Home page Astrium Techno-Science.net European Space Agency
   
   
  Home page / Page 2 / Page 3 / Page 4 / Page 5 / Page 6 / Page 7 /
Page 8 / Page 9 / Page 10 / Page 11 / Page 12 /
   
07.01.04 L'étoile la plus lumineuse jamais observée
top
Des astronomes de l'Université de Floride rapportent la découverte de l'étoile la plus lumineuse jamais observée dans l'Univers. LBV 1806-20, c'est son nom, se situe dans la Voie Lactée à quelque 45000 années-lumière de la Terre. Elle évolue de l'autre côté de la Galaxie à l'intérieur d'un petit amas d'étoiles extrêmement rare avec comme compagnon un type particulier d'étoile à neutrons au champ magnétique extrêmement important, dont seuls quatre objets de ce type ont été détectés dans l'ensemble de la Galaxie.

LBV 1806-20 est connue des astronomes depuis les années 90. Toutefois, cette étoile est invisible à nos yeux. Elle apparaît seulement dans la lumière infrarouge, une longueur d'onde capable de s'affranchir des épais nuages de gaz et de poussières interstellaires de la Galaxie. A la suite de ses premières observations, les astronomes avaient alors qualifié LBV 1806-20 d'étoile bleue variable et très lumineuse, un type d'astre relativement rare et très massive à la durée de vie très limitée. Agée de seulement 2 millions d'années, l'étoile est apparemment 150 fois plus volumineuse et jusqu'à 40 millions de fois plus lumineuse que le Soleil, l'astre de nos journées.

Reste que les scientifiques sont bien incapables d'expliquer sa formation. En effet, toutes nos théories avancent que la taille d'une étoile se limite à 120 masses solaires, ou a 120 fois la taille du Soleil. Au-delà, l'étoile n'est théoriquement plus stable.
06.01.04 Les petits corps du Système Solaire
top
Les petits corps du Système Solaire rassemblent les objets de la famille des comètes et des astéroïdes. La plupart évoluent à des distances importantes du Soleil. Il s'agit d'objets très froids à l'exception bien sûr des comètes qui se réchauffent de façon importante quand elles se rapprochent du Soleil. On les assimile à des protoplanètes avortées en raison de la formation de Jupiter et des autres planètes du Système Solaire. Elles en sont les vestiges de sa genèse, ce qui fait leur intérêt.

Leur étude s'avère importante. Elle donne une image du Système Solaire, alors récemment formé, et fournit de substantiels indices sur les processus de formation des planètes et l'avènement de la vie sur la planète Terre.

Les principales agences spatiales sont conscientes des implications scientifiques que représente l'étude de ces objets, d'où le développement de missions dédiées à leur étude.
Nous vous proposons un récapitulatif de certaines de ces missions.

Comet missions

Stardust


Description
Il s'agit de la première mission de collecte d'échantillons d'une comète et de poussières interstellaire avec retour sur Terre. Stardust, lancée en 1999 a effectué trois orbites complètes autour du Soleil avant de croiser la comète Wild-2 le 2 janvier 2004. Les échantillons ont été capturés au moyen d'un aérogel emprisonné dans les alvéoles d'un collecteur, rétracté ensuite à l'intérieur d'une capsule de retour. Celle-ci doit revenir sur Terre en janvier 2006et se poser en douceur dans une zone militaire de l'US Air Force de l'Utah.

Contour

Description
Lancée en juillet 2002, le contact avec la sonde a été perdu le 15 août 2002.
Contour (Comet Nucleus TOUR) était destinée à rencontrer les comètes d'Encke et de Schwassmann-Wachmann au cours d'un long périple à travers le Système solaire. Le contact avec la sonde a malheureusement été perdu lors de l'allumage du moteur devant la libérer de l'attraction terrestre, il semble qu'elle ait fait explosion.

Rosetta

Description
Cette sonde de l'Agence spatiale européenne doit s'élancer le 26 février 2004 à la poursuite de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Cette ambitieuse mission prévoit un long périple de dix années à travers le Système solaire, comprenant trois passages avec réaction de gravitation près de la Terre et un près de Mars. Rosetta se placera en orbite autour du noyau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko en août 2014, et trois mois plus tard, un lander - nommé Rosetta - s'en détachera et s'y posera. Il s'agira de la première étude in situ du "sol" d'un noyau cométaire.

Deep Impact

Description
Deep Impact sera la première mission chargée d'étudier l'intérieur d'une comète en y creusant un cratère permettant d'observer la formation et la chimie des roches vierges de toute exposition au vide spatial. A bord du vaisseau, des caméras montreront le cratère tandis qu'un spectroscope analysera les raies d'émission de l'impact. Le cratère restera en vue de Deep Impact durant 14 minutes, ensuite il s'en éloignera en s'inscrivant sur une orbite solaire. Le lancement est prévu en décembre 2004 et la rencontre avec la comète Tempel 1le 4 juillet 2005.

Astéroïdes missions

Near-Shoemaker

Description
Near-Shoemaker (Shoemaker Near Earth Asteroid Rendezvous) a été lancée en février 1996 à la poursuite de l'astéroïde Eros, autour duquel la sonde se satellisera en février 2000. La sonde a orbité autour d'Eros pendant une année complète et à mis a profit cette période pour collecter une masse importante de données d'une richesse incroyable sur l'astéroïde (composition, masse, structure caractéristiques géologiques, champ magnétique …) et son histoire. Enfin, clou de la mission, Near-Shoemaker s'est posée intacte sur le petit corps le 12 février 2001 alors qu'elle n'était pas conçue pour cela et transmettait jusqu'à 69 images lors de sa descente.

Deep Space 1


Description
Deep Space 1 est avant tout un démonstrateur de technologies avancées qui s'inscrit dans le programme New Millenium de la NASA. Il fut lancé de Cap Canaveral en octobre 1998. Pendant la première partie de sa mission, il a testé jusqu'à 12 technologies avancées, dont un moteur ionique, une nouvelle génération de panneaux solaires et un système de navigation autonome utilisant la position connues d'astéroïdes. La seconde partie de la mission fut mise à profit pour rencontrer l'astéroïde Braille (juillet 1999) et la comète de Borelly (septembre 2001) dont il renvoya des images et des données d'une valeur inestimables alors.

Muses-C

Description
Muses-C est une sonde japonaise lancée en mai 2003 à la poursuite de l'astéroïde Itokawa pour collecter et rapporter sur Terre jusqu'à trois échantillons de la surface (juin 2007). Avant cela, Muses-C doit rejoindre Itokawa courant 2005 et l'étudier pendant trois mois à une altitude d'environ 20 km avant de débuter la collecte de ses échantillons.

Dawn

Description
Cette ambitieuse mission de la NASA vise à satelliser la sonde Dawn autour de Ceres (août 2011) et Vesta (juillet 2015), deux des plus gros astéroïdes de la Ceinture d'astéroïdes. L'engin spatial évoluera onze mois autour de chaque astéroïde. Il mettra à profit cette période pour recueillir des indices sur le Système Solaire, peu de temps après sa formation.

Toutefois, l'objectif principal de la mission est la problématique de la formation des planètes dans le Système Solaire. Ceres et Vesta sont également des protoplanètes, l'étape initiale de la formation des planètes par contraction gravitationnelle. Dans le cas des deux objets, cette 'fusion' a été interrompue par la formation de Jupiter. Leur étude nous renseignera donc sur les processus de formation des planètes dans le Système Solaire et sur le rôle de l'eau dans cette formation.

© flashespace & Space News International
02.01.04 Aurora, la feuille de route
top
Découvrez la feuille de route d'Aurora, le programme à long terme d'exploration spatiale du Système Solaire de l'Agence spatiale européenne. Elle présente les grandes étapes de l'exploration robotiques et humaines de la Lune et de Mars avec pour objectif ultime une mission habitée en direction de la planète Mars.

Les scientifiques et les ingénieurs de l'ESA qui ont rédigé ce plan l'on présenté en novembre 2003. Il a été approuvé par le Comité consultatif du programme Aurora (EPAC). Ces échéances somme toute assez lointaines font de cette feuille de route un document vivant qui sera mis à jour de façon permanente. Elles interviendront en fonction des progrès accomplis dans les domaines de recherche liés à Aurora et des résultats et enseignements tirés de chaque mission et étape franchis avec succès.

30.12.03 Double Star : lancement du premier satellite de la mission
top
Une fusée chinoise Long March 2C opérée par China Great Wall Industry Corp. (CGWIC) a parfaitement accompli sa mission en plaçant sur orbite le premier satellite de la mission sino européenne Double Star d'exploration de la magnétosphère terrestre, cette bulle magnétique qui enveloppe notre planète et nous protège de l'activité du Soleil.

Le lanceur s'est élancé de son pas de tir du centre spatial chinois de Xichang lundi 29 décembre 2003 à 19h06 TU. Le second vaisseau s'élancera six mois plus tard du même endroit.

Le projet Double Star s'inscrit dans le sillage de la remarquable mission Cluster II de l'ESA puisqu'il a pour objet d'observer les effets du Soleil sur l'environnement de la Terre tout au long des 18 mois de la durée de vie opérationnelle escomptée de la mission. Le fait de mener des observations en commun dans le cadre de Cluster II et de Double Star devrait se traduire par un accroissement du retour scientifique global des deux missions. L'ESA a donc décidé de prolonger de trois ans la durée de vie opérationnelle de la mission Cluster II (fin 2005).

Les quatre vaisseaux de Cluster II qui évoluent en formation dans l'espace observent en 3 dimensions les particules chargées du vent solaire et leur comportement dans la magnétosphère. Quand les deux vaisseaux de Double Star les rejoindront, les scientifiques seront à même de mieux comprendre le lien existant entre le vent solaire et l'activité géomagnétique terrestre. Ce sextet fournira la vue la plus fine et la plus détaillée en plusieurs dimensions de la magnétosphère terrestre jamais acquise.

Double Star

Les deux satellites Double Star ressemblent à un gros cylindre en rotation permanente d'environ 2 m de diamètre sur 1 m de haut. Ils emportent 18 instruments scientifiques dont 10 sont fournis par l'Europe et certains d'entre eux sont similaires à Cluster II.

Le satellite dit équatorial, Tan Ce 1 sera placé sur une orbite elliptique de 550 x 60 000 km, inclinée à 28,5 degrés par rapport à l'équateur. Ainsi pourra-t-il observer la gigantesque queue géomagnétique de la Terre dans laquelle les particules, sous l'effet du processus de reconnexion, sont accélérées en direction des pôles magnétiques de notre planète. Quant au satellite dit polaire, Tan Ce 2, il décrira une orbite polaire fortement elliptique, de 700 km à 39.000 km. Il étudiera principalement les phénomènes physiques à l'œuvre au-dessus des pôles magnétiques ainsi que la formation des aurores. A la différence des satellites Cluster II séparés par seulement quelques centaines de kilomètres, les satellites Double Star le seront par des dizaines de milliers de kilomètres.

Site web de la mission Double Star
29.12.03 8 fusées ELV en 2003 et au moins 7 en 2004
top
En 2003, la NASA a procédé avec succès au lancement de 8 fusées ELV (Expendable Launch Vehicles ou véhicules de lancement dépensables). 4 lanceurs de la famille Delta (Boeing) et 3 fusées aéroportées Pegasus d'Orbital Sciences Corp ont été utilisées depuis les bases de l'US air Force de Vandenberg (Californie) et de Cape Canaveral, en Floride.

Parmi les missions les plus intéressantes, notons la mise à poste des observatoires spatiaux Galex (ultraviolet) et Spitzer (infrarouge) et le lancement des deux rovers martiens Spirit et Opportunity de la mission MER dont le l'atterrissage sur la planète rouge est prévu les 5 et 24 janvier 2003.

En 2004, 7 tirs de fusées dépensables sont d'ores et déjà prévus. Swift, un observatoire spatial dédié à l'étude des sursauts gamma, sera lancé en janvier. En mars, s'élancera Messenger, une mission très attendue d'étude, d'observation et de cartographie de Mercure, la planète la plus proche du Soleil suivie un mois plus tard de Gravity Probe B, une sonde conçue pour vérifier deux des prévisions de la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein. Enfin, en toute fin d'année 2004, la sonde cométaire Deep Impact partira à la poursuite de la comète Tempel 1.

Swift

Swift est le premier observatoire spatial conçu spécifiquement pour observer et étudier dans le visible, le gamma et le X, les mystérieux sursauts gamma (GRB), un phénomène cosmique très énergétique et qui dure généralement de moins d'une seconde à quelques minutes.

D'une durée de vie opérationnelle initiale de deux ans, Swift déterminera l'origine et la véritable nature de ces 'flashs' de rayons gamma. A travers ses observations, les scientifiques s'affaireront à les classer et en détecter de nouveaux types. Ils utiliseront également l'étude de ces objets pour étudier les débuts de l'Univers et comprendre l'évolution de ces explosions et de quelle façon elles influencent leur proche environnement

Enfin, Swift devrait réaliser un survey très fin du ciel dans la longue d'onde du X. Notons que depuis quelques années on en sait un peu plus sur la nature de ces objets. Les satellites de la NASA comme Hete-2, Compton et Chandra et ceux de l'Agence spatiale européenne ESA XMM-Newton et Intégral ont largement contribué à améliorer nos connaissances.

Messenger (MErcury Surface, Space ENvironment, Geochemistry, and Ranging)

Première mission à destination de Mercure depuis Mariner 10 qui survola la planète en 1974 et 1975, Messenger a un programme scientifique particulièrement intéressant qui vise à répondre aux six questions suivantes.

- Pourquoi Mercure est elle si dense ?
- Quelle est son histoire géologique ?
- Quelle est la structure de son noyau, est-t-il liquide ou solide ?
- Quelle est la nature de son champ magnétique
- Quels sont les éléments rares présents à ses pôles
- Quels gaz volatiles y rencontre-t-on ?

Avant d'atteindre la planète la plus proche du Soleil, Messenger survolera trois fois Vénus pour bénéficier de son assistance gravitationnelle. Messenger survolera alors par deux fois la planète, en octobre 2007 et juillet 2008 ce qui lui permettra d'acquérir une masse d'informations considérable qui sera ensuite utilisée par la NASA pour planifier au mieux son programme d'observation de Mercure qui débutera en juillet 2009 pour au moins une année.

Gravity Probe B

Gravity Probe B est une sonde développée par la NASA et l'Université de Stanford pour vérifier deux des prévisions de la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein. Elle sera mise à poste sur une orbite polaire, à 650 km d'altitude et vérifiera avec une très grande précision les changements infimes de la direction de rotation des quatre gyroscopes embarqués à son bord.

A travers cette expérience, les scientifiques mesureront comment l'espace-temps est déformé par la masse de la Terre et comment la rotation de la planète entraîne cet espace-temps autour d'elle. Ces effets si infimes pour la Terre ont toutefois des implications à grande échelle sur la nature et la structure même de l'Univers.

Les résultats de Gravity Probe B sont importants tant la théorie de la relativité générale d'A. Einstein cherche encore des preuves, bien que plusieurs de ses prédictions aient déjà été vérifiées avec une incroyable précision et certains de ses effets les plus spectaculaires reconnus de façon indéniable. Il ne faut pas l'oublier, mais cette théorie n'est pas définitivement établie. Elle reste en compétition avec plus de quarante autres théories concurrentes. De l'avis de tous, la théorie d'Einstein est la plus esthétique car sa formulation est la plus simple. Les théories concurrentes sont, pour la plupart, des variantes plus complexes qui ajoutent aux équations un ou plusieurs paramètres supplémentaires.

Deep Impact

La sonde Deep Impact s'élancera en décembre 2004 à la poursuite de la comète Tempel 1 qu'elle doit rencontrer le 4 juillet 2005, jour de la fête de l'Indépendance des Etats-Unis. Une fois parvenue au contact de sa cible, Deep Impact propulsera sur la surface de la comète un impactor de 370 kilogrammes de façon à créer un petit cratère qui éjectera les matériaux du sous-sol. Les scientifiques étudierons la formation du cratère et la composition des éléments éjectés au moment de sa formation à l'aide de clichés haute résolution et de spectres fournis par la sonde.

Malheureusement, la NASA n'a pas prévu de satelliser sa sonde autour de la comète. Deep Impact aura approximativement 14 minutes pour observer et étudier le cratère formé avant qu'il ne passe derrière la comète. Après cette rotation, la sonde devrait observer la comète pendant 24 heures tout en s'en éloignant sur son orbite solaire.
19.12.03 Premières images du télescope spatial Spitzer
 


Sirtf, le télescope spatial infrarouge de la NASA rebaptisé Spitzer en hommage au Docteur Lyman Spitzer Jr (1914-1997) vient de réaliser ses premiers clichés dans différentes longueurs d'ondes de l'infrarouge. Et ils sont exceptionnels.
Comète, galaxie, pouponnière d'étoiles ou encore disque proto-planétaire, ces images soulignent la qualité des instruments scientifiques du télescope spatial (photomètre, spectrographe et caméra). Ils ouvrent une nouvelle fenêtre sur l'Univers invisible, infrarouge et celui obscurci par les gaz et la poussière du milieu interstellaire.

Le télescope spatial Spitzer

Le télescope spatial Spitzer a été placé sur orbite le 25 août 2003 par une fusée Delta II de Boeing depuis la base américaine de Cap Canaveral (Centre spatial Kennedy). D'une durée de vie opérationnelle d'au moins 2 ans et demi, susceptible d'être portée à 5, Spitzer complète la gamme des grands télescopes spatiaux de la NASA que sont Hubble, Chandra et Compton (désorbité en 2000).

Depuis son orbite héliocentrique, dos au Soleil, il étudiera notamment la formation des étoiles et des planètes. Il observera l'Univers comme il était il y a des milliards d'années et devrait aider les scientifiques à déterminer la façon et le moment dont les premiers objets se sont formés, ainsi que leur composition.

Il sera également capable de découvrir des objets jamais observés auparavant car occultés par la poussière interstellaire comme les étoiles et les galaxies les plus lointaines et observera les objets les plus froids du Système Solaire (planètes externes, astéroïdes et autres petits corps) et les disques de poussière présents autour de jeunes étoiles (disque proto-planétaire).

Le télescope est doté d'un miroir de 85 centimètres et de trois instruments à refroidissement cryogénique : une caméra fonctionnant dans le proche et moyen l'infrarouge, un spectrographe permettant d'analyser l'ensemble des longueurs d'ondes de l'infrarouge et un photomètre pour la collecte d'informations sur la gamme d'infrarouge lointain.

top
Protoétoiles dans IC 1396.
Pouponnière d'étoiles à l'intérieur d'une petite nébulosité (globule) opaque à la lumière visible.
CréditsNASA/JPL/Caltech

La galaxie spirale Messier 81
CréditsNASA/JPL/Caltech/Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics

La comète Schwassmann-Wachmann I et deux petits astéroïdes photographiés à une distance de 5,56 UA.
Crédits NASA/JPL/Caltech/Ames Research Center/U. Arizona
Herbig-Haro 46/47.
Jets de matière expulsés par une protoétoile.
CréditsNASA/JPL/Caltech
19.12.03 Lancement réussi d'un milsat américain
top
Une fusée Atlas III de Lockheed Martin et opérée par International Launch Services (ILS) a parfaitement accompli sa mission en plaçant sur orbite un milsat de la série UFO. Le lanceur s'est élancé de son pas de tir de Cape Canaveral jeudi 18 décembre 2003 à 02h30 TU, après un report de 48 heures. Il s'agissait de la sixième et dernière mission réussie de l'année pour ILS.

UFO 11 (Ultra-High Frequency Follow-On)
Ce satellite est le onzième et dernier exemplaire d'un programme qui a débuté en 1988, et coûté environ 2 milliards de dollars. Tous ont été construits par Boeing Satellite Systems, autrefois Hugues, et lancés par des fusées Atlas pour le compte du Département de la Défense US et de l'US Navy, Ils sont destinés essentiellement aux communications militaires en mer.
18.12.03 Deux nouveaux touristes spatiaux
top
Space Adventures, la seule firme privée au monde à commercialiser des vols spatiaux et des séjours à bord de la Station spatiale internationale, devrait annoncer début 2004 le nom de deux nouveaux touristes spatiaux. De nationalité américaine, ils devraient séjourner 8 jours à bord de la Station en 2004 et 2005. Ils rejoindront la Station à bord de capsule Soyouz lors des missions dites de Taxi dont un des principaux objectifs est de convoyer jusqu'à la Station un nouveau véhicule de secours pour les équipages de l'ISS.

L'américain Dennis Tito a été le premier touriste de l'espace. Il a séjourné à bord de la Station en avril 2001. Un an plus tard, c'était au tour du sud-africain Mark Shuttleworth de s'offrir le voyage de ses rêves.
16.12.03 Des exoplanètes de type terrestre en grand nombre
top
Bien que la plupart des astronomes soupçonnent l'existence de planètes similaires à la Terre autour d'autres étoiles que le Soleil, aucun indice probant n'en corrobore la réalité. Pourtant, 44 simulations ont permis à des astrobiologistes de conclure à la présence en grand nombre de telles planètes avec des quantités d'eau suffisamment importantes pour favoriser l'évolution d'une forme de vie autour d'étoiles proches du Soleil.

Chacune des 44 simulations a produit de une à quatre planètes telluriques. Pour onze d'entre elles, l'orbite autour de leur étoile était similaire à celle de la Terre autour du Soleil ! Ces simulations ont révélé une grande variété de planètes telluriques. Il y a des planètes moitié moins grandes que la Terre, aussi sèches que Mars, ou encore trois fois plus grandes et renfermant des quantités d'eau 10 fois plus importantes que sur Terre.

Aujourd'hui, il est impossible de détecter des planètes similaires à la Terre autour d'autres étoiles. Cependant, si les résultats de ces modèles sont corrects, il est évident que ces planètes existent autour d'étoiles relativement proches du Soleil en grand nombre. Bon nombre d'entre elles sont susceptibles d'évoluer dans la 'zone d'habitabilité' de l'étoile, c'est-à-dire dans une région suffisamment tempérés qui permet à l'eau liquide de perdurer à la surface de la planète.

Enfin, selon notre conception de la vie, nous pensons que l'eau liquide est La condition pour favoriser son apparition et son évolution. Ainsi, les exoplanètes évoluant dans la zone d'habitabilité de leur étoile sont des candidates idéales pour rechercher des traces de vie. Toutefois, le cheminement de la vie est si complexe que les scientifiques ne s'attendent pas à découvrir des petits hommes verts sur chaque planète…

Note
Le but de cette recherche est de comprendre a quoi ressemblerait une planète similaire à la Terre dans un système planétaire si les caractéristiques des planètes géantes qui l'habitent sont connues. Bien que la grande majorité des exoplanètes détectées jusqu'à aujourd'hui sont des géantes gazeuses aux orbites très rapprochées de leurs étoiles parents, on note depuis peu la découverte de planètes de ce type suffisamment éloignées de leur étoile pour permettre aussi l'existence de planètes telluriques.
12.12.03 De nouvelles images de Galex
 
L'observatoire spatial Galex fonctionnant dans l'ultraviolet de la NASA poursuit sa mission dans un anonymat bien injuste au regard des images produites et de la qualité de ses observations. Aujourd'hui, la NASA rend publique une nouvelle série de clichés du ciel profond qui soulignent la qualité des détecteurs ultraviolets de Galex et montrent que ses observations auront un impact certainsur l'étude de la formation et de l'évolution des galaxies.

Parmi les objets photographiés, une bien belle image de la galaxie d'Andromède qui montre les vastes régions bleues abritant de jeunes et chaudes étoiles massives de ses bras spiraux et le cœur de la galaxie et sa population d'astres beaucoup plus froids et vieux. On notera également une image du Quintet de Stephan qui révèle des détails jamais vus auparavant.

Galaxy Evolution Explorer (GALEX)

Galex est un satellite scientifique du programme Small Explorer de la NASA (SMEX). Il a été placé sur orbite le 28 avril 2003 par une fusée Pegasus XL d'Orbital Sciences Corp depuis la base de l'Armée de l'Air de Cap Canaveral. Tournant autour de la Terre à 690 km d'altitude, il doit fonctionner au moins 29 mois.

Galex est avant tout un télescope fonctionnant dans l'ultraviolet. Il produira la première carte de l'Univers dans cette longueur d'onde. Il observera les étoiles de la Voie Lactée et des centaines de milliers de galaxies, des plus proches aux plus éloignées de la notre. Capable d'observer les confins de l'Univers, Galex observera les galaxies au moment de leur formation ce qui renseignera les scientifiques sur les longs processus de formation et d'évolution de ces objets. On s'attend également à mieux comprendre comment les étoiles et les éléments chimiques des galaxies se sont formés. Galex déterminera le rapport entre les propriétés UV des galaxies et le taux de formation d'étoiles qu'elles affichent. Enfin, il identifiera les objets célestes dont la nature et les caractéristiques échappent à ses instruments qu'observera le télescope spatial Hubble.

Les observations ultraviolettes de Galex seront comparées à celles attendues de SIRTF (infrarouge), lancé le 25 août 2003, et celles, à plus longue échéance, de James Webb, le successeur d'Hubble (2010). Elles permettront d'étudier les effets du gaz et de la poussière sur la formation des étoiles et des galaxies. A terme, les données rassemblées par Galex seront mises à la disposition de la communauté scientifique et du public.

top
La galaxie d'Andromède (M 31)
Crédits NASA / Galex Science team
Le Quintet de Stephan
Crédits NASA / Galex Science team
12.12.03 Un système pour améliorer la sécurité en vol des lanceurs non réutilisables
top
La NASA a défini le concept d'un système de sécurité en vol pour les opérateurs de lanceurs non réutilisables. Cet Autonomous Flight Safety System (AFSS) est un élément novateur qui s'intègre dans une stratégie US récurrente qui vise à rendre le transport spatial toujours plus sûr et abordable.

L'AFSS est avant tout un sous-système de sécurité indépendant du lanceur et susceptible d'être installé à la demande sur n'importe quelle fusée non réutilisable. Complètement autonome, il sera capable de prendre seul la décision d'autodétruire la fusée en fonction de sa trajectoire ou de l'apparition de problème que l'AFSS jugera dangereux pour l'intégrité du lanceur. De fait, l'AFSS n'aura pas besoin des informations fournies par la télémétrie au sol et les radars de poursuite pour prendre ses décisions.

Les opérateurs de lancement qui utilisent, ou envisagent de le faire, des pas de tir ou des sites de lancement éloignés de toutes infrastructures au sol de poursuite trouveront dans l'utilisation de l'AFSS un moyen de sécuriser au mieux leur lanceur, pour un coût moindre que celui de la mise en place de ces infrastructures.

Note
Il n'y aura pas de vol d'essai à proprement parler. La NASA prévoit d'utiliser un prototype de l'AFSS et de valider son système par simulations en laboratoire prévues en septembre 2004 et quelques vols suborbitaux programmés un an plus tard, en septembre 2005. Ensuite, l'AFSS sera testé depuis les sites de lancement actuels tels que Wallops Flight Facility, Cape Canaveral ou encore base Vandenberg de l'US Air Force Base.
11.12.03 Le développement du RS-84 se poursuit
top
Boeing poursuit le développement du prototype de moteur réutilisable RS-84 avec la réussite d'un essai important tout en obtenant des valeurs de pression jamais atteintes dans un moteur américain de même type. A notez que certains éléments testés sont représentatifs du moteur grandeur nature.

Le moteur RS-84

Il s'agit de l'un des deux programmes actuellement en compétition en vue du développement d'un mode de propulsion alternatif basé sur un moteur à hydrogène liquide réutilisable, surmonté d'un étage fonctionnant au kérosène, un combustible ne réclamant que peu d'entretien et possédant de hautes performances sous une densité élevée, donc occupant peu de volume et fournissant une meilleure force propulsive que d'autres technologies.

Si la NASA autorise la poursuite de son développement, de nombreux avantages sont attendus de sa mise en service opérationnel à même de réduire le coût global des opérations de lancement, rendant de fait l'accès à l'espace meilleur marché.

Flashespace & Space News international
10.12.03 Syncom, le premier satcom géostationnaire
top
Le 14 février 1963, une fusée Thor-Delta plaçait sur une orbite de transfert, Syncom (SYNchronous COMmunications), le premier satellite de télécommunication à rejoindre une position géosynchrone dans l'espace.
Construit par Boeing et lancé par la NASA, ce satellite de 39 kg allait révolutionner les communications internationales et permettre au peuple de se rapprocher un peu plus en s'affranchissant des continents.

Bien qu'il tourne à la même vitesse que la Terre, son orbite inclinée à 33° sur l'équateur ne le rendait pas parfaitement immobile dans le ciel, où il décrivait un "huit" sur une petite portion de la voûte céleste. Idem pour Syncom 2, lancé le 26 juillet de la même année.

Syncom 3 fut le véritable premier satellite géostationnaire, lancé le 19 août 1964 sur une orbite à la fois équatoriale et géosynchrone. Dévolu à l'origine à la retransmission des Jeux Olympiques de Tokyo, il fut ensuite utilisé pour les communications militaires avec le Viêt-Nam.

Nous vous invitons à consulter le site web de Boeing consacré à cet évènement.

Crédit image
Boeing (Jeux Olympiques d'été de 1964 à Tokyo)
10.12.03 Nozomi n'atteindra jamais Mars
top
L'Agence spatiale japonaise d'exploration spatiale, la Jaxa, a décidé de modifier la trajectoire de la sonde Nozomi afin d'éviter Mars et de risquer une collision susceptible de contaminer la planète rouge avec des germes terrestres. Nozomi va donc rejoindre une orbite elliptique solaire, considérée sans danger pour les principaux objets du Système Solaire.

Cette décision a été prise après que les ingénieurs japonais aient été incapables de réparer à temps plusieurs systèmes endommagés par l'environnement solaire, notamment ceux nécessaires au contrôle de la sonde.
10.12.03 La Lune au programme de la Chine, suite
top
Après l'annonce des trois grandes phases du programme d'exploration de la Lune par la Chine (novembre 2003), un haut responsable du programme spatial chinois annonce que son pays enverra d'ici 2007 une sonde se satelliser autour de la Lune pour au moins un an. Bien que cela ne soit pas officiel, les objectifs de la mission seront somme toute assez basiques. Toutefois, dans l'optique de la prochaine étape du programme lunaire, la sonde embarquera une charge utile capable de cartographier et d'analyser les éléments présents à la surface lunaire. En effet, en 2010, un petit rover entièrement développé et construit par la Chine devrait se poser sur notre satellite naturel. Tout laisse à penser que cette mission est le prélude à une grande opération de retour d'échantillons lunaires.

Toutefois, pour mener à bien ce programme ambitieux, la Chine devra se doter de nouveaux lanceurs capables de placer des charges utiles sur une trajectoire planétaire. A plus long terme, l'étape suivante passera obligatoirement par l'envoi d'hommes sur la Lune, opération préliminaire à l'établissement d'une base permanente sur le sol sélène. Enfin, la Chine n'a jamais dissimulé son souhait de participer à un projet international d'envoi d'astronautes vers la planète Mars.
06.12.03 Saturne par Cassini-Huygens
 
Aujourd'hui tous les regards se portent sur Mars en raison de la forte activité attendue ces prochaines semaines avec l'amarissage de 3 rovers. Le rover britannique Beagle 2 ouvre le bal avec une première tentative dans la nuit du 24 au 25 décembre 2003. Ensuite, se sera au tour des deux rovers du programme MER de la NASA de rejoindre la surface de la planète rouge. Spirit est attendu le 3 janvier 2004 et son jumeau Opportunity doit se poser aux antipodes du premier, le 24 janvier 2004.

Mais, n'oublions pas Cassini-Huygens qui poursuit son voyage entamé le 15 octobre 1997 vers Saturne. Le dernier cliché de la planète aux anneaux pris par la sonde montre la planète, son système d'anneaux et cinq de ses satellites. Il a été pris le 9 novembre 2003 à une distance de 111,4 millions de km. Cette image est a comparée à celle prise une année plus tôt, le 21 octobre 2002, à une distance de 258 millions de km.

Pour les images HD, la planète apparaît plus nette, des détails invisibles un an plus tôt se révèlent et les plus petits mesurent quelque 668 km. L'image permet de distinguer bien plus d'anneaux et montre des détails instructifs de l'atmosphère de la planète.

Les satellites qui apparaissent faiblement lumineux à l'image sont Rhea, Dione, Encelade et, à droite et au-dessus de la planète, Tethys et Mimas. En raison de leur faible luminosité, la NASA l'a augmentée afin de les faire apparaître à l'image.

Cassini-Huygens

Cassini-Huygens est un projet mené en commun entre la NASA, l'Agence spatiale européenne et l'Agence spatiale italienne. L'orbiteur américain Cassini doit se satelliser autour de Saturne en juillet 2004 et étudier la planète, son magnifique système d'anneaux et ses satellites tout au long de sa phase opérationnelle. Quant à la sonde européenne Huygens, elle rejoindra la surface de Titan en janvier 2005. Toutefois, en raison de l'épaisse couche atmosphérique qui entoure la principale lune de Saturne, les scientifiques ne sont pas en mesure de déterminer si le petit robot se posera sur une surface solide ou liquide, d'où l'incertitude sur la durée de la mission.

top
Saturne à 258 millions de km, le 21 octobre 2002.
Crédits NASA / JPL / Southwest Research Institute
Saturne à 111,4 millions de km, le 9 novembre 2003.
Crédits NASA / JPL / Space Science Institute
05.12.03 Un système général d'observation de la Terre
top
A l'issue du Sommet de l'observation de la Terre (juillet 2003, Washington), l'ensemble des participants s'était engagé à favoriser la mise en œuvre d'un système général et coordonné d'observation de la Terre capable de relier satellites, aéronefs et stations terrestres d'observation de la Terre à travers le monde. Aujourd'hui, lors de la Neuvième Conférence sur les changements climatiques qui se tient actuellement à Milan, les Etats-Unis annoncent apporter un 'grand soutien au Système mondial d'observation du climat des Nations unies (SMOC)' qui constitue, selon eux, un élément essentiel d'un tel réseau coordonné et interconnecté.

Ce système observera les effets du changement climatique qui affectent la Terre depuis quelques années déjà dans divers domaines comme l'agriculture, l'exploitation forestière, l'eau, les écosystèmes, les sources d'énergie ou encore le développement durable dans le monde entier.

Aujourd'hui, aucun projet de cette sorte n'est en cours de développement et il est à craindre qu'il ne verra pas le jour tout de suite. Toutefois, les grandes puissances spatiales ont engagé plusieurs programmes de coopération internationale d'observation de la Terre qui portent leurs fruits, notamment dans la gestion des catastrophes naturelles et la problématique du climat à l'échelle mondiale (surveillance du globe, alerte météo et recherche). Il est cependant à craindre que sans une prise de conscience à l'échelle planétaire et une volonté généralisée d'apporter des solutions aux causes des modifications climatiques qui apparaissent avec de plus en plus d'évidence, aucune solution efficace ne pourra être appliquée.

Le changement climatique

Aujourd'hui, les modèles climatiques prévoient que la température de la planète progressera de 1 à 3,5 degrés Celsius d'ici 2100. Ce changement est plus important que tout ce que la Terre a connu depuis 10 000 ans. On sait maintenant que ce phénomène s'explique par l'accumulation des " gaz à effet de serre " dans l'atmosphère et que certaines activités humaines contribuent à cette accumulation. Le changement climatique devrait avoir une incidence majeure sur l'environnement, entraînant l'augmentation du niveau de la mer, le déplacement des zones climatiques et la perturbation de nombreux écosystèmes. La stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère est de la première importance, mais elle nécessite un effort majeur de la part de tous les pays.

Afin d'atténuer les effets attendus de ce bouleversement climatique, de nombreux Etats ont décidé de stabiliser, les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique en signant le Protocole de Kyoto, adopté en juin 1992. En 2000, la conférence de la Haye sera un échec : les 180 participants ne seront pas capables de fixer les règles d'application du protocole de Kyoto.

Aujourd'hui, si certains Etats ont pris leurs responsabilités, il est regrettable que d'autres traînent les pieds pour s'engager fermement ou repoussent les échéances d'année en année pour de subtiles raisons.
04.12.03 Première image de Mars prise par Mars Express
top
Cette première image de Mars a été prise par la caméra HRSC le 1er décembre 2003 alors que la sonde se trouvait à quelque 5,5 millions de kilomètres.

Bien que l'image ne soit pas d'une grande finesse, elle montre les principales caractéristiques de la topographie de la planète rouge et ses calottes polaires.

Note
La caméra HRSC allemande fournira des images stéréo haute résolution en couleur de Mars, ce qui permettra de faire des études détaillées de la morphologie, de la géologie et de l'évolution de planète rouge.

Crédit image
ESA
03.12.03 Les internautes ont élu les 10 plus belles photos du Soleil prises par SOHO
 
Il y a un peu plus d'un mois et à l'occasion du huitième anniversaire du lancement de SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) le site web dédié à la mission SOHO proposait aux internautes d'élire les 10 plus belles photographies du Soleil prises par SOHO parmi une trentaine d'images sélectionnées autant pour leur beauté que leur intérêt scientifique.

Les 10 images sélectionnées par les internautes sont maintenant connues et sont en ligne sur le site web de la mission SOHO. La plupart de ces images ont été acquises par l'imageur ultraviolet extrême EIT conçu pour observer la couronne interne et les phénomènes de l'activité solaire et utilisé en même temps que d'autres instruments de SOHO.

Note

Lancé en décembre 1995, SOHO est une mission ESA / NASA qui s'inscrit dans un vaste programme d'étude du Soleil et de ses interactions avec la Terre. SOHO évolue à 1,5 million de kilomètres de la Terre, autour du point de Lagrange L1, là ou l'attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Il a été conçu avant tout pour étudier l'activité solaire à travers l'observation du Soleil, de son noyau jusqu'à ses couches externes. Il étudie également les relations Terre-Soleil et l'environnement magnétique et électrique terrestre.

D'une durée de vie initiale de 2 à 6 ans, SOHIO poursuit son activité opérationnelle tant bien que mal en raison du vieillissement de certains de ses composants et instruments.

top

Top 1
C'est cette vue du Soleil qui a suscité le plus d'engouement de la part des internautes. En fait d'image, il s'agit d'un composite qui rassemble trois images acquises par EIT dans différentes longueurs d'ondes lumineuses.

Top 2
La seconde image retenue montre une spectaculaire protubérance, un immense jet de matière formant souvent une boucle. A noter, la représentation à l'échelle de la Terre (le point bleu)..

Top 3
Quant à la troisième image, elle montre deux phénomènes de l'activité du Soleil. D'une part une grande protubérance et des régions extrêmement actives qui apparaissent très lumineuses sur l'image.
03.12.03 Fin de vie pour le satellite SNOE
top
Le satellite scientifique SNOE de l'Université du Boulder doit rentrer dans l'atmosphère terrestre le 5 décembre 2003, où il se consumera, après une mission pleinement réussie de 6 ans. Rappelons que SNOE avait été lancé par une fusée aéroportée Pegasus d'Orbital Sciences Corp. le 25 février 1998.

Student Nitric Oxide Explorer (SNOE) est un petit satellite conçu pour mesurer l'oxyde nitrique, une particule présente dans les couches supérieures de l'atmosphère terrestre et qui affecte la couche d'ozone. Il dispose également d'instruments pour étudier le rayonnement X émis par le Soleil et la lumière ultraviolette des aurores terrestres.

Opéré autant par des étudiants que par des scientifiques, les observations de SNOE ont affiné nos connaissances des effets des rayons X du Soleil sur l'atmosphère de la Terre. Enfin, l'étude des particules chargées qui frappent la Terre après chaque tempête solaire et qui sont à l'origine des aurores australes et boréales et de l'oxyde nitrique a renforcé nos connaissances dans ces domaines.
03.12.03  
 
Une fusée Atlas IIAS de Lockheed Martin et opérée par ILS a correctement placé sur orbite une charge utile ultra-secrète constituée d'un triplet de satellites NOSS pour le compte de la National Reconnaissance Office.

La NRO est un service du Département de la Défense. Elle un gère un réseau de satellites de surveillance et d'espionnage qui couvre le globe terrestre dans sa totalité.

La fusée a décollé de Vandenberg mardi 2 décembre 2003 à 10h04 TU. Deux autres tirs pour le compte de la NRO sont d'ores et déjà prévu en 2004 et 2005.

+ d'info (Space News international)
Crédit image
ILS
02.12.03 Et si Vega abritait un Système Solaire similaire au nôtre ?
 
Depuis 1983, Véga intéresse les astronomes. C'est à cette époque que le télescope spatial infrarouge IRAS a découvert un disque de poussière en orbite autour de l'étoile. Depuis cette date, de nombreuses observations ont permis de supputer l'existence d'une planète extrasolaire.

La caméra submillimétrique SCUBA installée au foyer du télescope James Clerk Maxwell (Hawaii), l'instrument de ce type le plus fin au monde, a aujourd'hui permis d'élaborer un modèle informatique extrêmement précis de ce disque de poussière. De là, les astronomes arrivent à la conclusion qu'il existe probablement autour de Vega un système planétaire semblable à notre Système solaire, ainsi qu'une planète gazeuse de la classe de Neptune.

Enfin, en raison de la forme irrégulière du disque de poussière gravitant autour de Véga, les scientifiques pensent qu'un processus d'accrétion peut, sous certaine condition, avoir engendré la formation de planètes telluriques semblables à la Terre.

Véga
Véga est une des étoiles les plus lumineuses du ciel. Facilement observable à l'œil nu, elle se situe à 25 années-lumière du Soleil. Son diamètre est trois fois plus grand que celui du Soleil et 58 fois plus lumineuse que l'astre de nos journées.

Cette image de Scuba en fausses couleurs montre le disque de poussière autour de Véga et différencie les régions les plus chaudes (jaune et rouge) des régions les plus froides. L'image 'montre' que la poussière est confinée loin de l'étoile, ce qui peut être un indice de la présence d'un Système planétaire en formation.
L'étoile apparaît au centre de l'image (croix) et la planète, que l'on suppose autour de Véga est signalée en dessous.
Crédits image
PPARC / Scuba Science tean / UK ATC / ROE
02.12.03 Image astronomique du mois du CFHT
top
Amas stellaires dans la Voie Lactée : Messier 35 et NGC 2158

Ces deux amas ouverts sont relativement distants l'un de l'autre mais aussi d'un âge fort différent.
Messier 35, la concentration d'étoiles bleues, est très jeune et distant de seulement 2800 années-lumière.
Six fois plus lointain, NGC 2158 est un amas plus ancien comme le trahit sa population stellaire dominée par des étoiles rouges.
Les étoiles qui s'échappent de tels amas prennent leur propre chemin dans la spirale géante de la Galaxie, et en se mélangeant aux précédentes générations d'étoiles, créent un fond stellaire uniforme, perçu sur cette image par exemple.

Crédits image
Canada-France-Hawaii Telescope / J.-C. Cuillandre / Coelum - (c) 2003 CFHT
01.12.03 L'étude World energy, technology and climate policy outlook
top
Une récente étude financée par la Commission européenne démontre avec clarté dans quelle proportion la croissance économique mondiale influerait sur la demande énergétique et dans quelle mesure cela affecterait le climat à l'échelle du globe d'ici 2030. Le constat qu'il en ressort reste que si les tendances actuelles se poursuivent et si aucune décision politique forte n'est prise, nous devrons faire face, d'ici à 30 ans, à des problèmes énergétiques et climatiques de moins en moins maîtrisables. En effet, il apparaît que les énergies fossiles continueront à dominer de plus en plus et satisferont 88% des besoins mondiaux en 2030 au détriment d'énergies dites propres (celles qui n'émettent pas de CO2).

A l'orée 2030 la planète se trouvera dans une situation "insoutenable" en termes de changement climatique : les émissions annuelles de CO2 devraient plus que doubler entre 1990 et 2030.

Note

D'ici 2030, 8,2 milliards d'habitants devraient peupler la planète contre 6,1 en 2000. Cet accroissement de la population mondiale joue naturellement sur la demande en énergies d'origine fossile. Selon cette étude les ressources terrestres seront suffisamment abondantes d'ici 2030. Si certaines tensions sur son approvisionnement pourraient, à cette date commencer à se faire sentir, le pétrole reste le roi des combustibles alors que les réserves exploitables de gaz et de charbon, très abondantes, ne devraient causer aucun problème. Enfin, l'un des faits marquants des trois prochaines décennies sera la forte demande en gaz naturel, en raison de réserves plus élevées et d'un impact moins important sur l'environnement que les autres énergies fossiles.

Enfin, dans une économie régulée par les intérêts du marché, les énergies renouvelables semblent les grandes perdantes. Du fait d'un prix de revient plus important elles ne couvriront en 2030 que 8% des besoins mondiaux contre 13% en 2000. Certes, les technologies solaire, éolienne et mini hydroélectrique auront progressé dans la production d'électricité (7% par an d'ici 2010, 5% ensuite), mais leur part de marché globale ne dépassera pas 1% en 2030. En revanche, le déclin du secteur des renouvelables résultera d'une chute importante de la consommation des ressources de biomasse (satisfaisant 5% des besoins mondiaux contre 9% actuellement), en raison de l'urbanisation des pays en développement qui favorisera d'autres vecteurs énergétiques.

Quant à la filière nucléaire, contestée dans tous les pays qui utilisent cette ressource et en panne de renouvellement, elle ne représentera plus que 5% de la consommation mondiale contre 7% aujourd'hui.

+ d'info (étude WETO)
30.11.03 Le renseignement spatial japonais durablement affecté
top
La destruction de la fusée H-2A et la perte des deux satellites espions japonais qu'elle transportait met à mal la stratégie militaire du Japon face à la Corée du Nord qui reste la principale source d'inquiétude de la région. La reprise du programme nucléaire nord-coréen et le comportement agressif de Pyongyang avait contraint le Japon à réagir et vite.

En août 1998, la Corée du Nord tirait un missile Taepodong (moyenne portée) qui devait survoler le Japon avant de s'abîmer dans l'Océan Pacifique. Cet acte belliqueux a conduit le Japon à s'engager dans le développement d'une flottille de satellites espions.

Note
Les deux milsat perdus étaient spécifiquement chargés de surveiller les agissements de la Corée du Nord. Ils devaient rejoindre la première paire de satellites espions mis à poste en mars 2003 et renforcer sensiblement les capacités de renseignement spatial de l'Archipel en surveillant l'activité militaire Nord-coréenne et le mouvement des navires espions de son imprévisible voisin près des côtes japonaises.

Face à la menace que laisse planer la Corée du Nord, la Japon devrait de nouveaux s'appuyer sur des satellites EOS américains ou européens et de milsat US pour obtenir des informations sensibles sur la Corée du Nord. Cela d'autant plus que le système de surveillance satellitaire japonais a été conçu pour opérer au moyen d'une constellation idéale de 16 satellites, dont les 4 premiers devaient constituer le point de départ. Or, deux seulement sont en orbite à ce jour, et suite à la défaillance du H2-A, c'est l'ensemble du programme spatial nippon qui risque de subir un retard conséquent.
30.11.03 Echec au lancement de deux satellites japonais
top
Une fusée H2-A lancée ce matin à 04h33 TU (05h33 de Paris) depuis la base japonaise de Tanegashima n'a pu placer en orbite les deux satellites militaires qu'elle emportait.

S'agissant d'une mission classée "secret defence", la mission n'a pas été télévisée, excepté quelques images captées de loin par la télévision locale. Cependant, les autorités nipponnes ont annoncé que que la procédure d'autodestruction avait dû être déclenchée une dizaine de minutes après le décollage, car un des deux boosters à poudre du premier étage du lanceur ne s'était pas séparé, alourdissant l'ensemble et l'empêchant de prendre suffisamment de vitesse, ce qui aurait provoqué sa retombée.

Les deux satellites devaient rejoindre en orbite les deux premiers exemplaires du même type, qui avaient été lancés fin mars. Ils étaient consacrés à la surveillance de la Corée du Nord, qui semble se montrer de plus en plus menaçante, et soupçonnée d'avoir déployé une centaine de missiles Rodong-1 capables de frapper l'ensemble du territoire japonais.

Note
La séparation des boosters (accélérateurs à poudre du premier étage) de la H2-A est très particulière, faisant intervenir un élément mécanique afin d'éviter toute collision avec la base de la fusée. En général, ce sont de petites fusées auxiliaires situées dans le nez des accélérateurs qui remplissent ce rôle, comme dans le cas d'Ariane 5 ou de la navette spatiale. Désireux de simplifier la procédure, les Japonais ont opté pour un dispositif mécanique, dont il n'est pas exclu que le mauvais fonctionnement soit à l'origine de l'échec de ce matin.

Space News International)
26.11.03 Le Livre blanc officialisé
 
Mardi 25 novembre 2003 l'Agence spatiale européenne et l'Union européenne ont signé l'accord-cadre qui doit structurer la coopération entre l'ESA et l'UE dans le domaine spatial. Initié en 2001, cet accord a permis la rédaction du Livre blanc sur l'espace qui définit un plan d'action visant à mettre en œuvre une politique spatiale européenne élargie et comportant des propositions de programmes spatiaux communs ESA/UE fondés sur l'accord-cadre qui vient d'être conclu.

Cet accord préfigure une large coopération dans de nombreuses applications spatiales telles que la science et la technologie, l'observation de la Terre, la navigation et le positionnement par satellite, les communications par satellites, les vols spatiaux, les sciences de la vie en apesanteur. L'ESA et l'UE s'engagent également à associer plus étroitement leurs activités spatiales et à mener en commun toute une variété de programmes spatiaux à même de développer la politique spatiale au sein de l'Union.

Note
En 2000, Antonio Rodotà, alors Directeur général de l'ESA, demandait à trois personnalités de réfléchir à l'évolution de l'Agence spatiale européenne, et notamment à ses relations avec l'UE. La réflexion donnait naissance au Livre vert, un document sur la politique spatiale européenne qui en mettait en avant les atouts et les faiblesses. A la suite de ce document, la Commission européenne adopte maintenant son Livre blanc sur l'espace.

Pour en savoir plus :
Le Livre Blanc (pdf ,fr)
Le Rapport Star 21 (pdf, fr)
Le Livre Vert (pdf, fr)
25.11.03 Nozomi frôlerait la planète rouge
 
Il y a quelques jours (17.11.03) nous nous étions inquiétés du risque que la sonde japonaise Nozomi finisse sa course contre la planète Mars en raison de problème affectant son système de propulsion principal. Or, la Jaxa tient à préciser que bien que ce risque existe, la sonde ne devrait pas s'approcher de moins de 894 km du sol martien. La probabilité que la sonde s'écrase est de plus ou moins un pour cent.

La JAXA planche sur une solution de secours qui prévoit l'utilisation des autres moteurs équipant l'engin en lieu et place de son moteur principal afin d'éviter un impact direct sur la planète rouge si ce dernier reste inactif. Cette solution de secours prévoit également des procédures alternatives pour satelliser la sonde et lui permettre de remplir sa mission scientifique.
25.11.03 L'énergie sombre en interrogation
 
Une équipe de scientifiques français utilisant le télescope spatial XMM de l'Agence spatiale européenne se demande si l'énergie sombre est vraiment la principale composante de la densité de l'Univers. C'est en étudiant un ensemble d'amas de galaxies très lointains, observés tels qu'ils étaient à une époque où l'univers était presque deux fois plus jeune qu'aujourd'hui, que les scientifiques sont arrivés à cette conclusion pour le moins inattendue.

+ d'info (com de presse CNES)
24.11.03 La Station spatiale internationale a 5 ans
 
Le 20 novembre 1998, la Russie lançait Zarya, le premier élément de la Station spatiale internationale. Son assemblage débutait quelques jours plus tard, en décembre 1998, avec le raccord de Zarya au nœud de jonction Unity par les astronautes de la mission STS-88. Depuis cette date, 16 missions de navettes se sont succédées pour poursuivre sa construction. En outre, la Russie a envoyé sept capsules Soyouz, 12 vaisseaux cargo Progress et lancé deux fusées Proton. Bien qu'initialement la Station devait être achevée et complètement opérationnelle courant 2004 avec à son bord un équipage permanent de sept personnes, son avenir est sujet à caution .../...

La Station au 1er février 2003 (voir le déscriptif)
21.11.03 High Power Electric Propulsion (HiPEP, Propulsion électrique à haute puissance)
 
Le centre Glenn de la NASA a réalisé avec succès le premier essai du plus puissant moteur ionique à micro-ondes. Cet essai qui sera suivi d'autres expériences de ce type laisse entrevoir une nouvelle approche de l'exploration du Système Solaire et au-delà.

Bien que la NASA soit loin de construire un moteur du même principe capable de traverser le Système Solaire, cette première expérience réussie confirme de substantiels progrès accomplis depuis la sonde Deep Space 1 et son moteur à propulsion ionique (1999).

Le moteur ionique HiPEP, c'est son nom, a fonctionné jusqu'à une puissance de 12 kW, ce qui équivaut à une vitesse d'échappement des gaz comprise entre 60.000 et 80.000 mètres par seconde. Le propulseur est conçu pour une durée de vie de 7 à 10 années à pleine capacité, en fournissant une impulsion spécifique de 6000 secondes, si l'on ramène la puissance fournie cumulée en comparaison de la masse de carburant utilisée. En comparaison, les moteurs principaux de la Navette fournissent une impulsion spécifique de 460 secondes.

High Power Electric Propulsion
High Power Electric Propulsion (HiPEP) est une des solutions, parmi six autres envisagées, pour équiper la sonde JIMO (Jupiter Icy Moons Orbiter) d'étude des lunes galiléennes Europe, Callisto et Ganymède dont le lancement n'est pas attendu avant 2011. Il s'agira de la première mission spatiale à propulsion nucléaire à s'inscrire dans le programme Prometheus de la NASA. L'Agence américaine fera savoir à l'été 2004 le concept retenu et le contractant principal qui aura la charge de développer, de lancer et d'opérer Jimo.

Prometheus
Prometheus est avant tout un programme qui vise la mise au point de réacteurs nucléaires pour l'exploration et la propulsion spatiale et de s'attaquer aux défis des vols habités de longue durée à des fins pacifiques. Prometheus doit démontrer également que l'utilisation de tels réacteurs peut l'être sans risque autant pour l'équipage que l'environnement terrestre et spatial. Selon la Mars Society, La décision par la NASA de faire revivre son programme de développement de l'énergie nucléaire est une étape positive qui va faire avancer les possibilités pour l'exploration humaine et la colonisation du système solaire et notamment de Mars.
21.11.03 Astéroïdes et extinctions
 
Une équipe de scientifiques rapporte la découverte dans deux échantillons de roche en Antarctique de dizaines de grains de minéral peu habituels. Selon ces chercheurs, il s'agirait d'une 'signature' minéralogique d'un impact d'astéroïde survenu à l'époque de l'extinction massive Permien-Triassique, il y a environ 250 millions d'années.

Ces grains ressemblent à des fragments météoriques chondritiques dans une couche du Permien tardif en Antarctique. La couche de roche contient également des fragments métalliques ressemblant à ceux que l'on trouve dans des sites asiatiques de la même époque. Bien que les origines de ces matériaux demeure incertaine, ils ne correspondent à aucune source terrestre et semblent uniquement se manifester à la fin du Permien.

Cette découverte fait dire aux scientifiques que les deux plus grandes extinctions massives dans l'histoire de la Terre... ont été causées par des collisions catastrophiques avec des météorites de type chondritiques. La seconde extinction dont il est question ici, est celle survenue il y a quelques 65 millions d'années, à la fin du Crétacé, et qui a provoqué la disparition des dinosaures.

Toutefois, pour expliquer cette brutale disparition, deux théories s'affrontent. D'une part, la chute d'un astéroïde qui aurait provoqué le cratère de Chicxulub dans le Yucatan et d'autre part une violente éruption volcanique d'un type particulier connue sous le nom de panaches mantelliques. Cet évènement géologique se serait produit sous l'Océan Indien plusieurs millions d'années avant l'extinction des dinosaures et aurait eu un impact extrêmement dévastateur pour l'environnent en recouvrant des provinces entières en diverses régions du globe de laves basaltiques. On parle alors de traps, tels les traps du Deccan en Inde que certains rendent responsables de la disparition des dinosaures.
20.11.03 Nouveaux satellites pour le GPS américain
 
Les Etats-Unis renforcent la composante militaire de leur système de positionnement par satellite (GPS) en officialisant, auprès de Boeing, l'achat de trois nouveaux satellites et la modernisation de satellites en cours de développement.

Ce contrat concerne les satellites de la série GPS-IIF dont le premier exemplaire doit être lancé à la mi-2006. Cette série est conçue en vue de la flexibilité et de l'augmentation des performances, permettant de nouvelles possibilités, une protection plus élaborée contre les pannes, une meilleure précision, une intégration plus poussée et une meilleure sécurisation des communications militaires codées.

Rappelons que le système de positionnement par satellites américain (GPS) est opéré par l'US Air Force. Conçu avant tout pour les forces armées, son utilisation à des fins civiles est autorisée et ce, bien qu'aucune redevance ne soit exigée. Toutefois, le service n'est pas garanti et le signal légèrement dégradé de façon à ne pas le retourner contre les intérêts américains.
  top
   
 
Jean-Pierre Lebreton est le Responsable scientifique et technique de la mission Cassini-Huygens pour l'ESAInterview de Jean-Pierre Lebreton
Sébastien Charnoz est membre de l'équipe Astrophysique Interactions Multi-échelles (AIM) en charge du Système de caméras ISS embarqué sur l'orbiteur Cassini.Interview de Sébastion Charnoz
Focus
Archives
Sur le web
50ème anniversaire du CERN50ème anniversaire du CERN
notre-planète.infonotre-planète
. info
environnement & géographie
Le site belge sur l'Astronomie et les Sciences
Hawaiian Starlight
Canada-France-Hawaii Telescope
Le portail
des satellites artificiels
Photo
astronomique
.net
Rendez-vous Espace
au Musée de l'Air et de l'Espace
La Recherche
L'actualité des sciences
Copyright 2000 - 2004 © flashespace.com. All rights reserved