus doués.
Il va également renforcer l'attractivité de nombreuses Universités
américaines et les jeunes étudiants les plus prometteurs trouveront
dans cet ambitieux projet de reconquête de la Lune une occasion
unique de participer à une aventure exceptionnelle susceptible de
les accaparer toute leur vie professionnelle. Ce qu'aucun autre
pays n'est capable à ce jour d'offrir à ses propres étudiants.
Enfin, il est bon de rappeler que de nombreuses applications terrestres
bénéficient des techniques spatiales et touchent la vie de nombreux
citoyens de la planète Terre. Elles sont d'une portée immense et
favorisent notre bien-être, le développent industriel des pays impliqués
dans l'exploration de l'espace et font maintenant partie de notre
mode vie.
De tout temps, l'exploration de l'espace a occasionné des progrès
dans une multitude de domaines. C'est ainsi vrai pour les communications,
la surveillance de la planète, les prévisions météorologiques, le
positionnement par satellites, l'électronique ou encore toutes les
applications qui touchent à la médecine. Les Etats-Unis sont à l'origine
de nombreux brevets nés des programmes Apollo, des vols habités
et de l'activité humaine en orbite.
Le projet d'exploration spatiale des Etats-Unis en quelques lignes
. 2008, premières missions robotisées lunaires
. Le CEV, ou Véhicule d'exploration avec équipage, sera fabriqué
et testé dès 2008
. 2010, fin de la construction de la Station spatiale internationale
. 2010, retrait du service actif des navettes spatiales
. 2014, première mission habitée du CEV
. 2015 - 2020, premières missions lunaires habitées à bord du CEV
. 2016, les Etats-Unis arrêtent de financer la Station spatiale
internationale
. 20??, première mission habitée au-delà de la Lune
Les points principaux du budget de la NASA
Les crédits budgétaires au titre de l'exploration spatiale totaliseront
12 milliards de dollars répartis sur les 5 prochaines années. La
plupart de ces fonds proviendront de la réaffectation de 11 milliards
de dollars déjà inscrits au budget global de la NASA pour ces 5
années, qui se monte à 86 milliards de dollars.
Dans le cadre du budget 2005, le président Bush sollicitera une
rallonge de 1 milliard de dollars supplémentaires du plan quinquennal
existant de la NASA, soit 200 millions de dollars par an en moyenne.
Selon le projet du président, de son niveau actuel de 15,5 milliards
de dollars pour l'année budgétaire 2004, le budget de la NASA augmentera
de 5 % en moyenne par an pendant 3 ans, puis d'environ 1 % ou moins
par an pendant les 2 années suivantes.
Afin d'assurer la focalisation de la NASA sur l'accomplissement
de cette mission, le président a demandé à l'administrateur de la
NASA, M. Sean O'Keefe, de revoir tous les programmes actuels de
vols et d'exploration spatiaux à la lumière des nouveaux objectifs.
Le président a également créé une commission de suivi de la politique
d'exploration spatiale des Etats-Unis chargée de conseiller la NASA
sur la mise en oeuvre à long terme des programmes envisagés. |
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16.01.04 |
Le
télescope d'Herschel prend forme |
top |
C'est à deux pas de l'un des observatoires les plus célèbres d'Europe,
le Pic du Midi, et plus précisément à Bazet, près de Tarbes, que
le miroir plus grand télescope spatial jamais réalisé, celui du
satellite d'astronomie infrarouge Herschel, est en train de prendre
forme.
© ESA
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15.01.04 |
Georges
W. Bush " la vision que je présente est un voyage, non
pas une course " |
top |
Ces quelques mots, tirés du discours prononcé par le président américain
Georges W. Bush, sont peut-être le signal d'une nouvelle épopée
de la conquête spatiale. En annonçant clairement leur désir de reconquérir
la Lune et de préparer l'homme à voyager encore plus loin dans le
Système Solaire, Les Etats-Unis donnent un objectif extraordinaire
à la NASA et un sens à son travail.
Georges W. Bush a pris soin de rassurer ses partenaires internationaux
engagés dans la construction de la Station spatiale internationale
en indiquant son achèvement en 2010. Les américains vont utiliser
ce gigantesque laboratoire orbital à la préparation des vols spatiaux
de longue durée et de leurs conséquences sur l'homme.
2010 verra le retrait du service actif des navettes spatiales, en
service depuis 1981. Elles seront remplacées vers 2014 par le Crew
Exploration Vehicle, un nouveau concept de véhicule spatial habité
capable de voyager bien au-delà de l'orbite terrestre. Un temps
envisagé pour remplacer les navettes spatiales, l'Avion spatial
orbital semble donc abandonné au profit de ce CEV bien énigmatique.
En 2010, les Etats-Unis se retrouveront sans véhicule spatial. La
desserte de l'ISS sera alors assurée par les capsules Soyuz et son
ravitaillement par des vaisseaux cargo Progress (Russie) et ATV
(Europe).
Enfin, le président américain annonce le retour des américains sur
le sol lunaire, pour y rester cette fois-ci. Une armada de sondes
et autres missions robotiques est prévue dès 2008 afin de préparer
le débarquement d'hommes dès 2015.
A moyen terme, les Etats-Unis souhaitent exploiter au mieux les
ressources naturelles de la Lune et l'utiliser comme base spatiale
pour la préparation de missions habitées de grandes envergures comme
le débarquement d'hommes sur Mars et d'autres mondes. |
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13.01.04 |
Space
X va se doter d'un lanceur à 5 moteurs |
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La firme américaine qui développe actuellement
son premier lanceur, la fusée Falcon I dont le vol inaugural est
prévu courant 2004, vient d'annoncer qu'elle souhaite doter ce lanceur
à deux étages d'une version à 5 moteurs, d'ici 2005.
La Falcon V sera également un lanceur à deux étages. Le premier
étage sera équipé de 5 moteurs qui permettront de placer jusqu'à
4 tonnes en orbite basse et de viser l'orbite de transfert géostationnaire.
La fusée sera également capable de lancer un module en direction
de la Station spatiale internationale ou une sonde scientifique
à destination d'un objet du Système Solaire intérieur.
Selon la firme américaine, son lanceur à 5 moteurs sera capable
d'accomplir sa mission même si la fusée doit faire face à la perte
de 3 de ses moteurs et ce quelle que soit la phase de vol de la
mission.
Note
La gigantesque fusée Saturn V des missions Apollo adoptait un tel
dispositif. Ce lanceur qui n'a jamais connu d'échec lors des missions
habitées a toutefois été confronté à la perte d'un moteur lors de
deux tirs, sans que la mission initiale fût affectée. On image les
conséquences pour ces deux équipages si la fusée avait réclamé la
totalité de la puissance de ses moteurs pour filer dans le ciel… |
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12.01.04 |
Un
système binaire à deux pulsars |
top |
Des astronomes confirment pour la première fois la détection d'un
système binaire composé de deux pulsars. Cette découverte va permettre
aux scientifiques de vérifier la Relativité générale, une théorie
de la gravitation publiée par A. Einstein en 1915 selon laquelle
la force de gravitation est la manifestation d'une déformation locale
de la géométrie de l'espace-temps.
Cette découverte offre également la possibilité aux scientifiques
d'étudier en détail la magnétosphère d'un pulsar. Ils vont pour
cela étudier ce qu'il advient au rayonnement d'un des deux pulsars
du système binaire quand ce dernier passe derrière son compagnon.
Note
Le radiotélescope de 76 m de l'Observatoire de Jodrell Bank a été
mis à contribution pour mesurer la période de rotation de ces deux
objets. Rappelez-vous, c'est ce même radiotélescope qui a été utilisé,
en vain, pour essayer de capter les signaux du lander britannique
Beagle-2, quelques heures après son atterrissage supposé à la surface
de la planète Mars. |
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11.01.04 |
Image
astronomique du mois du CFHT |
top |
La
nébuleuse du Crabe (Messier 1)
Lorsqu'une étoile massive épuise son carburant nucléaire, elle explose
et projette violemment ses couches externes dans l'espace. Ce phénomène,
une supernova, inconnu à l'époque, a été noté par des astronomes
chinois le 4 juillet 1054. Le matériau éjecté s'est ensuite dispersé
à une vitesse proche de 2000 km/s et forme aujourd'hui la , d'un diamètre de 10 années-lumière.
Sur cette photo, le rouge et le vert sont associés à des gaz ionisés
: de l'hydrogène, de l'azote et de l'oxygène. Le bleu provient d'un
rayonnement émis par des électrons se déplaçant à une vitesse proche
de celle de la lumière dans le champ magnétique engendré par le
résidu de l'explosion, une étoile à neutron.
Crédits image
Canada-France-Hawaii Telescope / J.-C. Cuillandre / Coelum - (c)
2004 CFHT |
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10.01.04 |
La
Lune avant Mars |
top |
Le porte-parole de la Maison Blanche confirme que le président des
Etats-Unis Georges Bush annoncera la semaine prochaine un ambitieux
programme d'exploration du Système Solaire qui doit conduire l'Homme
à se poser à la surface de Mars. Selon des sources proches du dossier,
la Lune serait utilisée comme une base permanente d'entraînement
et de recherche scientifique. L'Amérique pourrait retourner sur
la lune dès 2013, plus de 30 ans après la dernière mission Apollo
(Apollo 17, décembre 1972).
Bien qu'aucune information officielle n'ait filtré, il semble que
les Etats-Unis souhaitent utiliser beaucoup plus le savoir-faire
des européens et des russes. Conscients que l'effort financier pour
retourner et s'établir sur la Lune et partir à la conquête de la
planète rouge sera considérable, les Etats-Unis verraient d'un bon
œil l'affectation des capsules Soyouz à la desserte de la Station
spatiale internationale et Ariane 5 / ATV pour le ravitaillement
et le rehaussement de orbite de l'ISS dès son achèvement. Enfin,
tout laisse à penser que Russes et Européens seront invités à prendre
part aux programme lunaires et martiens envisagés par les Américains.
Enfin, soucieux de préserver leur suprématie spatiale, qu'elle soit
technique ou économique, les Etats-Unis ne manqueront pas de réitérer
leur volonté d'assurer la relève des vieillissantes navettes spatiales
et de poursuivre le développement, déjà bien avancé, de l'Avion
spatial orbital, le successeur annoncé des navettes. Toutefois,
un rapport d'expert préconise de jeter les bases d'un nouveau concept
de véhicule spatial habité qui utilisera un module commun et susceptible
d'être adapté en vue de différents projets incluant des missions
lunaires, d'exploration des astéroïdes proches de l'orbite terrestre,
et éventuellement des missions habitées en direction de la planète
Mars.
A suivre donc … |
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08.01.04 |
La
mission Stardust |
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A ne pas en douter, Stardust, la mission de collecte d'échantillons
de poussières interstellaires et cométaires de la NASA fera date
dans l'histoire de l'exploration spatiale. Ses informations vont
permettre aux scientifiques de remonter aux origines de la formation
du Système Solaire et de comprendre un peu mieux les mécanismes
de formation des comètes, des planètes et de la matière dont elles
sont issues. A terme, on en saura un peu plus quant à l'origine
de l'apparition de la vie sur la planète Terre et comme chaque mission
apporte son lots de surprises scientifiques, il n'est pas exclu
que Stardust bouleverse certaines idées reçues et autres certitudes.
A suivre donc…
Stardust à non seulement réussi sa mission de collecte d'échantillons
de poussières cométaires, plusieurs centaines de milliers de particules
ont été piégées, mais elle a également fourni aux scientifiques
les images les plus claires jamais obtenues d'une comète. La comète
apparait comme une boule de glace et de roc truffée de nombreux
cratères. Les 72 clichés de Wild-2 acquis par la sonde alors
qu'elle se trouvait dans la coma de la comète, montrent l'origine
des jets de matière qui s'échappe de sa surface et forme le vaste
nuage de gaz et de poussière qui entoure le noyau de la comète (la
coma).
Aujourd'hui, la sonde rentre à toute vitesse à la maison. Elle entame
un long voyage de retour de deux années qui lui fera encore parcourir
1,14 milliard de km à travers l'espace interplanétaire, protégeant
dans un container étanche les précieuses poussières et particules
collectées. Le 15 janvier 2006, au terme d'un fantastique voyage
qui aura totalisé 4,37 milliards de km, Stardust se retrouvera à
proximité de la Terre et larguera sa capsule. Après une rentrée
atmosphérique protégée par un bouclier thermique, puis freinée par
un parachute, celle-ci se posera enfin sur le sol de l'Utah, où
l'attendront les équipes de récupération de la Nasa. Une autre grande
aventure commencera alors, dans les laboratoires…
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top |
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Le noyau de la comète
Wild 2 pris par Stardust lors de son survol le 2 janvier2004
à 19h44 TU à une distance d'environ 500 km.
Crédits NASA / JPL |
La comète de Halley photagraphiée par
la sonde Giotto (ESA) en 1986
Crédit ESA |
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